Le monastère est fondé en 1850 par le père Jean-Baptiste
Muard (1809-1854), prêtre du diocèse de Sens. Désireux de fonder une
communauté religieuse, il découvre la règle de saint Benoît lors d'un
voyage à Subiaco (Italie). Saisi par l'équilibre de vie qu'elle propose
entre travail et prière, il rentre en France en 1848 avec ses deux premiers
compagnons et effectue son noviciat monastique à la trappe d'Aiguebelle.
En 1850, il installe sa communauté naissante dans les forêts du Morvan,
sur un domaine donné par la famille de Chastellux, au lieu-dit « la
Pierre-qui-Vire ».
Le père Muard meurt le 19 juin 1854, à l'âge
de 45 ans. Une vingtaine de frères composent alors la communauté qui
connaît une rapide expansion. En 1859, elle s'agrège à l'ordre bénédictin
(Congrégation de Subiaco).
Contrainte à l'exil en 1880, puis en
1904, la communauté ne retrouve son monastère qu'en 1921 et ne l'a plus
quitté depuis. De 1954 à 1957, l'un des moines de la communauté, le
frère Thomas, entretient une riche correspondance spirituelle avec Jacques
Fesch, mystique chrétien condamné à mort, dont les lettres paraîtront
dès 1971 sous le titre de "Lumière sur l'échafaud".
Les bâtiments
actuels sont édifiés de 1850 à 1953. L'église, consacrée en 1871, a
été profondément remaniée en 1992. En 2006 et 2007 des travaux importants
sont menés pour mettre aux normes l'hôtellerie qui datait de 1952.
La communauté actuelle comprend environ soixante-dix moines partageant
leur temps entre la prière, l'accueil, et le travail.
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