Le 24 novembre 1248, la montagne du Granier s’effondre
et le village de Saint André ainsi que plusieurs hameaux environnants
sont ensevelis sous 500 millions de mètres cube de roches et de terre.
On déplore environs 5 000 victimes. La coulée s’arrête au pied d’un
sanctuaire où une statue de la vierge est dressée. Invoquant un miracle
cet endroit devient un lieu de pèlerinage appelé Notre Dame Myans.
La légende raconte qu’en l'an 1248, les moines bénédictins de Saint
André, après avoir été chassés de leur terre par un homme cupide et
puissant avaient demandé refuge auprès du couvent qui se trouvait à
Myans. Ils étaient là, dit la légende, arrosant le pavé de leurs larmes,
lorsque tout à coup le sommet du Mont Granier se détache. Le bourg de
Saint André est écrasé sous un amas de roche ainsi que plusieurs hameaux
alentours. Les rochers finirent leurs courses devant la chapelle qui
fut seule épargnée. Pas moins de dix-sept villages et hameaux furent
ainsi écrasés sous les rochers et on dénombra environs cinq milles victimes.
C’est au milieu du XVème siècle, soit
deux cents ans plus tard, que le pèlerinage va prendre un essor important
sous l’impulsion de Jacques de Montmayeur qui fait venir des moines
franciscains pour bâtir un monastère et s’occuper des pèlerins.
Très
rapidement, la première église s’avère très fréquentée, et l’on procède
à la construction d’une église supérieure pour les offices des franciscains.
On a donc, dès la fin du XVème siècle, les deux églises
superposées avec un couvent franciscain.
La statue, érigée en 1867,
et qui orne le clocher de l'Église de Notre Dame de Myans mesure six
mètres de haut.
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