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Alésia (21)


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Le siège d'Alésia a suivi une bataille décisive au cours de la guerre des Gaules qui opposa l'armée romaine de Jules César à la coalition gauloise menée par l'Arverne Vercingétorix en -52.
Alésia est un oppidum gaulois dont le nom pourrait dériver d'une racine celtique ales ou alisia, la signification pouvant être « rocher », de même racine indo-européenne que le mot falaise issu du germanique, mais d'autres étymologies sont possibles.

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Alésia

Alise-Sainte-Reine

(Alesia, Alexia), Situé sur les pentes orientale et méridionale du mont Auxois dont l'Oze, l'Ozerain et la Brenne arrosent le pied, n'est plus aujourd'hui qu'un bourg obscur à peine peuplé de 757 habitants, et que visitent chaque année quelques centaines de malades, attirés par la vertu de ses eaux minérales. C'est cependant sur le coteau voisin, appelé le mont Auxois, que s'élevait jadis une des cités les plus importantes des Gaules; c'est sous les murs de l'ancienne Alesia que nos ancêtres livrèrent leur dernière grande bataille et que se décidèrent les destinées de notre patrie. Vercingétorix, battu par César dans plusieurs rencontres, s'était retiré chez les Mandubiens, tribu qui faisait partie de la confédération des Éduens il s'était établi avec ses troupes sous les remparts de leur capitale avait fortifié son camp d'une enceinte de pierres haute de 2 mètres, puis, à l'abri des attaques des Romains, il avait envoyé des cavaliers dans toutes les provinces de la Gaule réclamer l'assistance de tous ceux qui voulaient comme lui défendre l'indépendance nationale deux cent cinquante mille soldats avaient répondu à cet appel, et César, à son tour se trouvait comme assiégé entre l'armée des nouveaux venus et les retranchements de Vercingétorix, lorsque, profitant d'une fausse manœuvre de ses adversaires inexpérimentés, qui s'étaient engagés dans une gorge étroite il lança sur eux ses légions mit le désordre dans leurs rangs, et remporta une victoire sanglante, dont la soumission des Gaules fut la conséquence.

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Alésia

Aujourd'hui une gigantesque statue en cuivre repoussé de l'héroïque défenseur d'Alesia, due au sculpteur Millet, signale au loin au voyageur l'emplacement où se décidèrent les destinées de la Gaule indépendante. César proportionna ses rigueurs à la grandeur du péril qu'il avait couru les vaincus furent presque tous massacrés ; le héros de l'indépendance gauloise alla attendre pendant six années le jour où son impitoyable vainqueur en fit l'ornement de son triomphe avant de le livrer au bourreau. Si César ne détruisit pas d'abord Alesia, il la fit rapidement descendre du haut rang qu'elle occupait parmi les cités du pays ; plus tard, les barbares achevèrent son œuvre de destruction pendant une invasion dont la date est restée inconnue. A la chute de l'empire d'Occident, Alésia était cependant encore le chef-lieu du Pagus Alesiensis, qui s'étendait de Saulieu à Duesme et d'Avallon à Chanceaux. Les reliques de sainte Reine, objet d'une grande vénération, un réseau de voies romaines qui aboutissaient à ce centre, en avaient fait un lieu d'une certaine importance, à la restauration duquel plusieurs empereurs avaient concouru.
Ces progrès furent arrêtés par les barbares ; les reliques de la sainte, n'étant plus en sûreté à Alise, furent transportées à Flavigny. Toutefois, le tombeau vide continua encore à attirer la piété des fidèles ; c'était un lieu d'asile, on venait s'y purger par serment des crimes dont on était accusé, ce qui ne se pratiquait qu'aux sépulcres des plus insignes martyrs. Julien Clerget, prêtre, natif de Grignon, rétablit en 1488 une ancienne chapelle située au milieu des vignes, et la dota. Le nombre des pèlerins s'en augmentant ; on construisit bientôt au bas et à l'entour plusieurs maisons, qui firent donner à ce nouveau bourg le nom de Sainte-Reine. La chapelle fut réunie à la cure en 1498 par Antoine, évêque de Chalon ; mais un droit, resté aux habitants sur une partie de ses revenus, fut cédé par eux aux cordeliers, qui vinrent s'y établir ultérieurement, et qui exploitaient les eaux minérales, dont une des sources a gardé le nom de source des Cordeliers. Alise, avant d'être réunie au duché de Bourgogne avec le reste de l'Auxois, sous Eudes 1er, en 1082, était possédée par les sires de Vergy.
Dans les deux derniers siècles, la réputation des eaux de Sainte-Reine, qui conviennent aux maladies de la peau, était fort grande ; Anne d'Autriche, Stanislas et Casimir, rois de Pologne, le duc rie Randan, le cardinal de Tencin, le maréchal de Saxe, en faisaient usage. Un hôpital avait été construit à l'usage des pauvres et des pèlerins; il était placé sous la surveillance de neuf administrateurs d'un rang élevé; c'étaient l'évêque d'Autun, deux conseillers d'État, deux membres de la chambre des comptes et deux de chacun des parlements de Paris et de Dijon Aujourd'hui, Alise-Sainte-Reine se divise en deux parties bien distinctes; l'une, à l'est, Alise, ou le bourg, contient l'église paroissiale de Saint-Léger; l'autre, à l'ouest, Sainte-Reine, contient l'hospice fondé au XVIIèm - siècle, la fontaine miraculeuse de Sainte-Reine, l'établissement des bains et la chapelle des Cordeliers.
Les eaux d'Alise-Sainte-Reine, qui sont ferrugineuses et alcalines et qui conviennent aux maladies de la peau, sont toujours fréquentées.



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