Bertrand Du Guesclin


Voici un personnage pour le moins controversé ! Si pour certains historiens, il est un héro national, ayant défendu la couronne de France avec bravoure et héroïsme, pour d'autre il n'est qu'un sombre coupe jarret plus enclin à pourfendre les juifs et dont la carrière militaire n'est qu'une succession de désastres et d'avatars de toutes sortes. Même l'origine de son nom n'est pas sûr, de plus certains historiens lui conteste même la particule qui précède son patronyme. Alors qui croire, les historiens modernes qui en ont fait un héros national où bien ses chroniqueurs contemporains qui ont décrit toutes ses exactions. Je laisse le lecteur juger par lui même !

Bertrand Du Guesclin, fils aîné de Robert II du Guesclin (v. 1300-1353(Selon Froissart le nom serait Claiquin, Claikin, Claiakin et Bertrand Clacquin pour le chroniqueur de l'Histoire des Quatre Premier Valois ), seigneur de la Motte-Broons et de son épouse Jeanne de Malesmains (morte en 1350), dame de Sens. Sa laideur (on dit de lui qu'il est «le plus laid qu'il y eut de Rennes à Dinan»), et sa brutalité lui valent l'opprobre paternelle, et il doit gagner le respect de la noblesse à la pointe de son épée. Il se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses gouts belliqueux. Lors d'un tournoi sur la Place des Lices à Rennes, où il a interdiction de participer, il défait tous ses adversaires, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute (à la grande surprise de l'assemblée). il n'a alors que 15 ans.
Pour certains historiens le Tournois de Rennes n'est qu'une auréole imaginaire dont ont affubla Du Guesclin afin de justifier l'héroïsme de ce grand guerrier. Pendant les treize premières années de guerre pour la succession de la Bretagne, il brille par son absence. Simon Luce remarque "Aucun document authentique ne permet de dire ce que fit du Guesclin pendant les treize premières années de la guerre...Nous l'avons complètement perdu de vue.. C'est une lacune regrettable.. Nous ne savons si Bertrand participa aux combats mais il est certain que les montres* assez nombreuses que l'on à conservées des gents d'armes français enrôlés pour une expédition ne mentionnent pas son nom"

Pour Cuvelier, auteur d'une chanson de geste,
il définie l'époque où évolue Du Guesclin et une période de doutes,
de trahisons permanentes, de turpitudes et de violence abjectes.
Nous sommes aux XIVème siècle, la violence est étendue
sur tout le territoire nationale. Des bandes de brigands comme les
Tard venus, les Flagellants et autres routiers sillonnent
la France semant la mort et la désolation sur leurs passages. La
monarchie est conduit par des être falots, plus préoccupés de la
splendeur de leurs oripeaux que par le bien être du petit peuple
qui vit dans une misère noire. La fine fleur de la chevalerie a
été décimé lors de batailles conduites par des être incapables et
arrogants, et pour finir la grande peste de 1348 a décimé plus d'un
tiers de la population. Voila pour le contexte dans lequel évolue
Du Guesclin. A cette époque où la loyauté chevaleresque avait encore
un sens, où l'honneur était aussi une vertu, on se battait toujours
après s'être présenté de front devant l'adversaire.
Bertrand
fut le champion des agressions dans le dos, des embuscades et des
combines pernicieuses, tuant même les chevaux pour mieux occire
les cavaliers, ce qui qui pour un chevalier était le comble de l'infamie.
Le seul endroit où l'ont est sûr de le retrouvé est à la tête des
Grandes Compagnie pendant la guerre de succession de la Castille,
soutenant Henri de Trastamare contre Pierre le Cruel. Et pendant
cette période il accompli les pire exactions contre les juifs d'Espagne
qui, jusqu'alors vivaient en bonne intelligence, avec les Ibères
et les Maures. Que ce soit à Magalon, Borja ou Briviesca, il sema
la mort et la terreur. Dans cette dernière, les juifs s'étant réfugiés
dans une tour, Du Guesclin ordonna à ses sergents :"Apportez
moi des graisses et oignez de tous côtés la porte de cette tour";
il embrasa lui même la porte et participa à la mises à mort,
avant d'aller piétiner les cadavres dans la tour devenu un crématorium.
Trois fois prisonnier, pendant les grandes batailles, comme à Najera,
vaniteux, servile, vendu à la Couronne qui par trois fois paya sa
rançon, voila un portait peu flatteur de celui qui sera nommé Grand
Connétable de France en 1370 par le roi Charles V. Il meurt le 13
juillet 1380 devant le siège de Châteauneuf de Randon alors qu'il
combat les Grandes Compagnie !
*Montres : Présentation
des hommes d'armes aux seigneurs qui les commandaient, consignées
sur parchemin, souvent avec le montant de la solde et l'armement.

Plan du site | Moteur de recherche | Page Aide | Contact © C. LOUP 2025