Le masque de Fer


L'Homme au Masque de Fer
Portrait Veritable de l'Homme au Masque de Fer : Les uns croyent que c'est le Comte de Vermandois d'autres que c'est le Duc de Monmouth et tous s'apuient sur des conjectures vraisemblables ; on nous fait esperer que le Voile qui couvre ce secret sera levé au moyen des renseignements trouvés a la Bastille. Il a été Enterré a St Paul sous le nom de Machyali Document Gallica

Qui se trouvait enfermer derrière ce masque de fer qui fait partie des grandes énigmes de notre histoire, nul sans doute ne le saura jamais. Mais permettez-moi de vous livrer une anecdote amusante relative à ce fameux masque.
On aurait retrouvé le masque de fer. Non pas le personnage qui se cachait derrière, mais le masque de métal qui recouvrait le visage de cet énigmatique personnage. Voici ce qu’écrit un journal de 1856.
Il y a un mois à peine, dans la ville de Langres (Haute Marne) dont la coutellerie est si renommée, une revendeuse trouva au milieu d’une vente publique un masque de fer dans un lot de ferraille que le commissaire priseur venait de lui adjuger. - Madame, lui dit Monsieur L. amateur distingué voulez-vous me céder cet objet ?
- Très volontiers, Monsieur. L’antiquaire devint donc acquéreur, pour une somme modique, de la ferraille en question. Rentré chez lui, l’antiquaire gratta l’épaisse couche de poussière qui tapissait l’intérieur; il eut bientôt mis à découvert une petite bande de parchemin noircie par le temps, et sur laquelle il distingua quelques caractères à demi effacés. Il s’empressa de laver cette bande avec le plus grand soin et de la soumettre à des réactifs.
Il put lire ensuite l’inscription suivante en langue latine :
«Anno prœsenti 1703 ferreum mores avulsit personam magnam post nato geminus imponi jussera frat… »

Note

Le surplus de la légende est complètement effacé mais ce qui reste suffit pour éclaircir un des points jusqu’à ce jour les plus controversés de l’histoire de Louis XIV.
En effet, en traduisant mot pour mot la légende, on reste convaincu que le masque acheté et revendu comme vieille ferraille à Langres, et précisément celui qui recouvrait le visage de l’homme d’État, connu sous le nom de l’Homme au Masque de Fer. A ce sujet, certains historiens, dont Voltaire qui a sans doute été le premier à dire qu'il s'agissait du frère jumeau de Louis XIV à qui revenait légitimement la couronne.
Ce jeune prince disparut tout à coup, sans qu’on pût jamais approfondir le mystère de cette disparition; le secret fut si inviolablement gardé que les auteurs contemporains ne nous ont transmit que des versions contradictoire. La découverte de ce masque de fer est donc du plus haut intérêt pour notre histoire nationale, et nous en parlons pour signaler aux savants qui seront appelés à donner leur avis sur ce fait si controversé. Du reste la trouvaille est déjà connue des antiquaires
On assure qu’un célèbre marchand d’objets d’archéologie, de passage à Langres, aurait offert une somme considérable pour devenir acquéreur du vieux masque; mais l’heureux possesseur, M.L., aurait repoussé ses offres, réservant le masque devenu si précieux pour le musée de Langres, sa ville natale.
Étrange destinée des choses humaines !
Un frère, le roi le plus puissant de son époque, sacrifie son frère à la raison d’État; il n’est pas trahi par la moindre indiscrétion; les historiens, les auteurs de mémoires, les collectionneurs d’anecdotes, n’avaient trouver rien de précis.
Et voilà qu’à cent cinquante deux ans d’intervalle une revendeuse de Langres achète dans un lot de ferraille le fameux masque qui couvrit le visage d’une intéressante victime, et cacha une énorme iniquité. O hasard, que tu es puissant !
Tes coups imprévus déjouent les desseins les mieux combinés.

L'Homme au Masque de Fer
L'homme au masque de fer

Au cours de l'année 1745, un livre fort curieux, intitulé «Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la Perse », fut publié mais sans nom de l'auteur. C'était une histoire galante et politique de la cour de France, sous des noms imaginaires, et se déroulant sous le règne de Louis XIV. Cet opuscule apparemment badin contenait une anecdote vraiment extraordinaire. Il racontait une des grandes énigme de l'histoire, celle du Masque de Fer.
N'ayant d'autre dessin que de raconter «Des choses ignorées ou qui n'ont point été écrite», nous allons passer à un fait peu connu qui concerne le prince Giafer.Ce prince étant en réalité Louis de Bourbon, Comte du Vermandois, fils de Louis XIV et de Madame de la Vallière, qu'Ali Homajou autrement dit, le Régent, alla visiter dans la forteresse d'Ispahan; nom donnée à La Bastille; où il était prisonnier depuis plusieurs années. Cette visite n'eut point d'autre motif que de s'assurer de l'existence d'un prince que l'on avait cru mort de la peste depuis plus de trente huit ans, et dont les obsèques s'étaient faites devant toute une armée. Cha-Abas (Louis XIV) avait un fils légitime, Sephi-Mirza (Louis, dauphin de France) et un fils naturel Giafer : ces deux princes, différents de caractère comme de naissance, étaient toujours en querelle et en rivalité. Un jour, Giafer s'oublia au point de gifler Sephi-Mirza. Cha Abas, informé de l'outrage qu'avait reçu l'héritier de la couronne, assemble ses conseillers les plus intimes, et leur expose la conduite du coupable qui doit être puni de mort, selon les loi du pays. Un des ministres, plus sensible à l'affliction de Cha-Abas, imagine d'envoyer Giafer dans l'"armée, qui était du coté de Feldran. (La Flandre). Ensuite on le ferait passer pour mort quelque jours après son arrivé. Et pendant que l'armé célébrait en grand apparat les funérailles de Giafer, celui-ci sera conduit de nuit et par des chemins détourné et dans le plus grand secret dans la citadelle de l'Ile de d'Ormus (les iles de la Sainte Marguerite). Le prisonnier était traité avec le plus profond respect, et le gouverneur de la citadelle lui servait lui-même les plats et était le seul à lui les porter. Ce prince s'avisa un jour de graver son nom sur le dos d'une assiette avec la pointe d'un couteau. Un esclave, récupéra l'objet et le porta au gouverneur de la place afin d'obtenir une récompense. Le pauvre n'y récolta que la mort afin d'ensevelir avec lui une secret d'une si grande importance. Giafer resta plusieurs année dans la citadelle d'Ormus, et il ne la quitta que pour suivre son geôlier qui fut nommée par Cha-Abas gouverneur de la citadelle d'Ispahan. Toutes les personnes qui, pour une quelconque raison ont été amené à rencontrer le prisonnier ont toute signalé qu'elle n'avait jamais pu voir son visage qui était toujours couvert d'un masque. Et elle ont également affirmé que le prisonnier tutoyait le gouverneur qui lui marquait un profond respect.
Qui était réellement le Masque de Fer ?
Dans une lettre de Lagrange-Chancel écrite à Fréron, l'homme au Masque de Fer serait le duc de Beaufort qui n'aurait pas été tué le du siège de Candie. Sainte Foix en 1768 affirme que l'Homme au Masque de Fer est le duc de Monmouth que l'on disait avoir été décapité à Londres. D'autre ajoute que le prisonnier ne serait autre que comte de Vermandois, Dutens affirme que c'est le Comte Girolamo Mattioli, premier ministre du duc de Mantoue, enlevé à Turin par ordre de Versailles. Dans Le siècle de Louis XIV, en 1751, Voltaire est le premier à évoquer un hypothétique frère ainé du Roi-Soleil, d'abord élevé dans un lieu secret par Mazarin et Anne d'Autriche, puis découvert par Louis XIV et alors incarcéré. Alexandre Dumas dans son roman Vingt-Après fait du Masque de Fer, un frère jumeau de Louis XIV. Ceci uniquement dans l'unique but de préservé les droit à la couronne du premier né. Qui était-il exactement ? Nul le sait et l'on ne le saura peut-être jamais !


L'Homme au Masque de Fer

L'Homme au Masque de Fer


L'Homme au Masque de Fer
L'Homme au Masque de Fer

Selon l'affirmation contenue dans la légende de cette gravure — qui relève vraisemblablement de la propagande révolutionnaire — l'Homme au masque de fer ne serait autre que Louis de Bourbon, comte de Vermandois, fils illégitime de Louis XIV. « L'Homme au Masque de Fer, ou plutôt son histoire, qui a si longtemps fixé les recherches d'une infinité d'auteurs, vient de sortir enfin du ténébreux chaos où la discrétion barbare d'intermédiaires ministériels l'avaient plongé jusqu'à présent. Des papiers trouvés à la Bastille nous apprennent que cette dénomination n'a jamais appartenu qu'à Louis de Bourbon, comte de Vermandois, fils naturel de Louis XIV, né le 2 octobre 1667, qui fut condamné à un emprisonnement perpétuel pour avoir, à l'âge de 16 ans, donné un soufflet au Dauphin. Pour envelopper ses traits d'un voile impénétrable, on lui couvrit le visage d'un masque de fer dont la mentonnière et les ressorts d'acier lui permettaient néanmoins de prendre sa subsistance. C'est en 1683 que l'on place l'époque de sa détention. Ce malheureux Prince mourut à la Bastille en 1703 après une captivité de 20 ans dans différentes prisons.»




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