L'exécution de Louis XVI

L'Assemblée Nationale Constituante lors de sa séance du 14 janvier 1793, par appel nominal de tous les membres présents, on procède au vote pour savoir si le sieur Capet est coupable de trahison et s'il doit être condamné à la peine capitale. A la fin du vote 387 déclare le roi coupable contre 334, la majorité étant acquise le sieur Capet est condamné à la peine de mort. La décision d'exécution n'est prise qu'à une seule voix de majorité: 361 voix pour, 360 voix contre.

En conséquence le 21 janvier 1793 : Dès 6
h du matin des canons prennent place sur le pourtour de la place
de République (actuellement place de la Concorde) leur bouche tourné
vers la foule afin de prévenir tout mouvement insurrectionnel. En
effet, certaines rumeurs courent concernant une éventuelle tentative
des royalistes à soustraire le roi à son châtiment. Informé de cette
éventualité, Louis XVI, aurait déclaré qu'il ne voulait pas voir
une seule goute de sang versé pour empêcher son exécution. Plus
de 6 000 hommes sont déployés depuis la prison du Temple jusqu'à
la place de la République pour prévenir toute tentative d'intervention
de la part de royaliste et, le visage grave ils attendent l'arrivé
du carrosse conduisant Louis XVI à l'échafaud.
A la Prison du
Temple le roi, après une dernière prière avec son confesseur, prend
place dans la voiture qui le conduit vers le lieu de supplice. A
10 h 10 la tête de roi Louis, seizième du nom, tombe, mettant ainsi
un terme à 13 siècles d'une royauté sans partage où le roi est le
seul maitre après Dieu. Le bourreau rapportera : «Il soutint tout
cela avec un sang froid et une fermeté qui nous ont tous étonnés».
L'exécution de Marie Antoinette


Marie Antoinette d'Autriche, épouse de Louis
XVI sera condamnée à mort par le Tribunal Révolutionnaire le 16
octobre 1793, à quatre heure du matin est la sentence sera exécutée
le même jour à 12 heures. Le corps sera ensuite enseveli au cimetière
de la Madeleine au coté de son mari Louis XVI. En 1815, Louis XVIII
fait exhumer les corps pour qu'ils soient enterrés dans la basilique
Saint Denis et il confie la réalisation du monument funéraire à
Pierre Pétiot.
A la suite de ces exécutions, beaucoup de gens
de la noblesse firent peindre en noir certains grands meubles de
leur demeure, ceci en signe de deuil.