L'Université de Montpellier


La Péronie

L’Université de Montpellier est la doyenne mondiale des Universités. Dès le XIIème siècle seules Salerne et Montpellier enseignaient la médecine.

Plaque apposée dans le cloitre
Plaque apposée dans le cloitre de la faculté de droit

Après la fermeture de l'Université de Salerne, elle est aujourd'hui la doyenne mondiale des Universités de Médecine.
Montpellier avait des contacts très étroits avec la médecine hébraïque représentée dans les nombreuses communautés juives du Midi et une ouverture vers la médecine arabe notamment par l’Espagne musulmane. D’ailleurs, « Les Canons de la Médecine », œuvre d’Avicenne (980-1037) et ouvrage de référence en matière médicale fut traduite de l’Arabe à l’Université de Montpellier.
Dès 1181, le Comte Guilhem VIII accorda à quiconque le désirait le droit d’ouvrir une école de médecine. En 1220, le légat pontifical Conrad donna à l’Université de Médecine de Montpellier ses premiers statuts; elle était placée sous la juridiction de l’évêque de Maguelone, mais le chancelier devait être pris parmi les docteurs eux-mêmes. Par la suite apparurent des universités d’arts, de droit et de théologie.

mur décoré dans la cours de la faculté
mur décoré dans la cours de la faculté de droit de Montpellier

L’Université de Droit de Montpellier; dont les professeurs avaient été formés à Bologne; ville où fut créée la première université de droit, a eu pour élèves des grands commis de l’État, comme Guillaume de Nogaret, Ministre de la Justice et fournisseur des bois de justice de Philippe le Bel, instructeur du procès qui devait conduire à la dissolution de l’Ordre des Templiers, et condamner les grands maitres de l’Ordre au bucher.
Mais la grande renommée de l’Université de Montpellier reste et demeure la médecine qui, au cours de son histoire, a formé nombre de médecins célèbres qui eurent pour patients des princes, des rois et des papes. Le plus célèbre d'entres eux fut un certain Michel de Notre-Dame; plus connu sous le nom de Nostradamus né à Salon de Provence en décembre 1503 et décédé dans cette même ville en 1566 L'une des statues ornant l'entrée de la Faculté de Médecine de Montpellier représente Monsieur François Gigot de la Peyronie, fils de Raimond, maitre chirurgien. Né le 26 janvier 1678, François est lui même chirurgien à 17 ans et il se perfectionne à Paris. De retour à Montpellier, il est nommé chirurgien en chef de l'Hôtel Dieu. Mandé à Paris par le roi Louis XV celui-ci lui offre la charge de Barbier du Roi et l'anoblit. Créateur de l'Académie de Médecine François de la Peyronie lègue par testament la somme de 100 000 livres à ses collègues montpelliérains afin qu'ils construisent un amphithéâtre d'anatomie, qui devra-être comme celui de Saint Côme de Paris en le rendant plus parfait si possible. Le bâtiment sera achevé en 1756 et la première leçon inaugurale sera donnée le 25 avril 1757. Ce bâtiment , l'actuel Hôtel Saint Côme, situé dans la Grande Rue Jean Moulin existe toujours et le 2 janvier 1801 il accueil la bourse de commerce de Montpellier et en 1920 c'est la Chambre de Commerce de Montpellier qui prend possession des lieux



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