Les débuts de l'aviation


Antonio Fernadez
Le vol de Santos Dumont
Chartres

Si tout le monde connait les noms de Blériot, Lindbergh, Nungesser, ou autre Roland Garos il y eu aussi quelques intrépides qui voulurent participer à cette grande histoire de l'aviation et qui en raison de leur échecs sont resté dans le Parthénon des inconnus.
Peut-être moins connu, bien qu'il eu son heure de gloire, je veux parler de M. Santos Dumont. En 1901, Henry Deutsch de la Meurthe créa une compétition, dotée de 100 000 francs, réservée aux seuls dirigeables et qui consiste à couvrir en moins de 30 minutes la distance entre Saint-Cloud et la Tour Eiffel. Santos-Dumont y participa et la remporta.

Santos Dumont
Antonio Fernadez et sa machine volante

Il se passionna également pour les « machines volantes » de Clément Ader, des frères Wright et d'Otto Lilienthal, dont les machines parvenaient à peine à s’arracher du sol.
Mais connaissez-vous Monsieur Antonio Fernandez ? Cet inconnu fait parti de ses pionniers qui sont hélas victime de leur passion. Voici la reproduction d'un article publié dans le journal L'Illustration du 11 décembre 1909 :
Un aviateur, dont le nom était presque inconnu du grand public, Monsieur Antonio Fernandez, a fait une chute mortelle lundi dernier, en s'exerçant au dessus de la plaine de la Brague qui s'étend entre Canne et Antibes.


l'Avion de Fernadez
L'avion d'Antonio Fernadez après la chute

D'origine espagnole dirigeait une maison de couture rue Richepanse. Avec la collaboration d'un de ses coupeurs, il construisit son appareil dans son appartement et le descendit morceaux par morceaux pour aller le monter à Issy-les Moulineaux, à quelques jour de la Grande Semaine de Champagne. A Bétheny, il essaya vainement plusieurs fois de quitter terre. Il ne fut pas plus heureux à Blackpool.
Son biplan fut exposé au dernier salon de l'aéronautique où il se fit remarquer entre tous les autres. Par sa légèreté, par le galbe et l'harmonie des lignes, il rappelait le Curtiss dont il reproduisait le gouvernail arrière cruciforme, tandis que la stabilité avant rappelait plutôt celui de Wrigth. L'aéroplane, avec ses 8 mètres d'envergure et 26 mètres de surface portante pesait 280 kilos.

Antonio Fernadez
L'un des premiers salon de l'aviation

En dépit de son élégance, l'appareil présentait sans doute des vices de construction insoupçonnée de l'infortuné couturier qui avait poussé l'imprudence jusqu'à employer une simple ficelle pour sa commande de gouvernail.
M. Fernandez, qui passait tous les hivers à Nice où il avait établi une succursale de sa maison de couture, avait pour la première fois réussi à s'envoler, il y a quelques jours. Au cours d'un nouvel essai, l'appareil capota à une dizaine de mètres du sol, et en touchant terre le malheureux aviateur fut écrasé par son moteur. M. Fernandez était âgé de quarante quatre ans.


Nungesser et Coli


Antonio Fernadez
L'un des premiers salon de l'aviation
La Presse

Le 10 mai 1927, dans une édition spéciale, le Journal La Presse publie en titre et à la une « Nungesser et Coli ont réussit». Annonçant ainsi la première traversée en avion de l'Atlantique Nord, suit un article racontant en détail l'arrivée triomphale des deux aviateurs à New-York. Et pourtant, les deux pilotes français n'arriveront jamais à destination. A la confirmation de la disparition de l'Oiseau Blanc, cette fausse nouvelle engendrera un mouvement d'indignation et les locaux du journal seront saccagés par une foule en colère. Pourtant, fondé par Émile de Girardin, ce journal qui avait apparu en kiosque le 1er juillet 1836, avait traversé bien des régimes mais la disparation des deux héros avait suscité un tel engouement chez les français que la publication d'une fausse nouvelle entrainât le faillite du Journal.


Histoire de l'Aviation








La Traversée de la Manche

La Traversée de la Manche


La Presse

Le 25 juillet 1909 à Sangatte, Monsieur Hubert Latham tente la première traversée de la Manche à bord de son aéroplane, un monoplan baptisé l'Antoinette. Le temps est au beau mais le vent est défavorable, alors la foule des curieux et les journalistes présents attentent, tout comme le pilote, une accalmie pour tenter de franchir les trente cinq kilomètres qui séparent les falaises de Sangatte à celle de Douvres. Tout le monde est là est attend lorsque qu'un vrombissement  se fait entendre et devant les spectateurs ébahies le Blériot XI; biplan construit par Blériot qu'il a conçu en collaboration avec Raymond Saulnier et équipé d'un moteur Anzani; qui attendait non loin de là mais seul, vient narguer son compatriote, s'élance dans le ciel et il sera ainsi le premier pilote à avoir traverse La Manche.
Cette première traversée sera récompensée par un prix de 25 000 francs or, qui sera remise à Louis Blériot par le Daily Mail, le grand journal britanique.




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