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De Vercingétorix à Hollande


Les Capétiens


Hugues Capet (941 - 996)


Louis VIII Hugues Capet

Né vers 939-941 probablement à Dourdan dans l'Essonne1, mort le 24 octobre 996 probablement au lieu-dit « Les Juifs », près de Prasville en Eure-et-Loir, duc des Francs (960-987), puis roi des Francs (987-996), fut le premier souverain de la dynastie capétienne. Fils de Hugues le Grand et de son épouse Hedwige de Saxe, il est l'héritier des puissants Robertiens, la lignée qui est en compétition pour le pouvoir avec la dynastie carolingienne et les grandes familles aristocratiques de Francie aux IXème et Xème siècles, bien que par sa grand mère Béatrice de Vermandois il descend également de Bernard roi d'Italie, lui-même petit fils de Charlemagne.
Il s'est marié, vers 970, avec Adélaïde d'Aquitaine, la sœur de Guillaume II d’Aquitaine dit « Tête d’Étoupe ». C'est de lui que la dynastie des capétien tirent leur nom. Il tient son nom de la «cape» que son titre d'abbé laïc d'un monastère l'autorisait à porter. Avec lui commence la dynastie la plus puissante que la France ait connue. Portant le titre de Duc à la mort de son père, très intelligent et faisant preuve de vaillance, ces qualités lui vaudront de ceindre la couronne de la Francie.


Robert II le Pieux (970 - 1031)


Louis VIII Robert II le Pieux

Robert II le Pieux, né à Orléans en 972 et mort en 1031 au château de Melun, est le deuxième roi franc de la dynastie des capétiens. Il régna de 996 à 1031. Il est le fils d'Hugues Capet et d'Adélaïde d'Aquitaine. Hugues Capet l'associe au trône dès la fin de juillet 987 moins d'un mois après son accession au trône. Il reçoit une solide éducation à Reims par Gerbert d'Aurillac, philosophe et mathématicien français, futur pape sous le nom Sylvestre II de 999 à 100. Son instruction lui permet d'assister son père notamment concernant les questions religieuses.
IIl épouse successivement Rosala, dite Suzanne, prénom qu’elle prit en se remariant, veuve d'Arnoul III, comte de Flandre. Mariée après 988. Et qu’il répudiée l'année suivante. Morte le 7 février 1003.
Il se marie ensuite avec Berthe, fille de Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne, veuve de Eudes, comte de Chartres, Tours et Blois, à qui elle avait donné six enfants. Mariée avec Robert vers 990. Elle aussi est répudiée, pour cause de parenté, en 1001.
Sa troisième épouse sera Constance d'Arles, dite Blanche, Blandine ou Candide, fille de Guillaume Ier, comte d'Arles. Mariée vers 1003. Morte à Melun en juillet 1032 A la mort d'Hugues Capet, Robert II poursuit l'oeuvre de son père et parvient à maintenir les alliances avec la Normandie et l'Anjou ainsi qu'à contenir les ambitions d'Eudes II de Blois qui est aussi connu sous le nom de Eudes le Champenois, comte de Blois, de Châteaudun, de Chartres, de Reims, de Tours, de Beauvais et de Sancerre puis comte de Troyes et de Meaux, fils de Eudes Ier de Blois et de Berthe de Bourgogne ; cette dernière épousera Robert II.
En 1003, il annexe le duché de Bourgogne qui était revenu à Otte-Guillaume, beau-fils de l'oncle de Robert II. En effet, Henri Ier de Bourgogne, beau-père d'Otte-Guillaume, est le frère d'Hugues Capet. Par la suite, Robert II prend le contrôle des comtés de Dreux, de Melun et de Sens ; Robert II a ainsi réussi à agrandir le domaine royal laissé par Hugues Capet.
Robert II fait respecter la "paix de Dieux" qui est un mouvement spirituel et social organisé par l'Eglise catholique visant à pacifier le monde chrétien occidental et à limiter l'usage de la violence dans la société.
Cependant, la succession au trône est l'objet de querelles. Comme l'a fait avec lui son père, Robert II associe son fils aîné Hugues au pouvoir dès 1017. Mais, en 1025, Hugues meurt ce qui entraîne la rébellion de ses frères. A la mort de Robert II, c'est Henri Ier, second fils de Robert II, qui monte sur le trône.


Henri Ier(1008 - 1060)


Louis VIII Henri I

Henri I a un début de règne difficile. Il doit affronter la révolte de son frère Robert soutenu par sa mère Constance et le comte Eudes II de Blois. Ce dernier s'empare de Sens et oblige Henri à trouver refuge auprès de Robert le Diable, son allié avec Conrad II l'empereur d'Allemagne, le comte d'Anjou et le comte de Flandre. Heureusement, Constance meurt en 1034 et Henri vient à bout de ses adversaires. Mais ce n'est pas sans amputer son domaine ; il donne à Robert le Diable le Vexin français et à son frère Robert le Duché de Bourgogne. Son principal adversaire Eudes II ne désarme pas, et il s'adresse au plus jeune frère du roi, Eudes, pour former une nouvelle coalition. Cependant elle tourne à l'avantage du roi avec la prise de Sens, la capture de son frère Eudes et la conquête de la Touraine par le comte Geoffroy-Martel.
Mais l'alliance de Henri I et des normands finit par se rompre. Parti en Terre Sainte, Robert le Diable confie au roi son bâtard, futur Guillaume le Conquérant, et après sa mort en 1031, le roi aide Guillaume à vaincre les barons normands à la bataille de de Val-ès-Dunes en 1047. Cependant la Normandie est trop puissante et un conflit éclate entre le roi et Guillaume.
En 1053, le roi noue contre Guillaume une vaste coalition avec l'Anjou, la Bourgogne, l'Auvergne, la Champagne et l'Aquitaine. Le roi essuie une défaite à Mortemer en 1054, puis une autre à Varaville en 1058, ce qui consolide la Normandie. Bien que Henri I fut un roi pieux et irréprochable au niveau de sa vie religieuse, il se heurta à une papauté voulant purger l'Eglise des pratiques simoniques (trafic d'objets sacrés, de biens spirituels ou de charges ecclésiastique), et de réformer l'image des clercs.
L'hostilité du roi pour la papauté s'explique par les liens privilégiés de cette dernière avec Conrad II l'empereur germanique. Conrad ayant acquit le royaume de Bourgogne pour son fils (1039), le roi obtient en compensation de conserver un pouvoir nominal sur ce royaume. Après l'échec en 1044 d'un vassal de l'empereur Henri III, le Duc Godefroy encouragé par le roi n'hésite pas à faire de grands préparatifs militaires en 1046. Il réclame en "vertu de son droit héréditaire" le Palais d'Aix-la-Chapelle et le royaume de Lorraine. Mais faute de moyens réels, ces menaces restent sans lendemain.
Après la mort de sa fiancée, fille de Conrad II, le roi épouse en 1043 Mathilde de Frise, la fille de Henri III, mais elle meurt sans héritier après un an de mariage. Henri I décide de chercher une "lointaine princesse", et il envoie Roger II, l'Evêque de Châlon à Kiev. Il lui ramène Anne, la fille du grand Duc Jaroslav le Boiteux, qu'il épouse et fait sacrer à Reims en 1059. Elle lui donne l'année suivante le futur Philippe Ier, qui est sacré à Reims en 1059.
Le bilan territorial de Henri I est plutôt négatif ; il perd le Duché de Bourgogne et le Vexin français, et ce n'est pas l'acquisition du Comté de Sens 1055 qui compense cette perte. Mais il réussit à asseoir son pouvoir, comme lorsqu'il contraint en 1056 son allié Geoffroy-Martel à restituer le Vendômois à Foulques l'Oison. La dynastie Capétienne commence à s'affermir, malgré sa faiblesse intrinsèque, que la ténacité des capétiens à venir transformera en autorité incontestable.


Philippe Ier (970 - 1031)


Louis VIII Philippe 1er

Philippe 1er Philippe succède à son père à l'âge de sept ans, mais c'est sa mère Anne de Kiev, qui lui avait donné le jour en mai 1059, qui exerce la régence. Sa mère l'a appelé Philippe en l'honneur de Philippe de Macédoine, dont Anne prétendait être une de ces descendantes., mais afin de pouvoir se remarier avec le comte de Valois, Raoul, Anne donne la régence à l'oncle de son fils, le comte de Flandre Beaudoin V.
Déclaré majeur à quatorze ans, Philippe montre très tôt un sens aigu de la politique. Il a tirer la leçon de la perte de la Bourgogne cédée avec beaucoup de légèreté par son oncle Robert. En 1066, le Duc de Normandie, Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre, et pour se garder de ce trop puissant voisin, Philippe conclu des alliances avec la Flandre et l'Anjou. Il agrandit également le domaine royal en s'emparant d'une partie du Vexin, qui deviendra le Vexin Français.
On décrit Philippe Ier comme un monarque brutal, vicieux et sans scrupule, trafiquant les évêchés et les abbayes, allant même jusqu'à arrêter les marchands forains pour se procurer de l'argent.. En 1072, il épouse Berthe, fille de Florent Ier de Hollande et nièce de Robert de Frison.
Les débuts de son règne avaient été heureux et profitant des démêlées qui avaient éclaté entre Geoffroy le Barbu et Foulques le Réchin neveux et héritiers du comte d'Anjou, Geoffroy Martel, Philippe obtint de Foulques la cession de Château -Landun et du Gâtinais, réunissant ainsi ses domaines de la vallée de la Seine à ceux de la Loire.
Pour affaiblir la puissance de Guillaume le Conquérant, Philipe s'efforce de dresser Guillaume le Roux, contre son père Guillaume le Conquérant. Les Normand ayant attaqué le Vexin Français, Philippe réussit à les vaincre, surtout grâce à la mort, survenue entre temps de Guillaume le Conquérant. Philippe aurai dit en se moquant de l'embonpoint de Guillaume le Conquérant : « Quand donc ce gros homme accouchera-t-il ?» Ce à quoi Guillaume aurai répondu :« J'irai à Paris faire mes relevailles avec 10 000 lances en guise de cierges !» En effet, il ravagea l'île de France , incendia Mantes et ne fut arrêté que par la maladie qui l'emportât en 1087. En 1088 Philippe pousse également Robert Courteheuse, le nouveau duc de Normandie à s'insurger contre son propre frère, Guillaume Le Roux qui à ceint la couronne d'Angleterre.
En 1092, Philippe, répudie Berthe de Hollande, sous prétexte qu'elle est sa parente à un degré prohibé par l'Eglise. Philippe enlève alors Bertrande de Montfort, l'épouse de Foulques le Réchin, comte d'Anjou, et il l'épouse le 15 mai 1092. Comme l'Eglise n'avait ni prononcé la dissolution du mariage de Philippe et de Berthe ni, de Foulque et de Bertrande, le pape Urbain II prononce excommunions ssans. sans parler du courroux du frère de Berthe , le comte de Flandre, et celui encore pire du comte d'Anjou.
Le pape Urbain II, que les exactions envers les biens de l'Eglise et surtout ses frasque conjugale qui ont grandement exaspérés le pontife qui prononce l'excommunions de Philippe. Le Pape lève la sentence mais après l'enlèvement de Bertrande, le Pape prononce une nouvelle excommunions.
Louis le fils aîné de Philippe est couronné en 1089 et est associé à la gestion des affaires du royaume de France, malgré l'opposition violente de Bertrande, qui aurait voulu assurer l'héritage royal à Philipe et à Florus, les fils qu'elle avait donnés au Roi. Louis fut obliger, pour se soustraire à la vindicte de sa belle-mère, d'aller chercher refuge en Angleterre. Il revint en France dès 1101, et à partir de ce moment gouverna réellement. Son père, Philippe Ier, laissant à son fils le soin de gouverner, ne songeât plus qu'à faire bonne chère et il mourut à Melun en 1108


Louis VI le Gros 1080 - 1137)


Louis VIII Louis le Gros

Après la mort de son père, Louis VI est rapidement sacré le 3 août 1108 à Orléans, car sa marâtre Bertrade qui a déjà tenté de l'empoisonner, essaye de placer son fils Philippe de Mantes sur le trône. Heureusement, Louis VI qui gouverne officieusement depuis près de dix ans, n'a aucun mal à s'imposer.
Sous le règne de son père, le roi avait commencé à débarrasser le domaine royal des seigneurs pillards.
Mais la tâche est rude car certains de ces seigneurs sont très puissants. L'un d'eux, Hugues du Puiset, qui au dire de l'Abbé Suger "dévorait toutes les terres ecclésiastiques du pays, ne fut éliminé au combat qu'en 1118, après que son château fut pris et brûlé trois fois. Un autre, Thomas de Marle, était en plus une brute sanguinaire, et il faut attendre 1130 pour qu'il soit tué dans son château de Coucy. On ne saurait compter toutes les batailles que le roi eu à soutenir pour venir à bout de ses pillards. Ce qui prouve qu'avant de devenir Louis Le Gros, le roi n'ait pas rechigné au combat. Par ailleurs, lors des premières années de son règne, son surnom était Louis l'éveillé.
Mais le roi ne se contente pas d'assurer la sécurité en son seul domaine. Il tente de nuire à l'indépendance des grandes baronnies. Dès 1109 il intervient en Bourbonnais pour stopper la rébellion d'Aimon II (Vaire-Vache) qui après avoir dépouillé Archambaud, son neveu, refuse de comparaître devant la justice royale. Il pousse même en Auvergne à la demande de l'évêque de Clermont persécuté par Aimery, le comte d'Auvergne, où il brûle Montferrand en 1126 pour l'obliger à se plier à sa justice. Roi d'Angleterre et duc de Normandie depuis 1100, Henri I de Beauclerc, le plus jeune des fils de Guillaume le Conquérant, était le plus grand ennemi du roi. Dès 1109 commencent les hostilités. Les barons normands se divisent, mais cela n'empêche pas Louis VI de signer un traité qui donne à Henri I la suzeraineté sur le Maine et la Bretagne en 1113.
Cela explique que le roi ait toujours soutenu Guillaume Cliton, fils de Robert Courteheuse, surtout après la défaite de Brémule le 20 août 1119. Pour condamner son ennemi, le roi fait appel au pape Calixte II. Mais ce dernier ne propose qu'une trêve que le roi est dans l'obligation de signer.
Le 25 décembre 1120, tout les héritiers directs de Henri I périssent lors de la catastrophe de la Blanche Nef. En 1124, Henri I fait appel à son gendre l'empereur Henri V pour s'allier contre Louis VI, mais l'empereur meurt en 1127. Le roi d'Angleterre a alors l'idée de remarier sa fille à Geoffroy le Bel, dit Plantagenêt, héritier du fief angevin. De plus, Guillaume Cliton décède en 1128 ce qui affaiblit le poids du roi de France face au souverain anglais. Mais Henri I meurt en 1135.
Louis VI choisit successivement deux clercs pour le conseiller : Etienne de Garlande et Suger. On pourrait penser qu'il s'agit d'un gage de paix avec l'église, mais il n'en est rien. Étienne de Garland pratiquait tout autant le cumul des bénéfices et des fonctions que le népotisme. Certes le roi s'appuya sur le clergé qui avait aussi besoin de sa protection pour dompter les châtelains.
Mais il traita brutalement plusieurs évêques, et n'hésita pas à affirmer la supériorité de la justice royale sur la justice d'église lors d'un conflit avec l'évêque de Paris. En revanche, il s'allie à la papauté, quitte à garder son indépendance, comme en 1113 quand le pape voulut doubler l'évêché de Noyon-Tournai, et surtout quand Calixte II voulut en 1121 accorder la primatie des gaules à Lyon au détriment de Sens. Quatre papes vinrent en France sous le règne de Louis VI, et quand un schisme éclata en 1130, le roi soutint Innocent II le pape légitime, contre Anaclet II.
Après avoir fait annuler son mariage avec Lucienne de Rochefort pour non consommation, le roi épouse en 1115 Adélaïde de Savoie qui lui donne huit enfants, dont l'héritier Philippe qui est sacré en 1128. Mais ce dernier meurt en 1131 et est remplacé dans l'année par son frère Louis, sacré à Reims par Innocent II. Le roi conseillé par Suger négocie avant sa mort, le 1er août 1137, le mariage de Louis avec la fille du Duc d'Aquitaine Guillaume X, qui n'est autre que la fameuse Aliénor d'Aquitaine.
Bien que Suger ait probablement exagéré ses éloges, Louis VI peut être considéré comme le premier grand roi de France. Il agrandit le domaine de plusieurs châtelleries d'Ile de France et du comté de Corbeil, de plus il pacifie le domaine royal et améliore son administration. Le mariage qu'il organise entre son fils et Aliénor d'Aquitaine est une brillante manoeuvre pour étendre le pouvoir de la France, bien qu'il ne pouvait en deviner l'issue désastreuse.
Louis VI avait coutume de dire : "Quelle misérable condition est la nôtre de ne jamais savoir et pouvoir tout ensemble ! Jeune, si j'avais su, et vieux, si je pouvais, j'aurais conquis bien des royaumes !"


Louis VII le Jeune 1080 - 1137)


Louis VIII Louis VII le Jeune

Dès le début de son règne, Louis VII provoque la colère de Saint Bernard pour s'être montré hostile en 1141 à l'élection de l'évêque de Poitiers. La même année il tente d'imposer Cadurc, son chancelier, à l'archevêché de Bourges, contre le candidat du pape, Pierre de la Châtre. L'affaire se complique quant Pierre de la Châtre se réfugie chez le comte Thibaud de Champagne, dont la nièce avait été répudiée par son mari Raoul de Vermandois, qui épousa la soeur d'Aliénor d'Aquitaine.
Le pape Innocent II ayant déclaré cette union nulle, et Thibaud de Champagne ayant obtenu son interdit sur les terres de Raoul, le roi en représailles envahit en 1142 la Champagne. Et après l'incendie de Vitry, le roi se jugea responsable de la mort des trois mille personnes brûlées vives dans l'église. Il faut attendre le nouveau pape Celestin II pour que en 1143 le roi s'incline : Pierre de la Châtre réintégra son évêché et Raoul de Vermandois reprit sa première femme.
Le 25 décembre 1145, le roi annonce à Bourges son départ pour la croisade, probablement pour se faire pardonner les morts de Vitry. La chute d'Edesse en 1145 rend indispensable la deuxième croisade. Prêchée en 1146 par Saint Bernard, elle est conduite par l'empereur Conrad III et Louis VII. Par ailleurs, afin de mieux surveiller sa femme Aliénor d'Aquitaine, Louis VII a le tord de l'emmener avec lui. Mais rapidement il y a mésentente entre le roi et l'empereur, et après la défaite de Pisidie en janvier 1148, les français s'embarquent pour Antioche. Et à Antioche, la reine retrouve son oncle Raymond de Poitiers avec lequel on l'accusa d'entretenir des relations interdites. Si bien que après l'échec militaire de la croisade devant Damas, et les doutes émis par Aliénor sur la validité de son mariage pour cause de consanguinité, les époux regagnent la France en 1149 sur des bateaux différents.
Pendant l'absence du roi Suger administre sagement le royaume, et dès son retour, il conseille à Louis VII de ne pas répudier Aliénor. Mais l'Abbé Suger meurt en 1151, et le 21 mars 1152 le concile de Beaugency reconnaît la nullité du mariage royal. Moins de deux mois plus tard, Aliénor épouse à Poitiers Henri Plantagenêt comte d'Anjou, du Maine, de Touraine, et duc de Normandie. Il deviendra deux ans après roi d'Angleterre sous le nom de Henri II.
Pour avoir contracté le mariage sans sa permission, Louis VII déchu Henri Plantagenêt de ses fiefs français en 1152. Mais, malgré l'alliance de quelques vassaux, il manque de moyens réels pour faire exécuter sa sentence. Louis VII renonce en échange de deux mille marcs à l'Aquitaine et impose à son royaume en 1155 la "paix du roi". En 1156, le roi d'Angleterre lui rends hommage pour ses fiefs français et en 1158 un traité d'amitié est signé entre les deux rois. Le jeune fils de Henri est fiancé à la fille de Louis qui apporte en dot le Vexin normand.
Mais la querelle reprend entre la France et l'Angleterre quant Henri II prétend obtenir l'hommage de Raymond V comte de Toulouse. En juin 1159, il pénètre en Languedoc et s'empare de Cahors, mais devant l'intervention de Louis VII pour défendre Toulouse il se retire. Pendant que le roi combat à Toulouse, trois de ses châteaux proche de Paris sont livrés aux mains de l'ennemi, et après le mariage forcé entre sa fille et Henri le Jeune, il jure d'une trêve avec l'Angleterre à Chinon en 1160.
Hormis les problèmes avec l'Angleterre Louis VII doit faire face à un autre ennemi. Frédéric Barberousse, l'empereur d'Allemagne depuis 1151 était devenu l'allié du roi d'Angleterre, et tentait de détourner certains vassaux du roi de France. Pour lui résister, Louis après la mort de sa deuxième femme en 1160, Constance de Castille qui lui donne une fille, épouse Adèle de Champagne. Le roi est fondamentalement opposé à l'Empereur car il reconnaît en accord avec Henri II un autre pape. Mais en 1165 ils signent le traité de Vaucouleurs avec comme objectif l'extermination des brabançons.
En 1167, les hostilités reprennent entre Louis VII et Henri II. Le roi de France veut réconcilier le roi d'Angleterre et son chancelier et archevêque de Cantorbéry Thomas Becket, qui s'était réfugié en France depuis 1164. Mais quant ce dernier rentre en Angleterre il se fait assassiner, ce qui contribue à rehausser le prestige de celui qui l'avait accueillit. Si bien que de nombreux évêques et abbés demandèrent à Louis VII protection.
A l'instigation d'Aliénor, son ancienne épouse, Louis VII choisit de soutenir les fils d'Henri II, Henri le Jeune, Richard et Geoffroy dans la lutte contre leur père. Mais la révolte échoue en 1174, Aliénor est emprisonnée et un nouvel accord décide du mariage d'Adélaïde, fille de Louis VII avec Richard, fils de Henri II. Mais la lutte reprend pourtant en 1177, lorsque Henri II prétend faire valoir ses droits sur l'Auvergne. La situation est critique pour le roi de France qui est sauvé par l'intervention du légat pontifical qui menace l'empire angevin d'interdit si la paix ne se signe pas. Elle est signée le 11 septembre 1177 à Nonancourt. Le 1 novembre 1179 Louis VII fait sacrer son fils Philippe à Reims. Mais frappé d'hémiplégie, le roi ne peut assister au sacre, et meurt le 18 septembre 1180 à l'abbaye de Saint-Port.
Le règne de Louis VII apparaît comme bénéfique avec le développement des villes qu'il favorisa plus que son père, et aussi la multiplication des églises (comme la construction de Notre Dame de Paris qui débute en 1163). En fait le principal reproche des historiens à l'égard de Louis VII c'est la répudiation d'Aliénor d'Aquitaine, bien que pour d'autre ce serait plutôt une bonne chose, car les possessions d'Aliénor n'ont rien apportés de bon à Henri Plantagenêt. De plus, face à Henri II, son principal ennemi, son effacement eut à la longue plus d'effet que la fougue du souverain anglais, que son fils Philippe II allait réussir à abattre.


Philippe II Auguste (1080 - 1137)


Louis VIII Philippe II Auguste

C’est à l’âge de quinze ans que Philipe accède au pouvoir après le décès de son père survenu le 11 septembre 1180. Il a été sacré à Reims le 1er novembre 1179, et comme depuis Hugues Capets, son père l’avait associé au trône. Sa mère Adèle de Champagne, la troisième épouse de son père, lui à donné le jour le 21 aout 1165. Il reçu le surnom de Dieudonné, son père désespérant d’avoir un fils. Pendant toute le Moyen âge, on l’appellera le « Conquérant ».
D’un caractère indépendant, Philippe fait savoir et comprendre à ses oncles et surtout à l’archevêque de Reims qu’il n’acceptera aucune tutelle. Avec l’appuis du comte des Flandre, Philippe d’Alsace, il conclut un pacte dont une clause secrète prévoit son mariage avec Isabelle de Hainaut , la nièce du comte. De ce mariage naître le futur Louis VIII
Les premiers succès militaires du Jeune Roi consacre son prestige et sa popularité. Par l’Accord d’Amiens, Philippe inaugure sa politique d’annexassions qui lui permettra, au cours de son règne de quadruplé le domaine royal. Par cet accord, les villes d’Amiens, Montdidier et Roye font désormais partis du royaume de France.
En 1187 par le traité de Châteauroux assure à Philippe de nouvelles places fortes, mais marque également le début des hostilités entre son plus puissant vassal en personne de Henri II Plantagenet, le puissant duc d’Aquitaine et possesseur de plus de la moitié de la France. A la suite de la capitulation de Balla, Philippe recouvre le comté d’Auvergne, de Graçay, d’Issoudun et de Châteauroux. En mars la Reine isabelle décède. Philippe épousera ensuite, en 1193, Ingeborge de Danemark, mais dès la première nuit il éprouve une telle répulsion pour celle-ci qui n’aura de cesse que de faire annuler cette union. Il épousera alors Agnès de Méran. En 1190, Philippe et Richard Cœur de Lion, et l’Empereur Frédéric Barberousse , s’embarquent pour la troisième Croisade. Philippe avait soutenu Richard dans le conflit qui l’opposait à son père, Henri II, le feu roi d’Angleterre, mais en terre sainte une brouille séparera les deux jeune roi et Philippe II si il s’illustre lors de la Prise de Saint Jean d’Acre, tombe malade et décide de rentrer au plus tôt en France, surtout pour faire valoir ses droits sur l’Artois et le Vermandois auprès de Baudouin VIII.

La mort de Robert
Philppe Auguste
Note

En 1192, avec la complicité de Jean Sans Terre, le frère de Richard, Philippe occupe le Vexin normand ainsi que des comtés D’Aumale et d’Eu. Richard, inquiet pour ses possessions décide lui aussi de rentrer en France, mais il est fait prisonnier sur le chemin de retour et livré à Henri IV, l’empereur d’Allemagne.
Après avoir payer sa rançon il accourt en France pour se venger de Philippe qu’il soupçonne d’avoir fait prolonger sa captivité, et à Fréteval, Richard, en lion déchainé défait l’ost du roi de France et mais la main sur tous les bagages de Philippe, y compris les archives royale ainsi que le Sceau Royal. La Mort de Richard devant le siège de Châlut délivre Philippe de son pire ennemi mais pose le problème de la succession au trône d’Angleterre. Jean Sans Terre, le frère de Richard tente de s’accaparer la couronne mais Philippe lui oppose Arthur de Bretagne issu d’une branche postérieur à Celle de Jean.
En 1200, Philippe accepte de reconnaître Jean comme roi légitime d’Angleterre, mais Jean doit céder à la France le Vexin et le Pays d’Evreux. La Paix du Goulet stipule également que le fils de Philippe, le futur Louis VIII épousera Blanche de Castille, la nièce de Jean Sans Terre.

La mort de Robert
Le Louvre de Philppe Auguste

Cette même année le pape Innocent III lance l’interdit sur la France car il refuse de reconnaître la validité du mariage de Philippe avec Agnès de Méran. Le roi se sépare donc d’Agnès, mais sans pour autant reprendre Ingeborge qui assigne à résidence surveillée et le plus loin possible.
En 1202, gravement lésé par Jean Sans Terre, les Lusignan demande à leur suzerain Philippe de défendre leurs droits. Traduit devant « La cour de France », le roi d’Angleterre refuse de comparaître. Philippe lui confisque tous ses fiefs français, il se réserve la Normandie et offre le reste à Arthur de Bretagne. Jean réagit vigoureusement en attaquant Arthur qu’il fait mettre à mort à Rouen. Philippe se lance alors à la poursuite de Jean et lors de la prise de Rouen, Philippe se rend maître de la Normandie. Le roi occupe alors l’Anjou et le Poitou.
En 1213, Jean Sans terre est excommunié par le Pape à la suite de démêlé avec les principaux évêques d’Angleterre. Philippe envoi alors son fils Louis, prendre la couronne d’Angleterre, mais Jean sentant le danger fait de suite allégeance au Pape.
Jean tente alors de former une coalition avec des vassaux et des princes étranger révolté contre Philippe II. Pour le roi de France, se sera trois grandes victoires. La bataille de Muret où Philippe défait Pierre II d’Aragon ; celle de la Roche aux Moines contre Jean Sans Terre alliés aux Gascons, et surtout celle du 27 juillet 1214 à Bouvines contre le roi d’Angleterre et le comte de Flandre.
Depuis septembre 1222, le roi est malade, une fièvre tenace le tient alité. Le 11 juillet, au château de Paci sur Eure, le roi se sentant mieux s’offre un grand banquet et le lendemain, il faut lui administrer les derniers sacrements. Philippe veut être ramené à Paris, il ne dépassera pas Mantes où meurt le 14 juillet 1223.


Louis VIII le Lion (1223 - 1226)


Louis VIII Louis VIII le Lion

C’est le 6 aout 1223, que Louis VIII est sacré à Reims. Il est le seul fils qu’Isabelle de Hainaut à eu avec son père Philippe Auguste. Il s’est marié en avec Blanche de Castille et de leur union naitra douze enfants. A son avènement Louis à déjà une belle carrière militaire qui lui a valu le surnom de Lion. Il a faillit envahir l’Angleterre en 1213 et en 1214, il a remporter la victoire de La Roches aux Moines , et après Bouvines, il a poursuivit Jean Sans Terre jusqu’aux portes de Londres. En 1215, les barons anglais lui ont même offert la couronne d’Angleterre, mais le Pape l’a finalement attribué à Henri III.
C’est en 1225, que débute la croisade des « Albigeois ». C’est la triste et terrible épopée Cathares qui entraine Louis VIII dans le Midi. Il enlève Avignon et par Arles et Tarascon , s’en vient dans le Languedoc, recevant la soumission des villes révoltées. Désormais le domaine royale s’étend du Rhône jusqu’à la Méditerranée.
En octobre, le roi fatigué, remonte vers Paris. Le 8 novembre 1226, la dysenterie l’emporte au château de Montpensier


Saint Louis IX (1214 - 1270)


Saint Louis Saint Louis

Ainé des cinq fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, Louis IX nait à Poissy en 1214 et décède à Tunis en 1270, Roi de France 1226-1270. Il régna d’abord sous la régence de sa mère (1226-1236). L’éducation reçue de la régente marqua profondément Louis IX : elle alliait les pratiques de piété et les œuvres de charité à un apprentissage très sérieux du métier royal, des lettres à l’art du combat. Elle fit du jeune roi le modèle du chevalier chrétien, bon cavalier et vêtu selon son rang, aussi capable de disputer de théologie que de conduire une armée, sachant imposer aux barons sa volonté après avoir lavé les pieds des pauvres.

Note

C’est un souverain énergique et scrupuleux qui joue dans la construction de la monarchie française un rôle décisif, c’est aussi le vainqueur de Taillebourg, le constructeur de la Sainte-Chapelle, n’en serait pas moins, le petit fils de Philippe Auguste et le grand père de Philippe le Bel. Il est certainement l’un des « grands Capétiens », peut-être le plus grand. La reine Blanche exerça jusqu’à sa mort, survenue en 1252, son influence sur le gouvernement d’un royaume dont elle fut encore régente pendant la croisade, la jeune reine Marguerite de Provence, que Louis IX épousa en mai 1234 et qui lui donna onze enfants, fut tenue à l’écart du pouvoir par un roi peu désireux de voir les intérêts de la maison de Provence interférer dans la politique française.
# Saint Louis n’hésitait pas à recourir à la force, il ne concevait celle-ci que comme un moyen de recherche la paix et la justice politique dans le respect du droit de chacun et même du droit de ses adversaires.
Il ne renonçait pas à convertir par les armes l’infidèle et promulguait des ordonnances qui asservissaient les Juifs et les privaient de leurs moyens d’existence et de leurs possibilités de vie cultuelle. Il faisait parfois passer les intérêts matériels de la couronne après le respect du bon droit. Il ne craignait pas de s’opposer au pape et aux évêques de France afin de faire respecter ses prérogatives propres et son indépendance politique et financière. Mort de la peste à Tunis le 25 aout 1270, Louis IX fut immédiatement vénéré comme un saint. Le pape Boniface VIII le canonisa le 11 aout 1297, cette décision de circonstance avait été préparée par une longue enquête et un véritable procès de canonisation.
Sa réputation d’intégrité et de vertu lui valut l’estime universelle et fit de lui en plusieurs occasions l’arbitre de l’Europe chrétienne.


Philippe III le Hardi (1187 - 1226)


Philippe III le Hardi Philippe III le Hardi

Le 25 aout 1270, Louis IX vient de mourir en terre étrangère dans la ville de Tunis ravagée par la peste qui à eu raison du roi. Son fils Philippe, alors âgé de vingt cinq ans est lui aussi atteint par la maladie mais sa robuste constitution lui permettront de survivre à l’hécatombe qui ravage le camp des Français à Carthage. C’est son oncle , Charles d’Anjou qui dirige les négociations afin que les croisés puissent rentrer en France, le jeune roi, affaibli par la maladie et par l’abattement causé par le décès de son père le rendre bien incapable de prendre une quelconque décision.
Le voyage de retour sera un enfer, un tempête terrible, accidents et le décès de la jeune reine Isabelle d’Aragon enceinte d’un cinquième enfant tout faire de ce retour une terrible épreuve pour le jeune roi. C’est à la tête d’un cortège funèbre que Philippe, brisé de douleur rentre dans Paris le 20 mai 1271. Le 15 aout de cette même année à Soisson, que le roi sera sacré. En octobre, la mort de son oncle Alphonse de Poitiers, malgré les prétentions d’Henri III d’Angleterre, permet à Philippe d’annexer au domaine royal le Poitou, l’Auvergne et le comté de Toulouse.
Philippe III se remarie avec Marie de Brabant, une princesse d’une brillante culture qui exercera sur le caractère influençable du roi un considérable ascendant. En 1274 le roi rachète le comté de Nemours mais à la demande du concile de Lyon, il doit se défaire de la moitié du Comtat Venaissin au profit du Pape.

Note

Le second fils de Philippe est fiancé à une enfant de quatre ans, Jeanne de Navarre, dont le père vient de mourir et dont la mère, Blanche de France est venue se réfugié auprès de roi de France. Louis, le fils aîné que Philippe a eu Isabelle d’Aragon meurt et c’est son frère Philippe qui devient l’héritier du trône. En 1280 la Castille et l’Aragon s’allient contre le roi de France qui soutient les prétentions sur la Sicile de son oncle Charles er d’Anjou. Le Lundi de Pâques de l’an 1282, les cloches de Vêpres donnent le signal du massacre des Français par les Siciliens, soutenus par Pierre III d’Aragon. Après ces « Vêpres Siciliennes », le Pape Martin IV, suzerain de Sicile avait réagi vigoureusement et avait proféré l’anathème su le roi d’Aragon. Il l’avait dépossédé de toutes ses terres et les avait données à la France en réparations au futur roi, Philippe le Bel. Il ne restait plus qu’a faire passer la donation dans les faits et d’aller conquérir l’Aragon.
En février 1274, une assemblée de la noblesse et du clergé désigne comme roi d’Aragon, non pas Philippe, mais son frère Charles, comte de Valois, âgé de quatorze ans. Les préparatifs de la guère dureront jusqu’en mars 1285 mois où l’ost de France sous la commande du roi le roi se met en route pour le Midi. Le 27 juin, après une longue et pénible marche le troupes royales mettent le siège devant Gérone, la première grande ville au-delà des Pyrénées. Les Français périront par milliers sous les traits des assiégés d’abord, sous les piqures des moustiques ensuite, qui leur transmettent la malaria. L’expédition n’a plus de sens et le 4 septembre 1285, l’ost reprend le chemin des Pyrénées. Peu de jour après le roi, qui lui aussi a contracté la maladie, peut tout juste se trainer à Perpignan où il meurt le 5 octobre. Sa dépouille sera transporté de Perpignan jusqu'à Narbonne où on l'a fit bouillir dans de l'eau et du vin, afin de séparer les chairs, qui furent enterrées à Narbonne, des os qui furent rapportés à Paris.


Philippe IV le Bel (1314-1316)


Philippe IV le Bel Philippe IV

Le 5 octobre 1285, Philippe le Hardi, décède à Perpignan, c'est donc son second fils Philippe IV qui monte sur le trône de France. Marié 1284 avec Jeanne de Navarre, avec laquelle il était fiancé depuis l'âge de 7 ans alors que Jeanna n'en avait que 4; Philippe le Bel sera confronté tout au long de sa vie à la Papauté, à la Flandre et aux finances. Edouard Ier vient de se reconnaitre vassal du roi de France en ce qui concerne les possessions Anglaises d'Aquitaine. En 1293, un conflit éclate entre les pécheurs Bretons qui sont français et les pécheurs Gascons qui sont anglais, et devant la menace d'une guerre avec l'Angleterre, et après de très longues tractations, Isabelle, la fille ainée de Philippe le Bel, épouse Edouard II d'Angleterre. Pour faire face à ses besoins financiers, et après une première dévaluation, Philippe instaure une sorte d'impôts sur les revenus appelé «Les subsides». Cet impôt devant être payé par tous y compris par le clergé provoquera le courroux du saint siège qui tire d'important revenue des ses possession en France Le Pape promulguera une première bulle décrétant la supériorité du pouvoir spirituel du pape sur la supériorité temporel des roi. En 1296 la Guy de Dampierre comte de Flandre se rebiffe contre son roi pour faire alliance avec le roi d'Angleterre. La même année, les ennuis de Philippe commencent avec la papauté à 'occasion de la décimes imposée au clergé.
A continuer


Louis X le Hutin (1314-1316)


Louis_X_le_Hutin Louis_X_le_Hutin

C'est l'ainé des enfant de Philippe le Bel, et c'est donc lui qui succède à son père, bien que sa santé soit fragile. Surnommé le Hutin (querelleur) il vient de faire enfermé sa femme, Marguerite de Bourgogne, à château Gaillard. Celle ci ayant été convaincu d'adultère dans le scandale de la Tour de Nesle et le roi la répudiée. La noblesse de France ayant perdu de son influence
auprès du roi au profit des légistes entraine Louis dans une réaction contre ceux-ci. Louis doit faire face au Mouvement des chartes, protestation contre l''impôts exigé pour l'Ost de Flandre de 1315. Ce mouvement contestataire s'est pratiquement étendu à toute la France, les commune exigeant en contrepartie de ce nouvel impôt des chartes de franchisse, de droit, de coutumes et de liberté. Afin de pouvoir se remarier, le roi fait assassiné son ex-épouse Marguerite de Bourgogne et il épouse Clémence de Hongrie.
Le 5 juin 1316 le roi meurt au château de Vincennes, laissant sa femme Clémence de Hongrie enceinte de cinq mois.


Jean Ier(1316)


Jean_Ier

Cet enfant, né roi est le fils de Louis X le Hutin et de sa seconde épouse, Clémence de Hongrie. Celle-ci était enceinte de cinq mois, lorsque son mari décède. Jean Ier aura le règne le plus court de notre pays, il né à Paris le 15 novembre 1316 et meurt le 19 de ce même mois après quatre jour de règne !
Afin de veiller et de protéger la veuve du roi et surtout sur l'enfant à naitre la personne chargée de cette très haute fonction se désigne sous le terme de "curateur au ventre" !

Remarque : si on en croit, Maurice Druon dans sa célèbre saga "Les Rois Maudit" Jean Ier aurait été subtilisé et remplacé par un bébé le jour de son baptême.
En 1356, un italien de Sienne se présenta devant le roi de de Hongrie, et prétendra être Jean Ier qui ne serait pas mort mais échangé par crainte d'une élimination par la comtesse Mahaut d'Artois. Le roi de Hongries le crut et l'aida à lever une armée et aussi d'aller trouver le Pape Innocent VI en Avignon. Celui-ci se montra moins crédule, combattit le prétendu roi et le fit enfermer à Naples ou il mourut en 1363.


Philippe V le Long( 1293-1322)


Louis_X_le_Hutin Philippe_V_le_Long

Second fils de Philippe le Bel, il doit son nom à sa grande taille et à sa maigreur, il est sacré roi à Reims en Janvier 1317 suite à la mort de son frère Louis X le Hutin et surtout après la mort de Jean Ier, l'enfant que portait Clémence de Hongries, l'épouse de son défunt frère. Marié à Jeanne de Bourgogne, la seule des trois épouse qui réussit à se disculper dans la fameuse affaire de la Tour de Nesle. Reconnu comme régent à la mort de son frère. Normalement la couronne aurait du revenir de droit Marguerite de Bourgogne, fille de Louis X, mais les légistes déclareront qu'une femme ne peut pas monter sur le trône. Jeanne ne pouvant pas régnée, on la fiancé au cousin du roi, alors qu'elle n'a que six ans. En 1320 le roi d'Angleterre se reconnait comme vassal du roi de France pour ses possessions en Aquitaine. La même année, une révolte paysanne appelée la Révolte des Pastoureaux secoue le pays mais sans inquiété le règne de Philippe. Afin de renflouer le Trésor, le roi s'en prend au changeurs lombard et aux Juifs. Il prend également des mesures drastiques contre les lépreux accusés d'empoisonner les fontaine.
En aout le roi est pris de dysenterie et malgré sa solide constitution il en meurt le 2 janvier 1322.


Charles IV le Bel( 1294-1328)


Louis_X_le_Hutin Charles IV Le Bel

A la mort de Philippe le Long, c’est Charles IV qui monte sur le trône de France en vertu d’un principe qu’il avait lui-même combattu, celui de l’exclusion des femmes à la succession au pouvoir royal. Or Philippe V ne laisse que des filles, c’est donc le frère du roi qui ceint la couronne de France.
En 1307, il a épousé Blanche de Bourgogne, compromise dans l’affaire de la Tour de Nesle est emprisonnée à Château Gaillard. Ce mariage ayant été annulé, le roi épouse Marie de Luxembourg. Charles s’empare de la Guyenne Anglaise, et également, grâce à son oncle Charles de Valois, de l’Agenais. L’épouse de Charles décède en couche en 1324.
En 1325, Charles épouse alors Jeanne d’Évreux qui lui donnera deux filles.
Par l'intermédiaire de la papauté et de la reine Isabelle, Français et Anglais parviennent à un accord en mai 1325: la Guyenne est restituée à Édouard II, mais les officiers du duché seront désormais nommés par le roi de France. De plus Édouard doit venir rendre hommage à Charles IV. Le roi d'Angleterre refuse de se déplacer à Paris, et envoie à sa place son fils le prince Édouard, qu'il titre duc d'Aquitaine.
Charles profite alors de l'absence de son rival pour imposer de nouvelles conditions à son jeune fils. Le prince Édouard récupèrera bien la Guyenne, mais amputée de l'Agenais. Furieux, Édouard II désavoue son fils et dénonce le traité modifié. Charles le Bel riposte en confisquant une nouvelle fois le duché.
En parallèle à ces négociations, le voyage d'Isabelle, la fille de Philipe le Bel, sur le continent prend un tour scandaleux. Celle-ci en effet affiche ostensiblement une relation avec Roger Mortimer, l'ennemi juré du roi d'Angleterre et ses favoris les Despenser. Très vite, la « Louve de France », comme l’a désigne Maurice Druon, et son amant s'allient dans le but de renverser ces derniers puis de prendre le pouvoir. Charles IV se retrouve alors dans une situation difficile en étant assailli par les réclamations d'Édouard II, qui exige le retour de son épouse.
Il est finalement contraint de demander le départ des deux amants. Ceux-ci, réfugiés en Hainaut, montent une expédition et débarquent en Angleterre en septembre 1326. Aidés par une révolte des barons du royaume, Isabelle et Mortimer éliminent les Despenser et déposent Édouard II, qui sera assassiné quelques mois plus tard. Le 25 janvier 1327, le duc d'Aquitaine est proclamé roi sous le nom d'Édouard III.
Reste à régler l'affaire de Guyenne. Isabelle signe le 31 mars 1327 le traité de Paris très défavorable à l'Angleterre. En effet, si Édouard III recouvre le duché de Guyenne (moins l'Agenais), c'est au prix d'une énorme indemnité de guerre. Mais la mort de Charles le Bel moins d'un an plus tard complique l'application du traité. Le roi meurt le 1er février 1328 dans le château de Vincenne.. En 1327, la paix conclue avec l’Angleterre, Une grande partie de l’Aquitaine fait désormais partie du royaume de France.

Hugues Capet

Pour son élection, Hugues est assuré du concours de l'Archevêque de Reims, Adalbéron qui est le premier prélat du royaume. Ce dernier convoque l'assemblée qui doit élire le roi à Senlis où il fait un discours on ne peut plus éloquent en la faveur de Hugues :
«Nous n'ignorons pas que Charles a ses partisans qui soutiennent qu'il est digne du royaume parce que ses parents le lui ont transmis. Pourtant, si l'on examine la question, on sait que le royaume ne s'acquiert pas par droit héréditaire et que l'on ne doit élever à la royauté que celui qui s'illustre, non seulement par la noblesse de son corps, mais aussi par la sagesse de son esprit, celui que sa loyauté protège et que sa magnanimité fortifie. Choisissez le Duc, le plus illustre par ses actions, sa noblesse et sa puissance militaire...»

Robert II

Robert II est décrit par ses contemporains comme étant un homme séduisant. Grand, belle chevelure, barbe fournie et épaule haute. Mais la caractéristique qui prédomine parmi les témoignages c'est une piété digne d'un moine. Elève de Gerbert à l'école de Reims, il connaît le latin et s'intéresse fortement à la théologie et à la musique. Mais sa générosité et sa piété n'excluent pas une vie privée fortement mouvementée.

le sire de Coucy
Insolent vasal de Louis VI le Gros, le sire de Coucy avait pour devise :
« Roi ne suis, ne prince, ne duc, ne comte aussi : Je suis sire de Coucy »

Philippe Auguste


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Le domaine Royal en 1180

La royauté française a fait sous le règne de ce grand roi, pourtant au nefs si fragiles, un bond impressionnant : le domaine royale a été quadruplé, l’administration a été entièrement réorganisée avec la création des baillis et des sénéchaux. Le commerce a été très fortement développé et le royaume s’est enrichi, et par effet de taxes, les finances royales sont devenues solides. Le trésor royal est gardé au Temple, ce qui permet au roi d’entretenir une armée et de mener à bien ses projets. L’Université de Paris a de nouveaux statuts et la construction du Louvre à commencé. La monarchie étant si bien assurée que plus aucun roi ne fera sacrer son successeur de son vivant.

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Le Domaine Royal en 1477

Saint Louis

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Commandé sous Louis XVIII et réalisé par le peintre A. Leodor, le tableau « Saint Louis rendant la justice sous un chêne » figure aujourd’hui au musée de Versailles

Saint Louis, religieux cordelier et archevêque de Toulouse, fils puîné de Charles le Boiteux. Douze béatifications, «rayons de la gloire éternelle, dit Bollandus, jettent leur céleste éclat sur cette grande maison de France, qui compte cent quatorze rois, sept empereurs, deux cent quatre-vingt-neuf princes souverains, soixante-douze chevaliers morts sur le champ de bataille, et peut seule, parmi toutes les familles royales de l'Europe, faire remonter son origine au-delà des épaisses ténèbres du IXème siècle ».

Pour qualifier le règne de Saint Louis, ont pourrait le résumer ainsi : Paix, Justice, Charité . Le roi a incarné l’idéal chrétien de la façon la plus pur. Le pape Boniface VIII, reconnaissant l’a canonisé le 4 août 1297.


Aigues-Mortes


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Une porte d'Aigues-Mortes

Afin de facilité son départ en Terre Sainte, Louis IX choisit de fonder, ou plus exactement d’agrandir et de renforcer le port d’Aigues-Mortes afin d’éviter, à lui-même et à ses descendants capétiens, d’être forcés de discuter avec l’ennemi. Cette volonté de s’affranchir des bâtons que les seigneurs des régions dissidentes auraient pu vouloir lui mettre dans les roues ne s’accomplit pas sans mal pour le roi.
Rapidement, le problème de l’approvisionnement d’Aigues-Mortes se pose. En effet, le nouveau port n’est sur aucune route commerciale, et subit la concurrence de villes proches comme Nîmes et Montpellier.
Le problème de Nîmes fut réglé de manière rapide par le roi qui au mépris de quelques lois, obligea des personnes de la région à lui vendre, ou simplement à lui céder certaines portions de leurs territoires afin de permettre à Louis IX de détourner les voies commerciales de la ville de Nîmes en direction d’Aigues-Mortes.
Il en fut tout autre en ce qui concerne Montpellier, ville sous domination aragonaise, et davantage prédisposée à résister par la force aux méthodes coercitives de Louis IX. Aussi, ce dernier usa-t-il de méthodes diplomatiques, offrant protection aux grands de la ville, contre un possible empiètement de la couronne aragonaise dans les affaires des Montpelliérains.
Ainsi, en moins de quatre ans, Aigues-Mortes devient le plus imposant symbole de l’autorité des rois capétiens

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L'attentat d'Agnanie

L'attentat d'Agnanie

Anagni est une ville située à quelques lieu de Rome et c'est dans cette cité que le pape Boniface VIII se réfugie avant de promulgué la bulle Super Petri Solio qui prononce l'excommunication du roi Philipe le Bel. La bulle devant être publiée le 8 septembre 1303, dans la nuit du 6 au 7 septembre une petite troupe commandée par Guillaume de Nogaret et Sciarra Colonna pénètre dans les appartements pontificaux et somme le pape de se rendre en France afin qu'il soit jugé et déposé. Le pape met la couronne impériale sur sa tête, la croix dans une main et les clefs de Saint Pierre dans l'autre s'assit sur son trône à l'arrivé des intrus et prononce la phrase suivante : « Voici mon cou, voici ma tête, s'il me faut mourir, trahi comme Jésus Christ, je mourrai pape. » Sciarra Colonna aurai alors voulu gifler le pape et ce serait Nogaret qui l'aurai protéger. Le pape âgé de 86 ans succombera le 11 octobre 1303 à Rome.



















































La Tour de Nesle

Le scandale de la Tour de Nesle



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La Tour de Nesle

Philippe le Bel a quatre enfants, trois fils et une fille, dont trois vont lui succéder au trône de France, respectivement Louis X le Hutin, Philippe V le Long et Charles IV le Bel, qu'il marie avec trois princesses. Sa fille, Isabelle, a épousé Edouard II d'Angleterre.
En 1305, Louis épouse Marguerite de Bourgogne (1290-1315), la fille du duc de Bourgogne ; Philippe épouse Jeanne de Bourgogne, la première fille de Mahaut d'Artois, en 1306; enfin, Charles épouse Blanche de Bourgogne, la deuxième fille de Mahaut d'Artois, en 1308.
Très liées entre elles, les princesses font souffler un vent de gaieté et de charme sur la cour austère du Roi Philipe le Bel.
Leur élégance et leur coquetterie font bientôt naitre une rumeur destructrice. Elles sont soupçonnées de recevoir des jeunes gens. Toutefois, aucune preuve ne vient étayer ces accusations et les princesses poursuivent leur joyeuse vie.
La visite à Paris du roi d'Angleterre Edouard II et de sa femme Isabelle, fille de Philippe le Bel, sonne le glas de leurs beaux jours. Philippe le Bel donne plusieurs fêtes en l'honneur de ses hôtes. Au cours de l'une d'elles, Isabelle remarque que deux chevaliers portent à la ceinture des aumônières semblables à celles qu'elle a offertes personnellement quelques mois plus tôt à deux de ses belles-sœurs, Marguerite et Blanche. Elle s'empresse de signaler les frères Gauthier et Philippe d’Aulnay à son père. Le roi ordonne une enquête qui confirme les faits.
Philippe d'Aulnay est l'amant de Marguerite et son frère Gauthier est l'amant de Blanche. On ne connait aucun amant à Jeanne, mais elle est au moins coupable d'avoir couvert les débordements de ses belles-sœurs. Arrêtés, les frères d'Aunay résistent à la question, puis ils finissent par avouer, suivis de Marguerite et de Blanche.



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Gautier d'Aulney
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Marguerite de Bourgogne

Le 19 avril 1314, Les deux frères sont roués vifs, écorchés vifs, émasculés, épendus de plomb soufré en ébullition, traînés par des chevaux avant d'être décapités puis pendus par les aisselles à des gibets.
Philippe le Bel n'a aucune pitié pour ses brus adultères. Marguerite et Blanche sont tondues, habillées de bure et jetées au cachot des Andelys. Après la mort de Philippe le Bel, Marguerite reste enfermée à Château Gaillard où elle meurt de froid en 13151, même si la légende veut que son mari, devenu Louis X, l'ait fait assassiner peu après son accession au trône.
Compromise dans l'affaire, Jeanne est acquittée, faute de preuves. Elle reste toutefois en résidence surveillée au château de Dourdan. Philippe envisage de la répudier mais il devrait alors rendre la Franche-Comté qu'elle a apportée en dot. Il calcule alors que son « honneur conjugal » ne vaut pas cette perte. En 1316, Philippe V le Long accède au trône après le court règne de Jean Ier le Posthume. Jeanne devient donc reine de France. Philippe lui offre la tour et l'hôtel de Nesle en 1319, soit cinq ans après l'affaire. Après la mort de Philippe V en 1322, elle y installe définitivement sa résidence. Dans son testament, Jeanne de Bourgogne demande que l'hôtel de Nesle soit vendu et devienne un collège.
L'annulation du mariage de Blanche (toujours emprisonnée) est prononcée en 1322, quand son mari, Charles IV, devient roi de France. Elle se retire alors à l'abbaye de Maubuisson, où elle meurt en 1326


Pour la petite Histoire

On raconte que c'est la comtesse Mahaut d'Artois, la mère de Marguerite et Jeannede Bourgogne qui pour venger ses filles aurait empoisonné Guillaume de Naugaret. La décoction mortelle auait été composée d'une queue de couleuvre, d'un crapaud, d'un peu de farine et de grains d'encens.

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La Tour de Nesle à Paris

La fin du règne des capétiens directs


Le règne des Capétiens sera surtout marqué par les croisades qui verront nombres de rois, de chevaliers, de soldats partis en Terre Sainte pour aller délivrer la Ville de Jérusalem. Beaucoup n’en reviendront pas.

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Saint Bernard de Claivaux préchant pour la seconde croisade - Émile Signol -1804 1892

Lorsque le 1er févier 1328, Charles IV décède, il n’a qu’une fille de Marie de Luxembourg qui est morte en couche en 1324. La seconde épouse du roi, Jeanne de France Evreux est enceinte lorsque le roi meurt et elle accouche d’une fille mettant fin à la dynastie des Capétiens directs. Trois candidats son en lice pour la succession au trône de France. Edouard III d’Angleterre, qui est le fils d’Isabelle, la seule fille de Philippe le Bel, et donc le neveux des trois derniers rois. Philippe d’Evreux, roi de Navarre, fils d’une demi frère de Philippe le Bel, et enfin Philippe de Valois, fils de Charles, le frère cadet de Philippe le Bel. Si le fils d’Isabelle est écarté d’office, c’est que sa mère Isabelle à une vie plutôt dissolue en Angleterre avec ses frasque avec son amant Roger Mortimer, et de plus elle est particulièrement détesté dans le royaume de France. C’est par elle que le scandale de la Tour de Nesle est arrivée. Les Juristes de France vont donc interpréter au sens le plus large une très ancienne loi des Francs Saliques : « On ne peut pas transmettre ce que l’on ne possède pas . Une femme ne pouvant monter sur le trône, ne peut donc plus transmettre ce droit. ».

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Arrivée des Croisés à Jérusalem -1804 1892

Le Second candidat est Philippe d’Evreux, mais il n’est pas reconnu en raison de sa jeunesse, et surtout parce que les juristes et les grands barons ont choisis Philippe de Valois, qui est le cousin germains des trois autres rois. Il a également le même aïeul, Philippe le Hardi, et , de plus il a assumé la régence avec honneur les deux dernier mois, c’est en outre une excellent chevalier. La branche des Capétiens directs étant éteinte , ce sont les Valois qui vont monter sur le trône de France jusqu’en 1589, laissant ensuite la place aux Bourbons qui prendront la relève jusqu’en 1789.