Né en 653, il est à l'origine de la dynastie carolingienne. Maire du Palais de d'Austrasie, c'est lui qui réuni les trois royaume Francs (Austrasie, Bourgogne et Neustrie) en un seul. Même si c'est Thierry III qui est le roi des Francs, c'est Pépin de Herstal qui gouverne totalement les trois royaumes et s'établi comme Maire du Palais du royaume Franc. Il affermi le royaume en imposant son autorité sur les Alamans, les Frisons et les Franconiens. Ses deux enfants légitimes étant décédés avant lui, c'est donc son fils illégitime Charles Martel, né de la liaison de Pépin de Herstal et d'Alpaïde de Bruyères qui va lui succéder.
Né en 668, il est le fils illégitime de Pépin de Herstal et d'Alpaïde de Bruyères. Bien que les deux enfants légitimes de Pépin de Herstal soit mort avant leur père, l'épouse de celui-ci usera de tout son pouvoir pour écarter Charles allant même jusqu'à le faire enfermer jusqu'à l'âge de 26 ans, mais ne voulant plus être dirigé par une femme les Neustriens se révoltèrent, suivit pas les peuples du nord de l'Italie, les Austrasiens et des Saxons. Charles réussi à s'évader en 715 et réussi à prendre la tête de Austrasiens en installant sur le trône le roi Clotaire IV. En 732, il met définitivement un terme aux invasions berbères qui dévastaient le sud de la France. C'est à Poitiers qu'eu lieu la bataille décisive entre les armées Franques et musulmanes de l'émir Abd el Raman.
Les arabes avaient franchi les Pyrénées et s'étaient
installés au sud de la Garonne. Sous la conduite de l'Emir Abd-el-Rhaman,
une armée arabe se dirige vers Tour. Le duc d'Aquitaine, Eude, implore
le secours de Charles Martel qui accourt. le Choc a lieu près de Poitier.
L'armée Franque compte environ 60 000 hommes, fantassins pour la plupart
qui doit faire face à 200 000 cavaliers arabes. Les Francs surtout ceux
d'Austrasie, étaient l'élite la partie la plus belliqueuse et la plus
imposante. C'était la première fois qu'eux et les Arabes se trouvaient
en présence sur un champ de bataille et tout permet de croire que ces
derniers n'avaient point vu jusque là d'armée en si belle ordonnance,
si compacte dans ses rangs, de boucliers si brillants et ressemblant
si bien par l'alignement de leur masse à des murailles de fer.
Le 17 au matin, Abd-el-Rhaman lance sa cavalerie contre les carrées
profonds et hérissés de piques de l'ennemi. Vingt fois, les charges
répétées de cette cavalerie rapide et mobile comme l'ouragan se brisent
contre les lignes des soldats francs, les criblant de flèches sans parvenir
à les entamer. Vingt fois les impétueux cavaliers chamarrés de soieries
brodées d'or, montés sur de fougueux coursiers arabes, se ruent des
les bataillons du duc Charles et viennent s'enfoncer sur les longues
piques de l'infanterie; sous la hache et le sabre des Francs, les légers
cimeterres et les élégants boucliers damasquinés des Maures volent en
éclats. Charles est au premier rang, une masse d'armes à la main avec
laquelle il brise tout ce qui se présente à sa portée tandis que les
flèches ennemies s'émoussent sur son armure. Sans cesse il crie : «Soldats
du Christ, frappez de la pointe ! frappez de la pointe !»
Abd-el-Rhaman ayant été tué, leurs escadrons
taillés en pièces, les Arabes tournent bride et se replient vers leur
tentes, mais celles-ci viennent d'être incendiées par la cavalerie aquitaine
du Roi Eudes. Ainsi, à la faveur de la nuit, abandonnant leur immense
butin et le corps de leur général, les vaincus s'enfuient en désordre
jusqu'à la Garonne; les Francs ne les poursuivent. Ainsi fin cette bataille
à laquelle les traditions des Musulmans, comme celle des chrétiens,
donne une sorte de grandeur épique; c'est la que Charles gagna le surnom
de Martel, parce que :
«dit la Chronique de Saint Denis, comme
le marteau froisse le fer et l'acier, ainsi il froissait et brisait
tous ces ennemis.