La Gaule de 4500 avant J.C. jusqu'à 448 Après J.C.
Ce sont les romain qui ont donné ce nom à notre
pays (Gallia) pour désigner les peuples celtes qui habitaient le territoire.
Les Celtes où Gaulois seraient originaire d'Asie, et plus exactement
de la Tartarie. Des tributs auraient migrées depuis ces terres lointaines
pour venir occuper la partie Ouest des terres connues et ne s'arrêtant
que devant l'énorme étendue d'eau qu'est l'océan Atlantique.
Voici comment Henri Martin décrit nos ancêtres
les Gaulois :
«La langue des gaulois, qu’on nomme celtique,
parce que les Gaulois étaient aussi appelés Celtes, a subsisté chez
les Bas-Bretons et le caractère des Gaulois a subsisté chez nous tous,
comme le sang a passé de génération en génération jusque dans nos veines.
Il y avait en eux beaucoup de choses diverses et contraires. Ils étaient
enthousiastes et moqueurs, mobile en apparence, obstinés au fond, sociable
et querelleurs, facile à vivre et intraitable sur le point d’honneur,
généreux et envahissants, cruels à la guerre et sensibles aux plaintes
des malheureux, toujours prêts à secourir le faible contre le fort ;
éloquents dans les assemblées, ils aimaient les combats de la parole
comme les combats de l’épée, et ils n’avaient aucune peur de la mort.
Leurs femmes étaient de belle apparence et de
grand courage, bonnes conseillères de leurs maris, bonnes éducatrice
de leurs enfants. Ont les prenait parfois pour arbitres dans les différents
entre les nations. On cite d’elles nombre de traits d’une héroïque fidélité
La jeune fille avait le droit de choisir librement
son mari à sa volonté, tandis que, chez d’autres peuples, la fille était
donnée et quelquefois même vendue par son père.
Carte du camp de Gergovie
Attila
Attila - Eugène Delacroix
Parmi tous les fléaux qui accablèrent la
Gaule Romaine, ont se doit de citer Attila, ce grand guerrier Barbare,
il incarne dans notre mémoire collective la terreur et la cruauté.
A la tête de la puissante et infatigable cavalerie des Huns, il
est qualifié de « fléau de Dieu» et lui-même faisait dire qu’après
le passage de son cheval, l’herbe ne repousserait plus. Un ambassadeur
contemporain le décrit pourtant comme un guerrier habile et courageux,
et un politicien avisé. Né en 395, Attila accède au pouvoir en 434
et règne sur un empire immense mais très disparate. S’il contrôle
de manière effective le territoire correspondant à la Hongrie et
à la Roumanie actuelles, il n’exerce ailleurs qu’une sorte protectorat.
Il développe une politique d’alliance avec l’Empereur d’Occident.
Au milieu du Vème, il tente en Gaule une expédition où
il fait de nombreux ravages, mais n’entre pas dans Lutèce, dont
l’éloigne Sainte Geneviève. Son armée est finalement défaite en
451. Sa mort, deux ans plus tard en 453 marque le déclin de la puissance
des Huns. Pour l’anecdote signalons que son lieu d’inhumation nous
est totalement inconnu et à ce jour, son tombeau n'a pas encore
été découvert
Combat de Gaulois contre des romains - Évariste Vital Luminais
Les premiers Gaulois étaient de grands hommes
blonds, aux yeux bleus, mais ils amenèrent avec eux d’Asie d’autres
tributs de la famille aryenne qui se firent gauloise…»
Et voici ce que dit Jules César de la Gaule et
des Gaulois :
Vercingetorix
Carte de la France
« La Gaule, dans son ensemble, est divisée en trois
parties, dont l’une est habitée par les Belges, l’autre par les Aquitains,
la troisième par ceux qui dans leur propre langue se nomment Celtes,
et, dans la nôtre, Gaulois. Tous ces peuples diffèrent entre eux par
la langue, les coutumes, les lois. Les Gaulois sont séparés des Aquitains
par le cours de la Garonne, des Belges par la Marne et la Seine. Les
plus braves de tous ces peuples sont les Belges, parce qu’ils sont les
plus éloignés de la civilisation et des mœurs raffinées de la Province,
parce que les marchands vont très rarement chez eux et n’y importent
pas ce qui est propre à amollir les cœurs, parce qu’ils sont les plus
voisins des Germains qui habitent au-delà du Rhin et avec qui ils sont
continuellement en guerre. Il en est de même des Helvètes, qui surpassent
aussi en valeur le reste des Gaulois, parce qu’ils sont presque chaque
jour aux prises avec les Germains, soit pour les empêcher de pénétrer
sur leurs territoires, soit pour porter eux-mêmes la guerre dans leur
pays. La partie de la Gaule, qu’occupent, comme nous l’avons dit, les
Gaulois, commence au fleuve Rhône et a pour limites le fleuve Garonne,
l’Océan et la frontière des Belges; elle touche aussi au fleuve Rhin
du côté des Séquanais et des Helvètes. Le pays des Belges commence aux
confins extrêmes de la Gaule; il s’étend jusqu’à la partie inférieure
du cours du Rhin ; il regarde vers le septentrion et l’orient. L’Aquitaine
s’étend du fleuve Garonne aux monts Pyrénées et à la partie de l’Océan
qui baigne l’Espagne; elle regarde entre l’occident et le septentrion.»
La bataille du Sabis
Les Romains passant sous le joug - Charles Gleyre (1806 - 1874)
La bataille du Sabis voit presque la disparition
du peuple des Nerviens, et d'importantes pertes côté romain. Selon
César, seuls 500 combattants belges survivent, sur les 60 000 au
départ, et il accepte la soumission du reste de la population belge,
qu'il autorise à retourner sur leurs terres
César établit son
camp sur une colline face à celui des Belges, séparés par la rivière
Sabis. Il mène l'armée avec ses six légions vétérantes (les VII
VIII, IX, X, XI et XII), les deux dernières levées protègent les
bagages de l'armée qui suivent (les XIII et XIV). La cavalerie romaine,
accompagnée par les frondeurs et les archers traversent la rivière
et engagent le combat contre la cavalerie ennemie, qui recule. Pendant
ce temps, César et ses six légions fortifient leur camp, et c'est
alors que l'armée ennemie entière sort des bois et charge la cavalerie
et l'infanterie légère romaine, qui sont mises en déroute. Dans
leur élan, ils passent à leur tour la rivière pour attaquer les
soldats en train de travailler sur le camp. Devant une telle situation,
où l'ennemi tombe sur l'armée de César qui n'est pas prête, les
lieutenants et les soldats réussissent à former quelques lignes
avant le premier choc. Une grande partie des soldats n'est pas totalement
équipée, faute de temps, et César et ses lieutenants parent au plus
pressé, quelque peu dans le désordre, mais soutiennent le choc.
Sur l'aile gauche de l'armée, les neuvième et dixième légions tombent
sur les Atrebates à bout de souffle, et les repoussent promptement
dans la rivière, perpétuant un massacre. Au centre, les huitième
et onzième légions repoussent à leur tour l'ennemi, les Viromanduens,
dans la rivière, laissant l'aile droite et le camp en position dangereuse.
Le gros de l'armée, composé des Nerviens de Boduognatos, entoure
les deux dernières des six légions de la première ligne et s'empare
du camp romain, mettant en fuite les aides de camp, la cavalerie
et l'infanterie légère déjà battues, ainsi que les troupes auxiliaires
gauloises. César appelle alors les deux dernières légions, préposées
aux bagages, et Titus Labienus, qui s'empare du camp ennemi avec
les quatre légions victorieuses. Ce dernier en renvoie une, la dixième,
sauver l'armée de César et prendre à revers l'armée ennemie. Celle-ci,
entourée, ne lâche que peu de terrain et résiste jusqu'à la mort.
(Appien d'Alexandrie - Celtique- et Dion Cassius - Histoire
Romaine Livre XXXIX)
A partir du cinquième siècle la Gaule est envahie
par des peuplades venues du nord de l'Europe et l'on voit émerger les
premiers royaumes. Les Alamants s'installent en Helvétie, les Francs
Saliens occupent la partie nord de la France Belgique ; les Francs Ripuaire
prennent possession de la partie Est de la France, et les Wisigoth créent
leur royaume en Aquitaine.
Officiers Romains (Reconstitution historique de Loupian - 29/07/2012)
Vercingetorix déposant ses armes devant Jules César - Musée CROZATIER
du Puy-en-Velay
La Gaule romaine
Le romains sont les tous premiers à organiser la Gaule, en la divisant
en plusieurs provinces toutes assujetie à Rome et placée sous la coupe
d'un consul qui à tout pouvoir
La Gaule au temps de César
La fondation de Massilia
Origine de Marseille :
Un navire, partie de la ville grecque de Phocée jeta
l'ancre dans un des golfes de la côte qui s'étend à
l'orient du delta du Rhône. Ce même jour le chef gaulois
du pays organisait un grand festin afin de pouvoir marier
sa fille à l'un des nombreux prétendants présents. Le
chef gaulois fit un bon accueil à ces visiteurs venus
d'un endroit lointain et les invitat à participer au
festin. A la fin du repas, la fille du chef gaulois
s'avança une coupe à la main et observa tous les prétendants
assis à la table de son père. Après avoir gouté le vin
de sa coupe, elle l'offrit au capitaine du bateau grec,
le désignant et le choisissant comme époux comme le
voulait la cutume gauloise. Le chef gaulois approuva
le choix de sa fille et lui donna en dot le golfe et
la baie où le bâteau était ancré. Les Grecs y fondèrent
un comptoir qu'il appelèrent Massilia.
Le sac de Rome
On connait très peu de choses sur les origines
de Brennus. Tout porte à croire que sa famille, appartenant à la
tribu gauloise des Sénons, était originaire d'Agedincum l'actuelle
Sens dans l'Yonne. Vers 400 av J.C, cette population migra vers
le sud, rejoignant l'actuelle région de la Romagne et des Marches
en Italie, qui se trouvait dans la zone que les Romains appelaient
à l'époque la "Gaule Cisalpine". En 6 ans, il réussit à unifier
toutes les tribus Sénones en prenant le contrôle de la totalité
de la Romagne et des Marches, région qui sera appelée ultérieurement
Ager Gallicus, quand plus tard les Romains en prendront le contrôle.
Pour cela, il assiège la ville étrusque de Clusium, qui, pour se
défendre demande l'aide de Rome. Le Sénat Romain décida donc d'envoyer
trois émissaires issus de la gens Fabia avec pour objectif dans
un premier temps de jouer le rôle de médiateur entre les assiégés
étrusques et les tribus gauloises.
Le Brennus et sa part de butin - Paul Joseph Jamin,
1893.
|
Néanmoins, Rome prend vite conscience du
danger que représentent ces redoutables envahisseurs et décide de
s'allier à ses voisins Étrusques. Brennos est fou de rage, et après
avoir pris et saccagé Clusium, il décide de marcher sur Rome à la
tête de ses troupes. Lorsque que le Sénat Romain, fut informé de
ces évènements, il lança un appel aux armes à tous les citoyens
romains, afin de constituer une armée qui arrêterait l'avancée gauloise.
L'affrontement entre les deux armées ennemies eu lieu le 18 juillet
-390 sur la rive gauche du Tibre, à l'endroit ou s'y jette le modeste
affluent appelé Allia, qui donna son nom à la Bataille (Bataille
de l'Allia). L'armée romaine, mal préparée, est terrassée par son
adversaire gauloise, plus expérimentée et avide de vengeance. La
défaite fut si grave, que le 18 juillet (le Dies Alliensis) fut
dès lors considéré comme un jour néfaste dans le calendrier romain
Les romains négocière la rançon de leur cité. Et comme ils se plaignaient
du fait que les gaulois utilisaient des faux poids pur augmenter
la somme payée en lingots d'or, Brunnus jeta son bouclier et son
épée dans la balance en s'écriant Malheur aux vaincus !
Brunus pesant ses armes
Les royaumes Francs
|
Les Grandes invasions
La carte suivante vous donne le parcours et l'installation sur
le territoire de la Gaule des différentes peuplades venues de Nord
de l'Europe !
Les invasions barbares