Nous vivons dans un monde où le temps est un
élément indissociable de notre vie de tous les jours. Tout un chacun
cherche à gagner quelles que précieuses minutes car le temps perdu coûte,
aujourd’hui, bien plus cher qu’hier ! Alors nos voitures roulent bien
plus vite, nos trains se déplacent à très grande vitesse, nous avions
volent à des vitesses supersoniques. Bientôt, nous verrons des trains
se déplaçant à des vitesses proches des milles kilomètres à l’heure.
Tout s’accélère. Mais dites-moi que faisons-nous de ce temps ainsi
gagné ? Mais comme aucun de nous n’est capable de me dire ce que l’on
en fait, replongeons-nous dans ces temps pas si lointains où un piéton
portant un drapeau précédait l’arrivée d’un véhicule à moteur annonçant
ainsi aux conducteurs de véhicules hippomobiles de prendre garde car
la pétarade de ce nouveau moyen de locomotion risquait de faire emballer
les chevaux.
Relisons avec ravissement ce rapport de l’Académie
des Sciences stipulant que les trains à vapeur ne pourraient jamais
dépasser la vitesse fatidique de 20 Km/h. Au-delà les passagers succomberaient
d’asphyxie, l’air n’ayant plus le temps de pénétrer dans leurs poumons.
Aujourd’hui nous en rions et pourtant c’est la stricte vérité !!!
Rien que pour le plaisir, replongeons-nous dans ce passé pas si lointain
où des pionniers faisaient pétarader le fruit de leur découverte dans
les rues, de nos villes, regardons avec ravissement ses vieilles locomotives
qui crachait un fumer noire et transfigurant ainsi les passagers intrépides,
qui osaient se pencher à la fenêtre de leurs wagons, en hommes de couleurs.
Admirons un instant ces insensés qui dans leur drôles de machine essayaient
de faire concurrence aux oiseaux.
J’ai découverts dans les méandres
de la Bibliothèque Nationale -Site Gallica, des gravures et des images
de ces tous premiers engins qui, aujourd’hui nous semble bien désuets
et pourtant sans eux, qu’aurions-nous aujourd’hui ! Ces gravures sont
extraites d’un ouvrage de vulgarisation de la science.
Ce type de locomotive équipa tous les réseaux de chemin de fer de France. L'appellation Pacific vient du fait que la première locomotive de ce type, livrée par le constructeur américain Baldwinen 1901 pour les New Zealand Railways, fut acheminée à travers l’océan Pacifique dont le nom (Pacific) restera attribué à ces locomotives. Il a été construit un total de 1 364 locomotives de type Pacific pour les grands réseaux français.
La Pacific 231 tire son nom de la
configuration de ses roues:
Un bissel comportant de 2 bogies, ce
qui nous donne le chiffre 2.
trois essieux moteur, ce qui nous donne
le chiffre 3.
Un bissel arrière porteur, ce qui nous donne le chiffre
1.
Sa principale utilisation fut la traction de trains de voyageurs
sur pratiquement tous les réseaux ferroviaires de France:
La
plus célèbre d'entre elles fut une Pacific de la Classe A4 la Mallard
4468, connue pour détenir le record du monde de vitesse en traction
vapeur avec 202, km/h.
Leur dernier service au départ de Paris aura
lieu le 19 septembre 1966 depuis la gare Saint-Lazare avec la 231 G
537 sur un rapide pour Le Havre, et l'ultime circulation de ces Pacific
fut effectuée par la 231 G 558 le 29 septembre 1968, avec un train entre.
Le Croisic et Nantes.
Pour finir, voici quelles que types de locomotive qui ont sillonnées la campagne française.
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