La Question


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Des exécutions

Se soumettre à la question, question ordinaire où question extraordinaire ! Vous pouvez bien vous demandez de quelle question s’agit-il ?
Au Moyen-Age, est jusqu’à la Révolution Française, lorsqu’on souhaitait obtenir les aveux d’un présumé coupable, il était soumis à la question. Sous ce vocable bien anodin ce cachait tout un ensemble de moyens de torture toutes aussi cruelles les unes que les autres. Brodequin, lame chauffée à blanc, cage hérissée de pointes acérées, table d’élongation, poulies, coins, cisailles et autres outils n’ayant qu’un seul et unique usage : arracher des aveux au prétendu coupable, car après un tel traitement n’importe quel innocent aura avoué tous les crimes dont on l’accusait. Bon nombre de château nous offrent en spectacle leur salle de basse fosse où les accusés subissaient ce moyen d’arracher des aveux.


La question ordinaire :

La question ordinaire : elle consistait essentiellement à un interrogatoire en bonne et due forme afin de faire avouer l’accusé. Lourdement chargé de fers et en chemise, l’accusé devait répondre de ses crimes. Ce premier interrogatoire, bien que musclé ne comportant qu’entre autre que des coups violent permettait à l’accusé de répondre aux questions que posait le procureur du roi. Mais pour obtenir des aveux plus complets, l’accusé était alors soumis à la question extraordinaire.

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L’interrogatoire d’un suspect soumis à la question
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L’interrogatoire d’une suspecte soumis à la question

la question extraordinaire.

Et là, tous les moyens possibles et inimaginables étaient mis en œuvre pour arracher les aveux.
Pour citer quelques exemples, après l’arrestation des templiers, ordonnée par Philipe le Bel, les templiers furent soumis à la question extraordinaire, sous la conduite de Guillaume de Nogaret, ministre et procureur du roi et c’est lui qui dirigea les interrogatoires qui conduisirent bon nombre de templiers sur les buchers de l’Inquisition. Ils furent entre autre accusé de sodomie, d’adoration des idoles, et autres méfaits dont la liste est trop longue pour être énumérée ici, et c’est sous la torture qu’ils avouèrent tous les crimes dont on les accusait. D’ailleurs, lorsque le tribunal ecclésiastique prononça sa sentence aux grands Maître de l’Ordre, Philipe de Nolay, déclama son innocence et affirmât haut et fort que tous les sois disant aveux avaient été arrachés par la torture, ce qui ne manqua pas d’indigner profondément la foule présente, pendant que les moines inquisiteurs hurlaient à tue-tête pour couvrir la voix des condamnées. D’autres aveux furent arrachés par des tortures horribles aux amants des bruts de Philippe le Bel. Combiens de malheureux et de malheureuses furent injustement exécutés pour avoir avoués sous la torture les crimes que l’on voulait leur attribuer. Seul Dieu est capable de le connaître et en fin de compte, c’est lui seul qui jugera les coupables et les innocents et Lui, n’agira pas par la torture !



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