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Promenade en Lozère. Ce département, l’un des moins peuplés de France avec 15 habitants au kilomètre carré a été, pendant des siècles, l’un des plus pauvres de France. Aujourd’hui avec le tourisme vert sa pauvreté en fait sa richesse. Une patrimoine naturel exceptionnel, des lieux de visite incontournable tels que l’Aven Arman, le Causse Méjean, Bramabiau, les Gorges de la Jonte, les Gorges du Tarn, et tant d’autres. Des paysages d’une rare beauté, s’offrent à notre regard. Ce département à l’aspect si sauvage se découvre pour celui qui aime la nature, nature brute, sans fard, sans artifice. Un département à découvrir absolument pour ceux qui recherche le calme et la sérénité dans un paradis de verdure.
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Inexploré pendant des millénaires,
l’Aven Armand appartenait à la famille des abimes, objets
de légendes terrifiantes, gosiers du diable, accusés
d’avaler des troupeaux et des voyageurs égarés.. C’est
à Louis Armand que l’on doit la découverte de l’Aven,
qu’il explora en compagnie d’Édouard Alfred Martel,
véritable pionnier de la spéléologie. Armand est né
à Parache le 23 aout 1854, dans une ferme isolée des
environs de Vabres l’Abbaye, près de Saint Afrique.
Après avoir appris le métiers de serrurier à Aguessac.,
il vient s’installer au Rozier. En 1888, Martel arrive
au Rozier, où il fait la connaissance de Louis Armand
qui devient alors son collaborateur dans le cadre de
ses explorations, tant en France qu’à l’étranger.
Le 18 septembre 1897, à l’hôtel des Voyageurs du Rozier,
Louis Armand annonce à Martel : « Hier, en redescendant
de la Parade, je suis tombé par hasard sur un maître
trou…. Les grosses pierres qu j’y ai jetées s’en vont
au diable avec un vacarme pire que partout. »
Le
19 septembre, Martel, Viré et Armand arrivent sur les
lieux lourdement équipés : « Mille kilos d’échelles,
cordes, téléphone, lit de camp, caisse de luminaires,
vêtements, provisions, outils… » écrira Martel. Armand
descend en premier l’à-pic de 75 mètres, sans rencontrer
de difficulté majeure. Dès qu’il prend pied au sommet
du cône d’obstruction, il s’écrie : « C’est immense
! » Il découvre ensuite la Forêt Vierge et téléphone
à Martel : « Monsieur Martel, c’est splendide ! Il y
a au moins 100 colonnes. La plus haute a bien 25 mètres.
Je n’ai jamais rien vu de pareil. Descendez voir. »
La première expédition dure trois jours et permet de
sonder un second puits sur 87 mètres.
Martel déclare
: « Comme le gouffre était anonyme, je décidai, séance
tenante qu’il s’appellerait l’Aven Armand. »
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