Cette région située dans les Pyrénée Orientale encastré
dans la vallée du Tet est un lieu touristique incontournable de cette partie
de la France. déservie par la célèbre ligne de chemin de Fer du "Canarie",
autre appellation du "Train Jaune" qui partant de Villefrance de Conflent
pour aller rejoindre la gare de Latour-de-Carol - Enveitg qui offre une
particularité unique au monde : cest la seule gare qui offre trois type
d'écartement de rail de chemin de fer :
1) écartement de 1 metre pour
le Train Jaune avec une tension de 750 DC par troisième rail
2) écratement
de 1,435 metres pour le réseau national de la S.N.C.F. avec une tension
de tension 1,5 kV DC
3) Ecartement de Écartement 1,668 m pour le réseau
national espagnol de la RENFE - tension 3 kV DC.
Région également qui
du fait de sa proximité avec l'Espagne a été lagement pouvue en forteresse
contruite par Vauban comme Saint Louis et Villefrance de Confent. N'oublions
pas la station de Sports d'Hiver de Font Romeu
Envahit par les Sarrasins, puis reconquis par les
carolingiens, Llivia dépendra du comté de Cerdagne. Un recensement de 1359
montre que le village avait une grande importance puisqu'on y trouvait 21
feux. Il était dénommé Livia e la Parroquia (Llivia et la paroisse).
En 1344 Llivia possédait son château dont les revenus appartenaient à Guillem
de So. Ce personnage est un membre de la famille des vicomtes d'Evol qui
possédait le Capcir et Estavar au XIVème siècle. Vu qu'il avait
combattu Pierre IV d'Aragon, il fut spolié et ses revenus furent donnés
à Pons des Cattlar, qui achètera la propriété de Llivia à Bernat de So pour
13 000 sous barcelonais. C'est ainsi que Llivia passa d'une possession de
la vicomté d'Evol à la famille Descallar. En 1463 les français envahissent
le Roussillon et montent en Cerdagne. Mais à Llivia ils se font chasser
par la population en 1473. L'année suivante le roi de France Louis XI attaque
à nouveau et récupèrent Llivia. A la fin de la guerre franco-Espagnole,
en 1493, Llivia sera à nouveau rendu à la famille Descallar. Le 12 novembre
1660, à Llivia, eu lieu le choix des 33 villages appartenant à la France,
chacun de ses villages dessinant la frontière (Traité des Pyrénées). Considérée
comme une ville, Llivia en fut exclue et c'est la raison pour laquelle elle
est toujours espagnole de nos jours, enclavée dans la France. Cette enclave
était desservie par deux routes, une au Nord vers la France et une autre
au Sud vers l'Espagne. Cette dernière était considérée comme espagnole,
mais les conflits inévitables qui y avaient lieu étaient jugés par un tribunal
spécialement conçu pour traiter de pareils cas.
La route
neutre entre Llivia et l'Espagne croisait la N20 française. La N154 comportait
des panneaux routiers espagnols et la N20 des panneaux français. Au croisement,
il y eut un problème ! Côté français, on décida de poser un STOP sur la
N154 pour donner priorité aux automobilistes français empruntant la N20.
Les espagnols ne virent pas ce panneau d'un bon oeil, ils n'allaient pas
respecter un panneau routier français quand même... et surtout pas laisser
la priorité aux français alors qu'ils sont sur une route espagnole. Pour
résoudre ce cruel dilemme, on finit par construire un pont pour faire passer
la route N154 au dessus de la N20 et ainsi ne pas faire de croisement.
En cliquant sur l'image vous pourrez découvrir des vue de La Cerdagne
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