Paris, capitale de la France. Ce nom est beaucoup plus que la dénomination d’un lieu. Ce fut pendant des siècles un phares qui a illuminé le Monde.

Pour beaucoup de petits écoliers, « aller
à Paris » est l’aboutissement d’un rêve. Ce nom évoque La Tour
Effel, L’Arc de Triomphe, Notre-Dame … des images, des photos,
des reportages que nos enfants suivent avidement lorsqu’ils
les voient à la télé.
Paris, ville de toutes les extravagances.
Paris, moderne ville des milles et une Nuits. Paris des milles
et une vies. Paris, la ville qui ne peut se décrire.
Et
pourtant, combien de livres, de poèmes, de chansons, de récits,
de fictions ont pour cadre Paris.
Alors allons-nous promener
sur quelques ponts de Paris !
Les ponts de Paris

La Seine est l’Artère de Paris qui entoure le cœur de la ville, celle-ci est enjambée par de nombreux pont qui sont autant de veines qui relient les différents arrondissements de Paris.
Le pont National
Construit en 1858, il porta d'abord le nom de pont Napoléon III. Il a 6 arches de 34 mètres d'ouverture chacune, 400 mètres de longueur entre les culées ; à double voie, il sert à la circulation des voitures et des piétons et porte les rails du chemin de fer de petite Ceinture.
Le pont de la Tournelle
Il fut construit en 1614, par Marie, sur l'emplacement d'un ancien pont en bois, en bois lui aussi ; emporté en 1637, relevé aussitôt, détruit encore en1651, il fut recommencé en pierre dans l'année, et achevé seulement en 1656. Il devait son nom à une tour ou tournelle, dernier débris de l'enceinte du XIVème siècle, située sur la rive gauche, qui servit longtemps de lieu de dépôt pour les galériens et ne fut démolie qu'en 1787. De 1846 à 1847, le pont de la Tournelle a été complètement restauré, et le tablier en a été élargi au moyen d'arcs en fer. Il a 130 mètres de longueur.
Le pont Royal

En 1632, Pierre Pidou, secrétaire de
la Chambre du roi et premier commis de Louis Le Barbier, a entrepris
la réalisation d'un pont en bois à péage sur cet emplacement,
qui sera appelé « pont Sainte-Anne » (en référence à Anne d'Autriche),
« pont Rouge » (en raison de sa couleur) ou « pont Le Barbier
», du nom du financier qui a été le premier promoteur immobilier
de Paris à traiter le 21 novembre 1631 avec un maître-charpentier,
Robert Chuppin, pour la somme de 50 000 livres tournois7,8.
Il remplace l'ancien bac des Tuileries auquel la rue du Bac
doit son nom, qui proposait la traversée depuis 1550. Fragile,
ce pont de quinze arches sera réparé une première fois en 1649,
entièrement refait deux ans plus tard, incendié en 1654, emporté
par les eaux en 1656.
Un banquier florentin, Lorenzo
Tonti, obtient alors de Mazarin de créer une banque de spéculation
de 1 200 000 livres dont le bénéfice devait payer la reconstruction
du pont en pierre.

Ce projet n'a jamais vu le jour, mais
il a laissé dans la langue française le mot « tontine ». Le
pont est à nouveau reconstruit en 1660 en bois, consolidé en
1673 et enfin emporté par la débâcle des glaces, dans la nuit
du 28 au 29 février 1684. Madame de Sévigné rapporte cette destruction
et écrit : « Le pont Rouge partait pour Saint-Cloud. » Le pont
y perd huit de ses arches.
Il est remplacé entre le 25 octobre
1685 et le 13 juin 1689 par un pont en pierre entièrement financé
par le roi Louis XIV, ce qui lui vaut son nom de « pont Royal
». Le surintendant des Bâtiments du roi Louvois charge Jacques
Gabriel, Jules Hardouin-Mansart et François Romain de réaliser
cet ouvrage.
Au XVIIIèmesiècle, c'est un lieu
de prédilection pour toutes sortes de fêtes et réjouissances
parisiennes.
Le 11 juillet 1791, le cortège transportant
les cendres de Voltaire passe par le pont.
Après la Révolution
française, entre 1792 à 1804, le pont est renommé « pont National
», puis « pont des Tuileries », jusqu'en 1814.
C'est là que
Napoléon Bonaparte fit disposer des canons pour défendre le
palais des Tuileries où siégeaient la Convention nationale et
le Comité de salut public dirigé par Maximilien de Robespierre.
En 1852, l'épaisseur de la clé de la travée centrale est diminuée
pour limiter la raideur des accès.
En 1939, il est classé
monument historique au même titre que le pont Neuf et le pont
Marie.
En 2005, il fut illuminé à l'occasion de la candidature
de Paris pour accueillir les Jeux olympiques d'été de 2012.
Le pont Marie
Il vit sa première pierre posée, en 1614, par Louis XIII et Marie de Médicis, mais ne fut terminé qu'en 1635. Le nom qu'il porte ne vient pas de cette princesse, comme on pourrait le supposer, mais de Marie, le grand entrepreneur des constructions de l'ile Saint-Louis ; 50 maisons y étaient bâties ; en 1658, les eaux emportèrent deux arches et 22 maisons on reconstruisit celles-là, non celles-ci. En 1788, les maisons subsistantes furent démolies on adoucit alors la pente du pont, qui fut encore diminuée en 1851. Il a 93,97 mètres de longueur et 23,70 mètres de largeur.
Le pont Saint-Louis
Il a succédé à un pont de bois, plusieurs fois détruit et reconstruit, qu'on appelait le pont Rouge.
Le pont d'Arcole,

Etait à l'origine un pont suspendu, s'appelait pont de la Grève quand il fut construit en 1828. Il prit son nom actuel d'un jeune homme qui y fut tué le 28 juillet 1830 en combattant pour la liberté ; ce nom est tout ce qui lui reste de son état originaire. On l'a, en effet, reconstruit d'après un nouveau système, en 1854 et 1855. Il se compose actuellement d'une seule arche, d'une courbe très hardiment surbaissée. Le pont d'Arcole est maintenant accessible aux voitures.
Le pont Notre-Dame

est celui dont l'origine est la plus ancienne sur le bras septentrional. C'est l'antique Grand-Pont de l'époque gallo-romaine, qui conduisait aux nombreuses voies romaines partant de la rive droite. Il a subi aussi bien des vicissitudes. Ses parties les plus anciennes, encore subsistantes, remontent à la fin du XVème siècle mais il a été, surtout dans ses parties supérieures, plusieurs fois réparé, remanié, restauré, notamment en 1853, où l'on en mit la chaussée de niveau avec le nouveau sol de la rue Saint-Martin. Il y a 25 ans environ, on a démoli un édifice élevé sur pilotis, en 1670, reconstruit en 1700, et contenant une pompe aspirante qui alimentait un grand nombre de quartiers de Paris. Cette construction, gênante pour la navigation, produisait, quoique sans nulle élégance, un effet pittoresque. Le pont Notre-Dame est aujourd'hui le plus ancien des ponts de Paris.
Le pont au Change

Il était aussi un des plus anciens et, parmi les anciens, le plus large des ponts de Paris. Il y eut là, primitivement, un pont construit par le roi Charles le Chauve, et dont on a retrouvé des vestiges considérables lors de la construction du grand égout collecteur de la rive droite. Ce pont fut détruit, et, sur des emplacements tout voisins, on en construisit successivement deux autres le pont Marchand et le pont au Change, qui existèrent quelque temps simultanément. Le second seul est resté son nom lui venait des changeurs qui habitaient les maisons dont il était surchargé, comme les autres ponts de Paris ; à son extrémité, sur la rive droite, il était défendu par un fort, que l'on appelait le Grand-Châtelet et dont les bâtiments servirent longtemps de tribunal et de prison ils furent démolis en 1802. De 1859 à 1860, l'ancien et solide pont au Change a été démoli, non sans de grandes peines, et reconstruit à peu de distance, tel qu'on le voit aujourd'hui, dans l'axe des boulevards du Palais et de Sébastopol. Il se compose de trois arches, formant chacune un arc elliptique qui mesure 31m,60 d'ouverture il a 30 mètres de largeur. L'ancien pont au Change a figuré plus d'une fois dans les entrées de rois et de reines et autres solennités publiques.
Le pont au Double
Il a été ainsi nommé parce que, pour y passer, on payait une petite pièce de monnaie appelée double et valant 2 deniers. Construit en 1654, il était alors composé de deux arches, praticable seulement aux piétons, et débouchait dans l'ile sous une voute. De 1847 à 1848, le pont au Double a été entièrement reconstruit et n'a plus qu'une arche; les voitures y passent. Il a 33 mètres de longueur sur 15,10 mètres de largeur.
Le Petit-Pont
Il est, sur le bras méridional de la Seine, par son origine, avec le pont Notre-Dame, le plus ancien de tous les ponts de Paris; c'est le premier par lequel Lutèce a communiqué avec la rive gauche, qui était la plus rapprochée de l'ile. Bâti tantôt en bois, tantôt en pierre, brûlé par les Normands, emporté dix ou douze fois par les eaux, incendié accidentellement, le Petit-Pont a été une dernière fois démoli en 1853 et reconstruit aussitôt avec une seule arche il a 38,40 mètres de long sur 20 de large. Comme le Grand-Pont, le Petit-Pont était défendu à son extrémité, sur la rive gauche, par une forteresse appelée le Petit-Châtelet, qui a été démolie en 1782.
Le pont Saint-Michel
Il date du XIVème siècle et tire son nom d'une petite chapelle qui se trouvait dans l'enceinte dut palais de la Cité. Il fut plusieurs fois détruit et rebâti. La dernière reconstruction est de 1857 ; la longueur en est de 54,90 mètres et la largeur de 30 mètres.
Le pont des Arts

« Je suis sur le pont des Arts à Paris. D'un côté de la Seine on voit la façade harmonieuse et sobre de l'Institut, bâti vers 1670 pour être un collège. Sur l'autre rive, le Louvre, construit depuis le Moyen Âge jusqu'au dix-neuvième siècle : un sommet de l'architecture classique, splendide et équilibré. En amont on voit le haut de Notre-Dame qui n'est peut-être pas la cathédrale la plus attirante, mais sûrement la façade la plus rigoureusement intellectuelle de tout l'art gothique. Les maisons qui longent les quais du fleuve montrent aussi de façon rationnelle et humaine ce que devrait être l'architecture des villes. En face de ces maisons, sous les arbres, s'alignent les boîtes des bouquinistes où des générations d'amateurs ont donné libre cours à ce passe-temps d'homme cultivé : collectionner les livres. Depuis cent cinquante ans, les élèves des Beaux-Arts passent sur ce pont pour aller étudier les chefs-d'œuvre du Louvre ; de retour dans leurs ateliers, ils discutent et rêvent de faire quelque chose qui soit digne de la grande tradition. Et sur ce pont, depuis Henry James, combien de pèlerins venus d'Amérique se sont-ils arrêtés pour respirer le parfum d'une culture aux racines lointaines, conscients de se sentir au centre même de la civilisation. »
Le Pont-Neuf

Il est le plus renommé des ponts de Paris. Il n'était pas situé sur l'emplacement actuel, mais plus haut, à peu près dans l'axe de la rue de Harlay. Le 31 mai 1578, le roi Henri III en posa solennellement la première pierre. Androuet du Cerceau fut le premier architecte de ce pont, dont les travaux, interrompus par les guerres civiles, ne furent achevés qu'en 1604, par Charles Marchand, sous le règne de Henri IV. Sur la pointe de l'ile de la Cité qui s'avance dans le fleuve en aval du pont, on forma une espèce de môle carré ou terre-plein, où la régente Marie de Médicis fit ériger, en 1614, un cheval de bronze modelé par Jean de Bologne. La figure de Henri IV n'y fut placée et inaugurée qu'en 1635. Sur la seconde arche du pont, et du côté du quai du Louvre, s'élevait la pompe de la Samaritaine, dont les eaux, puisées dans la Seine, alimentaient le Louvre, les Tuileries, et plus tard le Palais-Royal. Construit sous Henri IV par le Flamand Jean Lintlaër, cet édifice tirait son nom d'un groupe en plomb doré décorant la façade et représentant Jésus-Christ et la Samaritaine. Au-dessus du troisième étage, une sorte d'arcade renfermait le cadran d'une horloge marquant les mois, les jours et les heures. Une petite figure de bronze, placée au-dessus de l'horloge, frappait les heures avec un marteau. Un campanile, dont la lanterne renfermait un carillon, couronnait l'édifice. Reconstruite en 1774, la Samaritaine conserva un gouverneur jusqu'à la Révolution, elle a été démolie en 1813. Les premiers occupants du Pont-Neuf furent des filous. C'est aussi sur ce pont que les charlatans et les badauds de toute catégorie se donnaient rendez-vous. Là se rencontraient également les bohémiens de la littérature et de l'art, les marchands de gazettes et de bric-à-brac. Le Pont-Neuf fut témoin de la plupart des exploits accomplis par la Fronde. Le coadjuteur vint un jour prêcher la foule du parapet du Pont-Neuf. Quelque temps après, Mazarin était pendu en effigie sur le terre-plein. Pendant plusieurs années, l'émeute passa et repassa d'un quai à l'autre sur le pont, au grand détriment des saltimbanques, des arracheurs de dents et des libraires, qui mouraient de faim. D'autre part, la police royale faisait des razzias continuelles sur les marchands de libelles qui osaient s'aventurer sur le marché ordinaire. Le duc de Beaufort, ne trouvant plus personne qui voulût venir débiter au Pont-Neuf les pamphlets écrits sous son inspiration, se risquait à venir lui-même les vendre aux passants. Cette physionomie du Pont-Neuf subit peu de changements pendant le règne de Louis XIV. Les airs populaires sur lesquels on y chantait alors les couplets satiriques, composés chaque jour contre les gens de la cour ou de la ville, ont conservé le nom de ponts-neufs. En 1709, Cartouche fit de ce pont le théâtre de ses exploits illégaux. En 1742, ce fut le tour d'une bande d'assommeurs. Malgré cela, le Pont-Neuf était véritablement alors le centre du mouvement de la ville entière, en même temps que l'endroit le plus curieux à visiter. Les dernières années de la splendeur du Pont-Neuf furent celles qui précédèrent immédiatement 1789. La Révolution s'installe au Pont-Neuf à son début. Lorsqu'on proclame la patrie en danger, un bureau d'enrôlement pour les volontaires s'organise sur le terre-plein envahi par la foule, qui se presse à ce spectacle d'un nouveau genre. Du reste, le Pont- Neuf n'est étranger à aucune des scènes de la Révolution, depuis les journées d'octobre jusqu'à l'apothéose de Marat.

En 1792, la statue de Henri IV fut fondue pour faire des canons. Enfin, en 1818, le gouvernement de la Restauration inaugura la statue que l'on voit aujourd'hui à cette place. Elle est l'œuvre de Lemot; et le bronze dont elle est formée provient des statues de Napoléon Ier, élevées sur la place Vendôme et à Boulogne-sur-Mer, auxquelles on ajouta celle du général Desaix, qui décorait la place des Victoires. Le Pont-Neuf a une longueur totale de 229,41 mètres sur 23,10mètres de largeur. Il est orné, des deux côtés, d'une corniche très saillante, par des supports-consoles en forme de masques de satyres etc., qui ont remplacé celles qu'avait sculptées, dit-on, Germain Pilon. Réparé en 1825, en 1836 et en 1837, le pont a été, en 1852, l'objet d'importantes modifications. Toutes les piles ont été consolidées, les arches et le tablier sensiblement baissés, sans que la circulation et la navigation fussent un seul instant interrompues.
Le pont-viaduc d'Auteuil

Il est, avec le pont National, le seul de ce genre que possède Paris. C'est en même temps un pont et un viaduc pour le chemin de fer de Ceinture. Le pont se compose de cinq arches ayant chacune 31 mètres d'ouverture. Le tablier présente deux chaussées, destinées aux piétons et aux voitures. Entre les deux s'élève le viaduc formé, sur le pont, de 41 arches à 5 mètres d'ouverture supportant la voie de fer. Ces arches, qui se prolongent bien au-delà du pont sur l'une et l'autre rive, sont, dans leur largeur, percées de quatre rangs d'arcades un peu moins hautes sous lesquelles, on peut circuler ; de sorte que ce pont est le seul à Paris qu'on puisse franchir à l'abri du soleil et de la pluie. Il a été construit de 1865 à 1866. Cette œuvre, véritablement monumentale, a été conçue et dirigée par M. de Bassompierre, ingénieur en chef du chemin de fer de Ceinture. Sa longueur est de 190 mètres et sa largeur 30 mètres. Il a été fortement endommagé pendant les deux sièges de Paris en 1871. L'étage supérieur n'était plus exploité depuis 1934, le pont a été détruit en 1959 et remplacé en 1963 par le pont du Garigliano, mieux adapté à la circulation automobile.
Le pont de l'Alma

Son nom commémore la bataille de l'Alma
(1854) pendant la guerre de Crimée.
Il date de 1855. Au-dessus
de chaque pile et à l'extérieur sont des statues personnifiant
l'armée française et représentant un grenadier et un zouave,
un chasseur à pied et Artilleur. Il a 153 mètres de longueur
sur 20 de largeur.
Le pont Alexandre III

On ne saurait terminer cette promenade sans mentionner le Pont Alexandre III, le plus beau pont de Paris. Le pont Alexandre III est un pont monumental, parce qu’il est le plus large des ponts parisiens, avec ses plus de 40 mètres pour 150 de longueur ! Monumental également, parce qu’il était à son époque une innovation majeure, démonstratrice du savoir-faire du génie civil français. C’est un pont entièrement en métal, qui avait la particularité d’avoir été préfabriqué au Creusot, puis assemblé à Paris. Le pont Alexandre III est chargé d’une haute valeur symbolique : il est en effet le symbole de l’amitié entre la France et la Russie. Cette amitié, établie entre le Tzar Alexandre III et le président de la république Sadi Carnot, fut ainsi matérialisée par ce pont, dont la première pierre fut posée par le malheureux Nicolas II (accompagné de Felix Faure) en 1896, fils d’Alexandre III, mort en 1894. Les gigantesques pylônes, présents de chaque côté du pont, sont là pour des raisons techniques : ils permettent de compenser la poussée horizontale de l’ensemble. Mais nous, simples passants, on ne voit que l’aspect esthétique : ces pylônes sont magnifiquement décorés, avec chacun deux statues, une à la base, en pierre, et une au sommet, en bronze doré. Nous avons ainsi huit statues au total, chacune faite par les meilleurs sculpteurs de l’époque, qui nous ont fourni ici un travail magistral contribuant énormément à la beauté de notre capitale. Le pont est illuminé par 32 candélabres. Aux extrémités, les candélabres sont encore plus beaux, avec des sculptures de petits anges venant les orner. Le pont a ainsi été à juste titre classé monument historique en 1975.