Comté d'Artois L'Artois appelé également le Pagus Atrebandis fit, au début, partie des Flandres sous la maison comtale des Baudouin, gendre de Charles le Chauve. En 1180, le comte de Flandre Philippe d'Alsace l donna en dot à sa nièce Isabelle de Hainaut, qui épousa le roi de France Philippe Auguste. Louis VIII, qui l'avait reçu en apanage en 1190, à la mort de sa mère, l'incorpora au domaine royal à son avènement. en 1222; il formait l'Artois, avec les châtellenies d'Arras, Bapaume, Aire, Saint Omer, Lens et Hesdin, le Boulonois, le Ternois, c'est à dire à peu près ce qui constitue aujourd'hui le département du Pas de Calais.
En 1237, Saint Louis le donna en apanage, conformément
au testament de son père , à son frère Robert. C'était une amputation
périlleuse pour le domaine royal. Après avoir appartenu à des Capétiens
directs entre autre Robert Ier, Robert II, Mahaut, Jeanne, veuve de
Philippe V le Long, ou à des ducs de Bourgogne de la branche Capétienne
tel que Eudes IV, et Philippe de Rouvre, l'Artois par mariage, échut
en 1382 au comte de Flandre, Louis le Male, dont la fille épousa Philippe
le Hardi, duc de Bourgogne.
De 1384 à 1477 jusqu'à la mort de Charles
le Téméraire, l'Artois fut compris dans les domaines des ducs de Bourgogne.
Le mariage de Marie de Bourgogne, héritière du Téméraire avec Maximilien
d'Autriche fit passer dans la maison d'Autriche l'Artois et la Flandre,
qui étaient ses biens patrimoniaux, en dépit des efforts de Louis XI
qui fit valoir des droits plus ou moins réels, à défaut d'héritiers
male. Il mit la main l'Artois mais le comté échappa à son emprise. Par
le traité de Senlis signé en 1493, l'Artois fut rendu par Charles VIII
à la maison d'Autriche, sans qu'il cessât de relever du royaume de France.
La France en perdit la suzeraineté par le traité de Madrid signé en
1526 et de Cambrais signé en 1529.
L'Artois appartint des lors à
l'Empereur Charles Quint, à son fils Philippe II, puis par droit de
réversibilité au roi d'Espagne IV. Conquis en 1640,'Artois revint de
le girond du royaume de France par le traité des Pyrénées signé en 1659
et par celui de Nimègue signé en 1678, qui en cédant à la France Aire
et Saint Omer, compléta la reprise de l'Artois. Le titre de Comte d'Artois
fut donné, par Louis XV à son petit fils, le futur Charles X
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