Le siège de Nancy
La découverte du corps de Charles le Téméraire après la
Bataille de Nancy
La ville de Nancy étant aux mains des
soldats bourguignons pour la plupart de nationalité anglaise
commandés par Jean de Rubempré Au bout d’un mois et demi de
siège, le Duc René reprend sa cité. Apprenant cela Charles le
Téméraire lance ses soldats, déjà très affaiblis par des campagnes
successives contre les Suisses, qui toutes avaient vu la défaite
du duc, à l’assaut de Nancy que ses lieutenants n’avaient pas
su défendre. Apprenant cela le duc René laissait une garnison
à Nancy, parti chercher des renforts. Huit milles Suisses le
suivirent avec un grand nombre d’Alsaciens , de Lorrains et
de Français. Le 4 janvier 1477, il arriva à l’abbaye de Saint-Nicolas,
à deux lieux de Nancy, avec une armée de plus de vingt milles
hommes. Nancy était à bout, mais l’armée du Bourguignon était
encore plus épuisée. Le froid, la faim et le fer des assiégés
l’avaient tellement ruinée qu’il ne disposait plus que de trois
milles hommes en état de combattre.
Carte des territoire de Charles le Teméraire
Mais tenace, le Téméraire prétendit donner
l’assaut le soir même et livrer bataille le lendemain. Les Nancéens,
qui voyaient au loin les feux des signaux briller sur les tours
de Saint Nicolas repoussèrent l’assaut avec enthousiasme et
repoussèrent les assiégeant dans leur camp. Le lendemain matin,
l’armée du duc René marcha sur les bourguignons. Il neigeait
si fort que le Téméraire ne vit point s’approché l’ennemi ;
mais il entendit à peu de distance un long mugissement, c’était
le « taureau d’Uri et la vache d’Unterwalden ». On nommait ainsi
deux énormes cornes de taureau sauvage, qui servaient de trompes
de guerre aux soldats des deux canton d’Uri et d’Unterwalden.
Comme il posait son casque sur sa tête, le lion d’or qui formait
le cimier de son casque, se détacha et tomba. Le duc vit là
un mauvais présage et il dit : » Voici le signe que Dieu m’envoie
».
Son armée fut mise en déroute et dispersé. On retrouva
le corps de Charles le Téméraire, deux jours plus tard, complètement
nu et criblé de blessures. Le puissant duc Charle Le téméraire
mourut à l’âge de quarante sept ans. Avec lui périt le grand
état de Bourgogne, qui pendant quelques année avait été puissant
et retoutable.A Nancy, un monument commémoratif a été élevé
en l'endroit où le téméraire est tombé