Dans cette rubrique figure certains lieux naturels, des curiosités géologiques, des lieux insolites comme seule Dame Nature est capable de réalisés. Certains reconnus sont dans la rubrique grands sites de France, mais notre pays a la chance de nous faire découvrir certains endroits qui, s’ils n’ont pas une renommé national, n’en méritent pas moins une visite lorsque nos pas nous conduisent dans son voisinage.
Sur le territoire, de cette commune, dans une gorge bordée de montagnes élevées, couronnée de forêts, et terminée par un rocher à pic, on remarque la source du Lison, jolie rivière qui s'échappe d'une belle grotte taillée dans le roc vif. A sa sortie, ce n'est qu'un faible ruisseau qui coule paisiblement ; mais bientôt il s'élargit et se précipite avec impétuosité et en écumant, de rochers en rochers, comme s'il descendait les marches d'un escalier. Dans les temps pluvieux, sa nappe, large d'environ 18 mètres, couvre en partie ses rochers saillants, et ne fait qu'une seule chute de plus de 10 mètres, qui s'élance dans un Vallon profond, dominé par l'immense masse de rochers que couronnait autrefois le château fort de Sainte Anne, détruit par ordre de Louis XIV.
Sur la gauche de la source du Lison, on voit une autre source très curieuse, connue sous le nom de Bief Sarrasin. Le ruisseau de ce nom sort de l'enfoncement d'une caverne taillée par la nature dans une magnifique masse. de rochers perpendiculaires, de 200 mètres de hauteur au-dessus du sol. L'ouverture de celle caverne est à la base d'un superbe portique de 146 mètres d'élévation, ayant les formes et les proportions d'un monument majestueux. Le ruisseau, qui se développe en nappe d'eau dans l'étendue de l'excavation, s'échappe de l'antre pour se jeter dans le vallon, en formant de légères cascatelles. Lorsque les basses eaux permettent d'entrer dans la grotte, on aperçoit, à l'extrémité d'un petit lac qui forme le fond de la première salle, une masse, de stalactites brillantes : au delà de ce lac, vers la gauche, existe une seconde grotte, dont le fond est occupé par un vaste lac souterrain, alimenté par des sources .lointaines dont on entend le murmure répété par les échos. Les voûtes de cette seconde caverne, où l'on ne peut pénétrer qu'en radeau et avec des flambeaux, sont si élevées que l'on a peine à les distinguer. On remarque encore, à l'est du village de Nans, une fort belle cascade, formée par le ruisseau de Verneau, qui sort d'une roche en forme d'arcade et s'élance d'une hauteur de 20 mètres.
Au cœur de parc national de Cévennes,
sur le plateau des Causses Méjean, se trouve un lieu où Dame
Nature a planté menhirs et dolmens, à faires pâlir de rage les
alignement de Carnac. Imaginé un chaos où se succède toute les
formes de sculptures comme seule la nature est capable de créer.
Des grands, des petits, des gros, des minces, des longs, des
courts, des couchés, des debout, etc. Un lieu où l’imaginaire
côtoie l’extraordinaire, le tout réparti sur des centaines d’hectares.
Là, le bouvier et ses bœufs vous guide dans un dédale chaotique
où seul les moutons trouvent leur pâture. Paradis de certaines
espèces qui trouvent là un abri sûr et qui cet univers lunaire
peuvent échapper au regard perçant des rapaces, et notamment
des vautours qui sont revenus s’installés dans les gorges de
la Dourbie.
A quelques kilomètres de ce lieu se trouve un
magnifique gouffre, l’Aven Armand, où dans les profondeurs de
la terre, Dame Nature s’en est donnée à cœur joie pour nous
présenter l’un de ses plus beaux ouvrages.
Pour ceux qui
aiment le calme, la nature sauvage et l’insolite, voilà un lieu
incontournable lorsque l’on se promène dans notre beau pays.
Encore un lieu où la nature sait faire
preuve de démesure, sculptant, creusant, perçant la roche au
gré de sa fantaisie pour son plaisir et pour notre admiration
devant son travail. Des menhirs plus fabuleux que tout ce que
nos lointains ancêtres ont pu élevés. Des ponts comme seule
la nature est capable de faire tel que celui de Pont d’Arc,
où du vallon des Arcs (34). Dans ce dédale, vous pouvez, soit
vous promener à pied, soit au contraire vous faire balader dans
un petit train qui déambule dans ce gigantesque chao. Vous pourrez,
du point le plus haut, découvrir toutes les beautés des gorges
de la Dourbie qui a modelé ce fantastique paysage.
Si l’Aveyron
et la Lozère font parties des départements les plus défavorisés
de France, la diversité de leurs patrimoines naturels en fait
leur plus grande richesse, et ces lieux attirent chaque année
des milliers de touristes.
Niché dans un écrin de verdure, au milieux
des sapins, dominé par de hautes falaises et au pied de la pointe
de Plate, le lac Vert du plateau d’Assy, sert de miroir au massif
du Mont Blanc qui vient s’admirer dans les eaux limpide de ce
petit lac de montagne. Endroit idyllique pour la promenade le
lieu incite à la rêverie et à la méditation, loin des bruits
tonitruant de la vie trépidante de nos cités. Ici, pas de voiture,
seul quelques randonneurs viennent admirer la beauté du paysage.
A quelques pas de là, on découvre de curieuses maisons construites
dans les arbres, les sapins servant de support à ces étranges
constructions où les hommes délaissant le confort douillet de
leur habitation viennent rechercher un autre mode vie dans le
cadre majestueux des grandes Alpes. Le silence n’étant troublé
que par le tictac du pic vert, et le chant du chardonneret qui
habitent ces lieux.
Dame Nature est comme chacun le sait, une grande créatrice de sites grandioses. Il en est ainsi des grottes fabuleuses comme la grotte de Clamouse, la grotte des Demoiselles, la grotte de Bétharram, le gouffre de Padirac, où l’Aven Armand, etc.., etc… Le Cirque de Gavarnie, les gorges du Tarn, les Pertes de la Valserine , le cirque de Navacelle sont également des ouvrages d’art à mettre à son crédit. Mais aussi, il nous arrive parfois, au hasard d’une promenade, de découvrir des créations originales, œuvres d’art dont l’unique auteur n’est autre que Dame Nature. Arbres torturés sous l’effet du vent, côtes du littoral travaillées et sculptées par l’érosion. …Roches érodé par le vent et tant d’autres créations aussi insolites les unes que les autres. En voici quelques-unes découvertes au cours de mes promenades.
Si dans les Alpes, le plateau d’Assy
peut s’enorgueillir de posséder le « Lac Vert », l’Auvergne
peut elle aussi se venter de posséder son « Lac Bleu ». Ce ne
sont pas d’immenses étendues d’eau comme le laisserai supposer
l’appellation lac, mais plutôt de minuscules étendues où l’eau
prend des couleurs changeante en fonction des roches et de son
environnement.
Situé au lieu-dit Les Balayes, ce lac qui
pour certains est bleu alors que pour d’autres il est vert,
est appelé le lac bleu. La couleur du lac provient des lauzes,
des pierres volcaniques, qui tapissent le fond de l’eau.
Il est situé à l’emplacement de l’ancienne lauzière des Balayes,
exploitée pendant près de trois siècles et demi sous forme de
biens de sections. Chaque famille y avait sa parcelle. En 1910,
les lauzerons (ou lauzeurs) étaient une dizaine à travailler
ici. Cette même année, à force de creuser, ils mirent à jour
une source qui alimente aujourd’hui encore le Lac bleu. Pour
continuer à extraire la lauze, ils dévièrent la source, via
une tranchée au moyen de chêneaux en bois, et siphonnèrent l’eau
du fond. Plus tard, cette même tranchée, toujours visible de
nos jours, leur a servi à remonter les lauzes grâce à un système
de rails où circulaient des wagonnets tractés par un treuil.
Ensuite, le transport de la lauze jusqu’à son lieu d’utilisation
se faisait avec des charrettes tirées par des bovins ou des
chevaux.
La carrière des Balayes était en son
temps très réputée pour sa lauze appelée également phonolite
(pour le son qu’elle émet lorsqu’on frappe dessus). Une pierre
d’une grande qualité utilisée autrefois pour recouvrir les toitures.
Elle était vendue à la toise (équivalent de 4 mètres). Cette
pierre vient des volcans du Massif Central, et en particulier
certains volcans de Haute-Loire qui sont un peu particuliers
: ce sont des volcans sans cratère. Quand la lave en est sortie,
elle était visqueuse, pâteuse comme du dentifrice ; à cause
de cet aspect, elle est restée sur place et elle a construit
des dômes de lave. A l’intérieur de ces dômes, la lave visqueuse
s’est refroidie et a donné naissance à ces feuilles de roche
telles qu’on peut les trouver aujourd’hui, bien plates et plus
ou moins épaisses. Cette pierre a été utilisée pour couvrir
les toits de la région, surtout dans le Velay oriental.
La carrière du lac bleu ayant été abandonnée depuis les années
cinquante, l’eau a repris ses droits et le site s’est transformé
en un petit lac splendide aux reflets couleur émeraude éblouissants.
Antonin Royer était l’un des derniers lauzerons de la carrière.
Un homme réputé qui, dans les années soixante-dix, pendant sa
retraite, retournait au Lac bleu pour tailler des lauzes et
montrer son savoir-faire unique qu’il aimait partager. Le Lac
bleu est un lieu étonnant, sauvage, et qui à une histoire. «
Ce sont les lauzerons en travaillant qui ont façonné ce petit
coin de paradis. Le Lac bleu, avec sa dimension intimiste et
dans son cadre paisible et sauvage, invite à l’apaisement et
à la poésie. Ce lac bleu est très beau dans son écrin de verdure
estival, mais il peut être également intéressant de le voir
en période hivernale, ce qui fera encore plus ressortir son
caractère très minéral.
Sur le site, il est interdit de
pêcher, de se baigner, de pique-niquer. A proximité du lac,
il est possible de visiter le village en miniature qui est l’un
des seuls de ce genre en Haute Loire.
Le site du Lac Bleu est un site naturel
exceptionnel avec un amphithéâtre propice à l'observation et
la contemplation des poissons qui nagent dans une eau turquoise.
La visite du Parc de la Lauzière permettra à petits et grands
de se familiariser avec l'historique de la carrière de lauze.
Un circuit géologique permet aussi de repérer les principales
roches volcaniques du département
A l’intérieur de ces dômes,
la lave visqueuse s’est refroidie et a donné naissance à ces
feuilles de roche telles qu’on peut les trouver aujourd’hui,
bien plates et plus ou moins épaisses. Cette pierre a été utilisée
pour couvrir les toits de la région, surtout dans le Velay oriental.
C'était autrefois un fief qui appartenait,
ainsi que ceux de Nonza et de Canari, à la famille des Gentilli
ces seigneurs y avaient un château dont on voit encore les ruines
au pied de la montagne.
On voit une cascade dans ses environs;
mais ce qui en fait le principal ornement et la célébrité, ce
sont ses grottes en effet, sur le territoire de cette commune,
au bord de la mer et à 2 kilomètres du village d'Erbalun.ga,
s'ouvrent de magnifiques grottes pleines de stalactites et de
stalagmites de l'effet le plus gracieux et le plus pittoresque.
On dirait le palais des Mille et une Nuits, à voir toutes ces
colonnettes, ces aiguilles, ces draperies d'albâtre étincelantes
de pierreries.
Ce phénomène, dû à la cristallisation et à
l'évaporation, fait de ces grottes une des choses les plus admirables
qu'on puisse voir au monde, et cependant tout n'est pas encore
découvert ! De nouvelles chambres restent peut-être cachées
par toutes ces merveilles qui encombrent le tableau que vous
avez sous les yeux mais pour cela, il faudrait se décider à
porter le marteau sur des colonnettes, des chapelles gothiques
des lampes sépulcrales, des statuettes ébranlées des lustres
d'albâtre, et ces êtres fantastiques pétrifiés qui élèvent vers
le sommet leurs membres mutilés ! A la vérité, la tentative
demande réflexion, et l'on comprend de reste que l'heureux propriétaire
de ces merveilles se soit jusqu'à ce jour abstenu.
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