Les vins de Savoie


La principale richesse de la Savoie, après ses pâturages et ses bestiaux, consiste dans ses vignobles. La vigne donne encore de bons produits à 800 mètres d'altitude, sur les pentes de la Maurienne exposées au midi ; dans la Tarentaise, elle est même cultivée jusqu'au-dessus de Bellentre, à 1,200 mètres d'altitude. Les meilleurs vins sont ceux de Saint-Jean-de-la-Porte, Monchaboud, Montmélian, Arbin, Torméry à Chignin, Du côté des Marche ont produit des vins blancs emblématiques du vignoble savoyard, secs, riches et aromatiques. Ils sont soigneusement élaborés pour rester floraux et équilibrés. Ils sont issus de trois cépages : Jacquère, Aligoté et Altesse. On produit aussi des vins rouges de caractère qui se distinguent par leurs légers tanins aux notes épicées et fruitées et bénéficient d’une AOP Vin de Savoie. Ils sont issus de deux cépages différents : Gamay et Mondeuse. Apremont, La roussette de Monterminod est un vin blanc produit sur la commune de Saint-Alban-Leysse, en Savoie. Il s'agit d'une dénomination géographique au sein de l'appellation roussette de Savoie. Cette appellation est spécifique du château de Monterminod et liée donc à son histoire. Noublions pas aussi les les excellents vins blancs de Marétd et d'Altesse, près de Lucey (les premiers plants de ces vignes ont été rapportés de Chypre par un duc de Savoie); les vins de la Rochette, enfin ceux de Princens, les meilleurs vins de la Savoie, dont les vignobles, situés sur les pentes au nord-ouest de Saint-Jean-de Maurienne, étaient déjà fameux au moyen âge.


Vins d’Ayze
La première prétend que le cépage gringet
est un cépage ancestral de montagne. Il aurait été importé de Chypre
au XIVème siècle par des évêques venant du concile de
Trente dans le Haut-Adige (Italie). Une coïncidence pourrait expliquer
sa venue au pied du Môle grâce à un certain Claude Le Jay, des Compagnons
de Jésus. Il était grand recteur du collège des Jésuites de Vienne
et c’est lui qui a représenté l’Empereur d’Autriche à ce concile.
Celui-ci, grand ami d’Ignace de Loyola, était natif d’Ayze, et fils
de vigneron.
Pour la seconde théorie, l’existence de vignobles
daterait de l’époque des Burgondes mais les premières traces officielles
datent du XIIIème siècle, elles ont été trouvées dans
des paiements d’octroi dans les franchises de Bonneville en 1279.
Le vignoble s’étendait sur neuf communes entre Chatillon et Bonne-sur-Menoge.
L’apogée de superficie fut atteinte en 1870 avec 630 ha de vigne.


A la fin du XIXème siècle, le
vin d’Ayze est mis en bouteilles pour se consommer en vin effervescent.
Le maire de l’époque, M. Louis Chardon, avait même obtenu des médailles
aux expositions de La Roche en 1889, Annecy en 1892 et Lyon en 1894.
Un Syndicat des vins d’Ayze se constitue en 1954 avec les communes
de Bonneville, la Côte d’Hyot et Marignier. Il va se battre pour
obtenir en 1957 le VDQS (vin délimité de qualité supérieure). Le
vin Cru d’Ayze est classé en AOC (appellation d’origine contrôlée)
en 1973. Les vignerons vont tirer vers le haut la qualité, en passant
par des techniques plus élaborées.
Aujourd’hui, le cru représente
une vingtaine d’hectares de vigne partagée entre trois communes

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