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Bastia - Préfecture de la Haute Corse

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Plan de Bastia
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Couvent des Capucins de Bastia

Bastia, autrefois appelée Porto- Cardo, bâtie en amphithéâtre sur le bord de la Méditerranée, à 150 kilomètres au nord-nord-est d'Ajaccio, à la base orientale de cette longue presqu'île qui se termine par le cap Corse, est la ville la plus importante de l'île; elle est le chef-lieu d'un arrondissement qui en comprend toute la partie septentrionale. Son commerce, son industrie et sa richesse lui assurent une place à part dans l'île. De là mille rivalités entre les Bastiais et les Ajacciens. « Divisée en deux parties principales Terra-Veccieia ou basse ville, Terra- Nuova ou la Citadelle, la ville de Bastia, dit M. de La Rocca dans son livre intitulé la Corse et son avenir. »
Bâtie bâtie en amphithéâtre et située au bord de la mer, dans un territoire fertile, a la physionomie des villes du moyen âge elle présente un aspect très animé du côté de la mer, et du côté du nord. Quelques rues longues et assez régulières offrent un coup d'œil très agréable et sont surtout remarquables par leur pavé jaspé. L'origine de Bastia remonte au XIVème siècle. En 1383, Leonello Lomellino fit construire le donjon que l'on voit encore aujourd'hui dominer le port et en défendre l'entrée. Comme la plupart des ancien des villes de la Corse, elle a subi de nombreuses vicissitudes politiques. Au temps où la Corse était sous la domination génoise, Bastia était la capitale de l'île. Elle a conservé cet avantage pendant la première domination française, ainsi que pendant l'occupation anglaise. Bastia a soutenu plusieurs sièges en 1745, elle fut bombardée et prise par les Anglais, qui la rendirent aux Génois la même année ; les Piémontais l'assiégèrent sans succès en 1748. De tous les sièges qu'elle soutint, le plus célèbre est celui de 1794. Paoli, après avoir formé le projet de séparer la Corse de la France, résolut de s'emparer des villes qui nous étaient restées fidèles.

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Vue de la Citadelle de Bastia a l'entrée du port de cette ville

La Convention envoya le général Lacombe contre Paoli, qui alors appela les Anglais à son secours. Ceux-ci venaient d'être chassés de Toulon ; ils tournèrent toutes leurs forces contre la Corse. Bientôt le brave Lacombe ne conserva plus que Bastia et Calvi. Forcé d'abandonner cette dernière ville, il essaya de sauver Bastia mais il fut attaqué par des forces tellement supérieures qu'après un siège de deux mois il eut à souffrir tous les maux de la guerre ; voyant la ville à moitié réduite en cendres et n'espérant plus de secours, il capitula et se rendit le 20 juillet. Comme nous l'avons dit à l'histoire du département, la Corse ne tarda pas à rentrer entre nos mains et Bastia avec elle au moment où les armées de la République envahirent l'Italie. En 1797, l'île ayant été divisée en deux départements, Bastia resta le chef-lieu du département du Golo mais, en 1811, ces deux départements ayant été réunis en un seul, elle perdit la suprématie politique. Aujourd'hui, elle est la préfecture de la Corse du Sud mais elle est en même temps une place de guerre de 2ème ordre, le siège d'une cour d'appel, d'un tribunal de commerce, etc. Plusieurs grandes puissances y entretiennent des consuls. Une ligne de chemin de fer doit relier Bastia à Corte.

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Vue du vieux port du Bastia

Parmi les monuments de cette ville, citons l'église Sainte- Marie, dans la ville neuve, l'église Saint-Jean dans la ville vieille, construites dans le style italien, et décorées avec un luxe tout méridional d'assez mauvais goût ; l'hôtel de ville, sans aucun caractère, le palais de justice, monument de mauvais goût, à l'extrémité de la Traverse, boulevard d'un très bel aspect de près d'un kilomètre de longueur ; l'hôpital civil et militaire, le théâtre, le lycée; la bibliothèque, qui contient 20 000 volumes. L'industrie de Bastia consiste en fonderie de fonte, forges à la catalane, tanneries, fabriques de pâtes d'Italie, moulins à huile d'olive, construction de navires marchands.
Le port de Bastia n'est qu'une crique étroite, ouverte à tous les vents, incapable d'offrir un abri sûr au petit nombre de navires qu'il reçoit. Le mouvement de la navigation, surtout pour le cabotage, est assez important. Les environs de Bastia, qui rappellent les côtes de la Toscane, sont remarquables ; plantés d'orangers et de citronniers, ils offrent de charmantes promenades.


La Lettre du Promeneur



Promenade à Bordeaux


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Bastia

Je ferais la même remarque que j’ai faite pour la ville d’Ajaccio ! Hélas, trois fois hélas, je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller visiter l’Ile de Beauté et je le déplore profondément. Mais ce n’est que partie remise, car j’espère bien pouvoir m’y rendre afin de pouvoir visiter cette merveilleuse ile et les cités qui la peuplent.


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