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Les Départements de la France

  • Données géographiques

L'Aisne

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Ce département est formé de l'ancienne province du Périgord, d'une petite partie du Limousin et de quelques communes de l'Angoumois et de la Saintonge. Il tire son nom de la principale rivière qui le traverse de l'est à l'ouest dans sa partie méridionale. Ses bornes sont: au nord, le département de la Haute-Vienne ; à l'est, ceux de la Corrèze et du Lot ; au sud, celui de Lot-et-Garonne ; à l'ouest, ceux de la Gironde et de la Charente.
Le territoire de ce département un des plus étendus de la France, est entrecoupé par den ombreuses collines et par des hauteurs escarpées couvertes en partie de vignes et de bois, mais le plus souvent absolument nues, et ne présentant que des rocs ou des terres arides. Sur quelques plateaux on trouve d'immenses bruyères, des champs de genêts, des bois de châtaigniers ou quelques champs de seigle ; ce sont souvent de vrais déserts où le voyageur parcourt plusieurs kilomètres sans trouver un hameau. Quelquefois cependant on trouve dans l'intérieur de ces montagnes de belles et riches vallées, des coteaux couverts de beaux vignobles ; les bords de l'Isle et de la Dordogne sont extrêmement riants, fertiles et bien cultivés. L'arrondissement de Nontron est coupé dans tous les sens par une multitude de collines et de petites vallées, qui lui donnent une forme très irrégulière. Plus de la moitié de sa surface est couverte de bois et de landes. Dans les cantons limitrophes de la Haute-Vienne on trouve plusieurs belles prairies et des étangs poissonneux qui offrent le double avantage de fournir de l'eau pour l'irrigation des prés et un mets précieux pour la table.


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Carte de la Dordogne

L'arrondissement de Périgueux est moins montueux que le précédent ; aussi les ruisseaux et les prairies y sont fort rares; c'est un de ceux où l'on trouve le plus de landes et de bruyères, qui couvrent près des deux tiers de sa surface. A l'exception de cinq ou six cantons, tout le reste du territoire ne produit guère que du seigle en petite quantité du bois et beaucoup de châtaignes, qui servent au nourrissage et à l'engrais des porcs.
L'arrondissement de Sarlat est le plus montueux du département ses plus hautes collines, du côté de Daglan, Domme, Peyrillac, peuvent avoir environ 250 mètres d'élévation, elles sont en général d'une rapidité qu'on ne trouve que dans les plus hautes régions. Celle du Raisse, qu'on ne peut monter à pic, est coupée par la route de Sarlat à Souillac, qui y forme un pas effrayant et très dangereux.
A l'exception des terres qui bordent les deux rives de la Dordogne, le sol de cet arrondissement est généralement très-ingrat.
L'arrondissement de Bergerac n'est pas moins montueux que le précédent, mais ses collines sont moins escarpées. Les plus élevées sont celles qui bordent ou qui avoisinent la Dordogne. A mesure qu'on s'éloigne de cette rivière, surtout en avançant dans l'arrondissement de Périgueux, le pays devient plus plat et plus couvert. Le sol offre trois variétés principales : les parties limitrophes de Périgueux sont pour la plupart très sablonneuse est couvertes de landes et de châtaigneraies celles qui avoisinent le département de Lot-et-Garonne sont grasses et productives en froment ; celles de la plaine de Bergerac et au-dessous abondent en grains et en légumes, et il est de certains cantons où leur fertilité est peu commune.
L'arrondissement de Ribérac est montueux comme tout le reste du département, mais moins que les arrondissements de Nontron et de Sarlat; un tiers du sol est sablonneux et stérile, un autre tiers est gras et productif, et l'autre généralement sec, pierreux et médiocre. Le froment forme la principale culture de cet arrondissement, qui est le plus riche en grains de tout le département ; les bonnes terres ne le cèdent point à celles de Bergerac, et sont même plus propres au froment. Il n'y a qu'une petite quantité de vignes, et le vin en est peu estimé, parce qu'on est dans l'usage d'élever les pampres sur les arbres, méthode qui amène l'abondance, mais qui est nuisible à la qualité du vin. Du reste, rien n'est plus curieux et plus intéressant que le spectacle de ces vignes, qui se marient au noyer ou à l'ormeau, et couvrent leurs branches d'un riche produit rien surtout de plus gai que de voir faire cette récolte et d'entendre les vendangeurs s'animer à l'ouvrage par des chants joyeux.


Histoire de la Dordogne


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Carte de la Dordogne
Note

Carte d'identité


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Monument à la mémoire de Michel de Montaigne

La Dordogne (24)
Région : Nouvelle-Aquitaine
Préfecture : Périgueux
Sous préfectures :
Bergerac
Sarlat-la-Canéda

Conseil général
Archives départementales de Dordogne
Office Départemental du Tourisme v Liste des Communes de Dordogne
Patrimoine des communes

Note : ce site officiel du ministère de la culture vous donne toutes les informations relatives à tous les lieux et objets inscrits au patrimoine de chaque commune d'un département.


Démographie :
Gentilé : Périgourdins, Périgordins, Dordognots, Dordognais
Population : 413 730 hab. (2021)
Densité : 46 hab./km2
Superficie : 9 060 km2
Subdivisions :
Arrondissements : 4
Circonscriptions législatives : 4
Cantons : 25
Intercommunalités : 20
Communes : 503

La Dordogne est certainement le département où il existe le plus de témoignage des anciens occupants de notre pays. Pays de grottes, de cavernes, de gouffres, qui nous ont laissé la trace de ces être qui sont à l'origine de la préhistoire de notre pays. Lascaux, site classé au patrimoine de l'humanité, est la vitrine incontesté de l'art de nos très lointains ancêtres. Ce département qui fut le témoin de l'aube de l'humanité est aussi celui où l'homme a laissé les plus importantes traces de sa vie, de son savoir faire et de son habitat.
Antérieurement à la division territoriale de 1790, le département actuel de la Dordogne formait l'ancienne province du Périgord. Ce nom lui venait, à travers les modifications apportées par le temps et les variations du langage, des Petrocorii ou Pétrocoriens, tribu gauloise qui habitait la contrée quand les Romains y pénétrèrent. Ici, comme ailleurs, les documents sur cette première période de notre histoire nationale sont rares et confus. L'origine celtique de ces ancêtres, l'exercice du culte druidique dans le pays, l'influence de ses ministres et l'existence d'une florissante capitale appelée Vesunna sont les principaux faits authentiques, incontestables, qui soient parvenus jusqu'à nous.

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Château féodal de Beynac et son rocher

Malgré le caractère essentiellement belliqueux des Gaulois en général, certains indices tendent à prouver que les Pétrocoriens n'étaient étrangers ni à l'industrie ni au commerce. Les scories qu'on rencontre assez fréquemment sur divers points du département permettent de supposer que les mines de fer, dont le sol est abondamment pourvu, étaient dès lors exploitées et leur produit travaillé dans des forges locales, une inscription, trouvée sur le tombeau d'un certain Popilius, negotiator artis prosariæ, nous révèle que l'art du tissage était connu et pratiqué; on sait enfin que les Phocéens de Marseille venaient échanger les marchandises du Levant contre des fers, des lins et des étoffes en poil de chèvre. La domination romaine fut établie dans le Périgord 63 ans avant l'arrivée de Jules César, et sans que cette conquête soit signalée dans l'histoire par aucune lutte sérieuse. C'est seulement après la défaite de Vercingétorix qu'un lieutenant de César est envoyé dans cette province pour y comprimer les élans patriotiques que la lutte héroïque des Arvernes avait réveillés, et à laquelle 5 000 Pétrocoriens avaient pris part. Le pays des Pétrocoriens était alors compris dans la Gaule celtique. Vers la fin du IVème siècle, il fut incorporé dans la seconde Aquitaine.

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Carte de la Dordogne
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La Tour de Montaigne

La révolte de Julius Vindex, dont la famille habitait le Périgord, révolte à laquelle les Pétrocoriens s'associèrent, est le fait capital qui se rattache le plus spécialement aux annales de la contrée. Le gouvernement romain y suivit ses différentes phases sans incidents notables. Dans les premiers temps, respect scrupuleux de la religion, des coutumes et du langage des vaincus ; envahissements successifs du paganisme et de la civilisation romaine pendant le ne siècle apparition du christianisme, apporté, dit-on, dans le Périgord par saint Front, un des disciples du Christ ; dissolution des forces morales et matérielles de l'empire pendant les deux siècles suivants, et enfin au Vème révélation de son impuissance en face des invasions des barbares.
Le Périgord était compris dans les territoires dont les Wisigoths obtinrent l'occupation du faible Honorius., On sait que ce prétendu accommodement, sur la valeur duquel cherchait à se faire illusion la vanité romaine, cachait une véritable prise de possession. Ce mensonge des mots tomba vite devant la réalité des choses, et l'empire wisigoth fut constitué.

Note

La vallée de la Vézère


Les Eyzies de Tayac

Le Château de Beynac

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La vallée de la Vézère, située dans le département de la Dordogne regorge de lieux où vivait nos très lointains ancêtres. Comme je ne veux pas énumérer tous les lieux à visiter dans ce petit coin de France, voici un site qui vous fera découvrir toutes les cavités existantes dans cette célèbre vallée de la Vézère

# Les Eyzies de Tayac
Les Eyzies de Tayac

Les destinées du Périgord furent liées aux siennes jusqu'à la bataille de Vouillé, qui recula jusqu'aux Pyrénées les limites du royaume des Francs. L'espace était trop vaste, les races trop peu fondues, pour que la France de Clovis pût se constituer d'une façon durable.
Ces partages de l'héritage royal, qui amenèrent de si déplorables déchirements, et contre lesquels se soulèvent les raisonnements de la critique moderne, étaient alors une nécessité des temps. Sous le nom d'Aquitaine, l'empire wisigoth, qui avait ses limites naturelles et une espèce d'unité, cherchait fatalement à se reformer. La création des royaumes de Neustrie et d'Austrasie n'était qu'une satisfaction donnée à ces impérieux instincts ; et quand l'ambition des maires du palais voulut reprendre l'œuvre de Clovis, la révolte des antipathies de race éclata dans la lutte acharnée que soutinrent les Aquitains pour leurs ducs héréditaires. Cette page de notre histoire appartenant plus spécialement aux annales des deux capitales de l'Aquitaine, Toulouse et Bordeaux, nous nous bornerons ici à en rappeler le souvenir, en constatant que le Périgord fit alors partie intégrante de ce grand-duché et fut mêlé à toutes les vicissitudes qui l'agitèrent. L'invasion des Sarrasins, dont se compliquèrent les désastres de cette époque, a laissé dans le pays des traces sinistres que le temps n'a pas encore effacées. De nombreuses localités ont gardé des noms qui attestent le passage et la domination de ces farouches étrangers telles sont les communes des Sarrazis, de Maurens, de La Maure, de Montmoreau, de Fonmoure, de Mauriac, de Sarrasac et le puits du château de Beynac, désigné encore aujourd'hui sous le nom de puits des Sarrasins. La défaite des infidèles, la reconnaissance des populations et les sympathies du clergé furent les principaux titres qui valurent aux Carlovingiens la couronne de France. Le héros de cette dynastie, Charlemagne, traversa le Périgord et y laissa des témoignages de son habile administration. Il fonda le prieuré de Trémolat et lui fit présent de la chemise de l'Enfant Jésus il dota le monastère de Sarlat d'un morceau de la vraie croix ; il y autorisa, en outre, la translation des reliques de saint Pardoux et de saint Sacerdos enfin plusieurs historiens lui attribuent la construction de l'église de Brantôme, gratifiée par lui, entre autres pieux trésors, des restes vénérés de saint Sicaire. Le Périgord fut alors gouverné, comme la plupart de nos provinces, par des comtes, qui, dans la pensée de Charlemagne, devaient être des fonctionnaires amovibles, mais qui, sous ses successeurs, se rendirent indépendants et héréditaires.

Perigueux
Perigueux

Le premier fut Widbald il administra la contrée de 778 à 838. C'est sous la second de ses successeurs et pendant la durée du règne de Charles le Chauve que l'autorité des comtes se transforma en fief héréditaire. L'apparition des Normands, qui date aussi du milieu du XIème siècle, contribua beaucoup à l'établissement des grandes maisons féodales. C'est comme défenseur du pays que Wulgrin, déjà comte d'Angoulême, s'imposa au Périgord. C'était un vaillant guerrier, qui avait mérité le surnom de Taillefer pour avoir pourfendu d'un seul coup de son épée le casque et la cuirasse d'un chef normand. Au milieu de l'enfantement de la société féodale, dans le chaos du moyen âge où la force est le droit, Guillaume Wulgrin est un type assez complet de ces fondateurs de dynastie, rudes figures qui surgissent dans l'histoire bardées de fer, lance au poing et se taillant de petits États dans les dépouilles de la monarchie agonisante. À sa mort, ses deux fils se partagèrent ses domaines ; Guillaume, le cadet, eut le Périgord; la ligne masculine de cette branche s'éteignit à la seconde génération, en 975, dans la personne d'Arnaud dit Bouration, dont la sœur et unique héritière épousa le comte de la Marche (Hélie Ier) et apporta le Périgord en dot à son époux. Ce seigneur, souche de la seconde dynastie des comtes de Périgord, prit et laissa à ses descendants le surnom de Talleyrand, qu'illustra pendant quatre siècles cette puissante maison de Périgord. Son indépendance était presque absolue ; elle battait monnaie. C'est un Adalbert de Talleyrand-Périgord qui fit cette réponse devenue fameuse, et dans laquelle se résumait si bien la fierté féodale Qui t'a fait comte? lui demandait un jour Hugues Capet. Qui t'a fait roi ? lui répondit Adalbert. La seule puissance contre laquelle les comtes eussent parfois à lutter était celle des évêques. Ces démêlés se rattachant à l'histoire des villes épiscopales et n'ayant point eu d'ailleurs de sérieuse influence sur les destinées de la province, nous n'avons pas à nous en occuper ici. Lorsque le mariage de Henri II avec Éléonore de Guyenne plaça le Périgord sous la domination anglaise comme relevant de l'ancien duché d'Aquitaine, les comtes de Périgord s'associèrent à tous les efforts qui furent alors tentés pour arracher le sol français au joug de l'étranger. La fortune ne favorisa point leur honorable résistance ; le pays fut occupé militairement des garnisons ennemies furent placées dans les forteresses et châteaux, de nouvelles citadelles furent élevées mais le patriotisme périgourdin ne se découragea pas, et pendant cette longue et triste période, qui dura depuis Louis le Jeune jusqu'à Charles VII, si trop souvent le pays fut obligé de souffrir le pouvoir de l'Anglais, on peut dire à sa gloire qu'il ne l’accepta jamais.
L'historique des guerres de l'Angleterre et de la France n'entre pas dans le cadre de notre récit nous déterminerons seulement par quelques dates l'influence qu'elles exercèrent sur le sort de notre province.
Le Périgord, conquis par Henri II Plantagenet, revint à la France en 1224, fut rendu à l'Angleterre en 1258, puis confisqué en 1294 par Philippe le Bel, restitué de nouveau à l'Angleterre en 1303, reconquis par Philippe de Valois, cédé encore une fois par le traité de Brétigny, repris par Charles V, remis sous l'autorité anglaise vers la fin du règne de Charles VI, et enfin acquis définitivement, réuni pour toujours à la couronne de France en 1454.


06 Les Eyzies de Tayac
Le lac de Gurson

Dans l'intervalle de ces orages, nous avons à citer un voyage de saint Louis dans le Périgord. Ce prince, avant de partir pour sa seconde croisade, voulut aller s'agenouiller devant le suaire du Christ, précieuse relique sur l'authenticité de laquelle nous nous garderons bien de nous prononcer, conservée dans un monastère de bernardins à Cadouin. Saint Louis traversa le pays, accompagné des seigneurs de sa cour, et, voulant éviter Sarlat, à cause de la mésintelligence qui existait entre l'abbé et les consuls de la ville, il s'arrêta au château de Pelvezis.
A la même époque se rattache une certaine extension des franchises municipales, signe précurseur de la chute de la féodalité. L'état de la France s'était bien modifié sous le coup des dernières crises qu'elle venait de traverser. C'est à la monarchie surtout qu'avait profité cette lutte de deux siècles contre l'étranger, lutte pendant laquelle elle avait si souvent paru près de succomber.
L'intelligence de cette situation nouvelle semble avoir échappé aux comtes de Périgord, qui, se croyant encore au temps des Wulgrin et des Boson, affectaient envers la couronne une indépendance qui n'était plus de saison. Archambaud V, dit le Vieux, qui vivait dans les dernières années du XIVème siècle, contesta au roi certains droits que la couronne revendiquait sur Périgueux et essaya ,de soutenir ses prétentions par les armes; un premier arrangement arrêta les hostilités mais quelque temps après le comte intraitable recommença la guerre. Il fut vaincu ; un arrêt de mort contre le coupable et de confiscation pour le comté avait été rendu le roi fit au seigneur rebelle grâce de la vie, ne conserva que Périgueux comme gage, de sa victoire et abandonna au fils d'Archambaud tout le reste des domaines paternels. Mais le fils se montra moins sage encore que son père. Il réclama avec menaces la ville dont il se croyait injustement dépouillé. Cette fois, il n'y eut même plus besoin d'une expédition militaire pour réduire l'incorrigible. Une tentative de rapt sur la fille d'un bourgeois de Périgueux fit de lui un criminel vulgaire ; on instruisit son procès, et un arrêt du parlement, à la date du "19 juin 1399, le condamna au bannissement et à la confiscation de tous ses biens. Avec lui s'éteignit la puissance de cette antique famille, qui possédait le Périgord depuis l'an 866, et qui, de Wulgrin à Archambaud VI, Comptait une succession de vingt-sept comtes.
Le roi Charles VI donna le comté de Périgord au duc d'Orléans, son oncle. Celui-ci le laissa à Charles, son fils, qui, étant prisonnier en Angleterre, le vendit en 1437 pour seize mille réaux d'or à Jean de Bretagne, comte de Penthièvre. Ce dernier eut pour héritier Guillaume, son frère, qui ne laissa que trois filles. L'aînée épousa Alain, sire d'Albret, dont le fils fut roi de Navarre, et la petite-fille de celui-ci apporta en dot le Périgord, avec ses autres États, à Antoine de Bourbon, qu'elle épousa et qui fut père de Henri IV. Le Périgord faisait donc partie des domaines de ce monarque lorsqu'il monta sur le trône, et il fut alors réuni à la couronne. L'influence qu'exerçait dans la province la maison d'Albret y facilita les progrès de la réforme religieuse, surtout lorsque la reine Jeanne eut embrassé avec tant d'ardeur la foi nouvelle ; le Périgord devint un des théâtres de l'affreuse guerre qui déchira la patrie à cette époque. Peu de contrées furent éprouvées aussi cruellement. Sanctuaires violés, églises détruites, villes prises d'assaut, partout le sac, le pillage, l'incendie, les massacres, telle est l’œuvre du fanatisme, tel est le tableau que nous ont laissé les historiens contemporains de cette lamentable période.
La paix eut beaucoup à faire pour cicatriser de pareilles blessures, elle fut, grâce au ciel, rarement troublée pendant les temps qui suivirent mais le repos donné par le despotisme ne régénère pas les populations l'espèce de sommeil léthargique dans lequel nous voyons le Périgord s'endormir de Henri IV à Louis XV, le silence qui se fait autour de la province pendant la durée de deux siècles ne sont point des indices de prospérité le salut devait venir d'ailleurs. Quelque indispensables, cependant, que fussent devenues des réformes réclamées par la monarchie elle-même, ce n'est pas sans une sorte de protestation qu'elles se firent jour sur ce vieux sol de la féodalité.
Le Périgord avait de longue date ses états particuliers ou provinciaux c'était le sénéchal qui les convoquait en vertu de lettres patentes le comte et plus tard le gouverneur y occupaient le premier rang; les quatre barons du Périgord, qui avaient le privilège de porter le nouvel évêque de Périgueux à son entrée dans la ville, Bourdeilles, Beynac Biron et Mareuil, prenaient place après l'ordre du clergé; les maires et consuls marchaient à la tête du tiers état.
Lors de la convocation des derniers états, en mars 1788, M. de Flamarens, évêque de Périgueux, refusa de prêter le serment exigé, et le clergé fut obligé de se nommer un autre président. Cette inoffensive boutade n'entrava pas la marche des évènements, et lorsque éclata la Révolution, le Périgord fut l'un des premiers à y adhérer. Il envoya à la Convention nationale les représentants du peuple Romme et Lakanal, mais, si les agitations politiques le troublèrent un moment, il dut à sa position, loin des frontières, d'être préservé des invasions que les fatales années de 1814, dé 1815, de 1870 et de 1871 déchainèrent sur la France. Aussi ce département n'a-t-il cessé, depuis, de prospérer.


Périgueux


Les Eyzies de Tayac
La cathédrale de Périgueux

Le peuple Pétrocorien : Les Pétrocoriens (Pétrocorien) étaient un peuple gaulois situé dans l'actuel département de la Dordogne, en France, et plus précisément entre la Dordogne et la Vézère. Vesunna ou Vésone est la capitale romaine de la tribu gauloise des Pétrocores. Intégrée dans la province de Gaule aquitaine, elle se développe aux Ier et IIème siècles de notre ère. C'est aujourd'hui le quartier sud de Périgueux. La ville de Périgueux ainsi que l'ancienne province du Périgord tirent leur nom de ce peuple qui en Gaulois signifie les quatre armées, de petru- « quatre » et corii « l'armée ».
Le nom de Pétrocoriens désigne de nos jours les habitants de Périgueux (également nommés Périgourdins).
« Prends garde, fier Pétrocorien,
Réfléchis avant de prendre les armes,
Car, si tu es battu, César te fera couper les mains ! »

En l'an 50 avant JC, les Pétrocores (peuple celte peuplant les vallées de l'Isle, de la Vézère et de l'Auvezère principalement) envoient à Vercingétorix environ 5 000 guerriers pour l'aider à affronter les légions romaines de Jules César. En 418, la ville fait partie des territoires cédés par l'empereur Honorius aux Wisigoths. Elle passe ensuite sous la domination des Francs, vainqueurs des Wisigoths en 507. Vésone, devenu entretemps « La Cité », ville des comtes et évêques du Périgord, fusionne au Moyen Âge avec une cité médiévale voisine (et rivale), Puy-Saint-Front, pour constituer la ville de Périgueux


Bergerac


Les Eyzies de Tayac
La Dordogne à Bergerac

Le nom de Bergerac viendrait d'une villa gallo-romaine "Bracarius". En occitan, on la nomme Bragueira. Dès le XIIème siècle, la ville est un carrefour commercial et intellectuel. Lors des guerres de religion, elle devient la capitale intellectuelle des protestants. Au XVIIème siècle, elle compte 6 000 protestants, dont de nombreux marchands et négociants. En 1577, les protestants et les catholiques signent le traité de Bergerac pour mettre un terme à la sixième guerre de Religion. Celle-ci a été déclenchée par la Ligue catholique, qui est parvenue à convaincre le roi d’annuler l’édit de Beaulieu. Vaincus à la bataille de la Charité-sur-Loire, puis à Issoire, les protestants n’ont d’autres choix que de signer un traité diminuant considérablement les avantages qu’ils avaient acquis. Ainsi, ils obtiennent la liberté de culte pour un bourg par bailliage et leurs huit places de sureté ne sont valables que temporairement. En octobre, le traité sera confirmé par l’édit de Poitiers.
Surnommée "la Petite Genève", elle est l'une des places fortes accordées par l'Edit de Nantes. A la Révolution française, elle perd son statut de capitale du Périgord, au profit de Périgueux qui devient la préfecture.
Bien qu'Edmond Eugène Joseph Alexis Rostand qui est né le 1er avril 1868 à Marseille et qui est mort le 2 décembre 1918 à Paris dans le 7ème arrondissement ce qui implique qu'il n'a pas du bien connaitre la ville de Bergerac, il n'en demeure pas moins que cette cité lui en est reconnaissante, puisqu'elle a érigé une statue de Cyrano, le héros de la pièce Cyrano de Bergerac


Nontron



D’après l’historien Ribault de Laugardière, le nom Nontron viendrait de la langue de Tyr, se composant de Nata : « vallée » et Dun : « montagne ». Au cours des siècles l’écriture variait entre Natadun, Nattun, Nantrun, Nontroun avant l’actuel Nontron.
La ville existait probablement déjà 1 100 ans avant notre ère et fut plusieurs fois ravagée par des envahisseurs, les Sarrasins au VIIème siècle, les Normands au IXème siècle.
Au VIIIème siècle, le castrum gallo-romain est donné par les comtes de Limoges à l’abbaye poitevine de Charroux. Puis, au cours des siècles la ville change plusieurs fois d'appartenance pour devenir, lors de la Révolution, sous-préfecture du département de la Dordogne.


Sarlat-la-Canéda


Les Eyzies de Tayac
La Dordogne à Bergerac

Sarlat est une cité médiévale qui s'est développée autour d'une grande abbaye bénédictine d'origine carolingienne. Seigneurie monastique, elle atteint son apogée au XIIIème siècle. L'origine de l'abbaye se perd dans les légendes. Elle existe au IXème siècle, faisant partie des six grandes abbayes du Périgord (avec Paunat, Belvès, Saint Front de Périgueux, Brantôme et Terrassons). L'abbaye carolingienne de Sarlat est placée sous sa protection par l'empereur Charles le Gros, en 886. Elle est la seule à avoir été épargnée par les Vikings car située à l'écart de la Dordogne et de ses affluents.
Elle a su demeurer indépendante et s'est placée en 1153 sous la protection directe du Saint-Siège à Rome. Elle est reconstruite à l'époque romane entre 1125 et 1160. En 1318, l'abbaye est le siège du nouvel évêché créé par le pape Jean XXII. L'église abbatiale devient la cathédrale du diocèse de Sarlat. Les évêques, remplaçant les abbés, commencent sa transformation architecturale qui est achevée seulement à la fin du XVIIème siècle.
À partir du XIVème siècle, évêques et consuls se partagent le pouvoir jusqu'à la Révolution. Devenue cité épiscopale, Sarlat joue un rôle prééminent lors de la guerre de Cent Ans. Réserve d'hommes d'armes, de munitions et de vivres, la ville fortifiée est également défendue par les châteaux situés aux alentours : Beynac, Castelnaud..., et peut porter secours à d'autres villes assiégées par les Anglais : Belvès, Domme, Montignac.

Les Eyzies de Tayac
Des gabarre sur La Dordogne

Elle devient cependant anglaise par le Traité de Brétigny en 1360. Elle se rallie au roi de France dix ans plus tard lorsque le connétable Du Guesclin repousse les Anglais. La ville, tout en jouant le même rôle que précédemment, doit se rendre deux fois et souffre des exactions du capitaine de Vivans et du vicomte de Turenne.
La Fronde met fin à cette période favorable en 1652. Sarlat est de nouveau occupée par les troupes de Condé. Elle s'en délivre dans le sang. La disparition du diocèse, rattaché à celui de Périgueux, à la Révolution lui retire sa prééminence. Devenue chef-lieu de district puis sous-préfecture, elle s'endort, pendant près de 150 ans, pour se revivifier seulement depuis 40 ans.
Il est permis de penser qu'en France de nombreuses villes ont possédé d'aussi curieuses et pittoresques ruelles, d'aussi beaux monuments, mais le modernisme a détruit progressivement ces trésors du passé. Sarlat a été miraculeusement sauvée grâce à la loi promulguée le 4 aout 1962 dite Loi Malraux. Cette loi sur la restauration des secteurs sauvegardés fut appliquée pour la première fois en France à Sarlat. Le centre de la petite cité médiévale avec ses 65 monuments et immeubles protégés servit d'opération pilote pour la mise au point des financements et des critères de restauration.
Depuis quelques années, le Sarladais — comme plus généralement le Périgord — devient une région très prisée des Anglais qui, attirés par le charme de la pierre marquée par l'histoire, viennent contribuer à l'enrichissement de cette zone traditionnellement rurale et permettent un échange culturel sans précédent, qui révèle sans doute les prémisses d'une ère nouvelle dans le cadre communautaire...
En 1793, la commune de Temniac est rattachée à Sarlat


Les Châteaux de la Dordogne


Les Eyzies de Tayac

La Roche Gageac

Autre particularité de la Dordogne, c'est une terre de châteaux, puisque pas moins de 1500 demeures existe dans ce département, pour n'en citer que quelques un, le château Château des Milandes, demeure de Joséphine Baker qui fit de son domaine une terre d'accueil. Elle y développera un complexe touristique avant-gardiste, baptisé « Village du Monde », et y vivra avec ses douze enfants adoptés de neuf nationalités différentes qu'elle surnomme sa « Tribu Arc en Ciel ».

Note

Le Château de Beynac


Les Eyzies de Tayac

Le Château de Beynac

Pierre de L'Estoile, né à Paris en 1546 et mort le 8 octobre 1611 nous à laissé un passage de l'histoire du Château de Beynac dans son recueil «Figures et Drôleries de la Ligue» :
«Un gentilhomme nommé Ternes, qui était de la suite de la Reine Marguerite et des amis de M. de Balagry, ayant attaqué un autre gentilhomme périgourdin, nommé Baron de Beynac, qui faisait partie de la maison de M. de Bouillon et son parent, ainsi qu'on disait, sur quelques propos qu'ils avaient eu ensemble quelques jours auparavant, dont pourtant on disait toutefois que ledit Beynac avait satisfait Ternes, ledit Balagny passant dans son carrosse hors la porte de Bussy et tout contre icelle, l'ayant entendu et assez inconsidérément et étourdiment, sans se donner la patience d'ouïr de Beynac, le chargea de coups de pistolet et d'escopette et fut blessé d'un coup de pistolet et Balagny d'un coup d'épée à la cuisse. Une pauvre femme passant son chemin avec un petit enfant portèrent la fol enchère de tout ce combat et mêlée, la femme ayant été atteinte d'un coup de pistolet au dessous de la mamelle dont elle mourût tôt après et le petit enfant d'un autre à latête.»


Le château du Lieu-Dieu

il se situe au centre du département de la Dordogne, à moins d'un kilomètre au sud du Vieux bourg de Boulazac, en bordure et légèrement en contrebas de la route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89). Sa construction remonte aux XIVe et XVe siècles, avec des modifications du XIXe siècle2. Appelé originairement la Baconnie, il prit son nom définitif après que les saints-sacrements des églises environnantes furent mis au tabernacle de sa chapelle. En effet, cette mesure fut prise pour éviter la profanation du corps du Christ présent dans les hosties, des bandes de mercenaires anglais ravageant le pays aux derniers temps de la guerre de Cent Ans. Ce sont donc les gens du pays qui l'appelèrent en patois « Lioc-Dioc ». La procession de la Fête-Dieu s'effectuait de l'église du village située à un kilomètre de là jusqu'au château et ce, jusque dans les années 1960.

Le château de Lanquais
Le château de Lanquais

Le château de Lanquais

Appelé également le Louvre du Périgord. Le 21 novembre 1531, Marguerite de la Cropte, dernière héritière de la famille, se marie avec Gilles de la Tour. La famille de La Tour est apparentée à celle des la Tour d'Auvergne. Cette famille est liée aux Médicis et à la monarchie française à la suite du mariage de Madeleine de la Tour d'Auvergne avec Laurent II de Médicis en 1513 duquel naitra Catherine de Médicis qui se mariera en 1533 avec le roi de France Henri II. Entre 1561 et 1574, Galliot de la Tour, fils des précédents, seigneur de Limeuil, capitaine d'une compagnie d'ordonnance du Roi et chevalier de l'ordre de Saint Michel, fait entreprendre la construction du château Renaissance auquel a participé l'architecte Pierre Souffron d'après M. Esclaffer de la Rode. Il va utiliser les maitres d'œuvre des résidences royales pour construire dans un pays gagné par les idées de la Réforme protestante un château montrant le pouvoir royal et catholique. Les fenêtres hautes de l'aile Renaissance sont inspirées de celles dessinées dans le Livre II d'architecture d'Androuet du Cerceau paru en 1561. La sœur de Galliot de la Tour, Isabelle de Limeuil, fera partie de « l'escadron volant » de Catherine de Médicis.

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Beynac et Cazenac

Pour l'espionner au profit de la Reine, elle devra satisfaire aux désirs de Louis de Bourbon, prince de Condé et protestant. De cette union naitra un fils, Nicolas, en 1564, qui est né au cours d'un bal en présence de la cour à Bar-le-Duc. Après s'être retirée dans un couvent, puis au château de Lanquais, Catherine de Médicis va favoriser son mariage en 1567 avec son banquier Scipion Sardini. Elle mourra en 1609 au château de Chaumont-sur-Loire après avoir essayé en vain de s'opposer à l'héritage du château de Lanquais par Henri de la Tour d'Auvergne. 24 mars 1577, Henri de la Tour d'Auvergne (1555-1623), cousin de Galliot de la Tour, mais protestant et attaché aux intérêts du roi de Navarre – le futur Henri IV, assiège le château de Lanquais. Avec cinq canons il fait tirer 200 boulets sur le château Cette attaque entraine l'arrêt des travaux.



Le château de Lanquais
Le château de Lanquais

Jardins du Manoir d'Eyrignac

Ces jardins furent créés à l'origine au XVIIIème siècle, dans le style très particulier des jardins à la française. Ils ont été transmis en héritage par les fils et les filles de la même famille depuis cinq cents ans : vingt-deux générations se sont succédé depuis la construction du premier « castel ». Lors de la Fronde des Princes au XVIIème siècle, en rébellion contre Mazarin, l'ancêtre du propriétaire actuel demeura dans le camp loyaliste : les troupes du Grand Condé, en représailles, détruisirent alors le premier castel, datant du haut Moyen Âge. Le manoir actuel fut reconstruit par Antoine de Costes de la Calprenède au XVIIème siècle sur les ruines de l'ancien repaire noble. Les premiers jardins ont été conçus au XVIIIe siècle, à l'initiative de Louis-Antoine Gabriel de la Calprenède (l'arrière-petit-fils d'Antoine) : jardins à la française inspirés par ceux des villas d'Italie comme le gout de l'époque le voulait. Ils furent complètement remaniés au XIXe siècle pour suivre la nouvelle mode, et devinrent un parc à l'anglaise. Le père de l'actuel propriétaire redonna vie aux jardins à la française d'Eyrignac. S'en remettant à sa propre inspiration, il rechercha sur le terrain toutes les traces de l'ancien jardin : murets, escaliers, ancien bassin, etc. Il dessina lui-même le jardin si souvent imaginé et qui correspondait à son caractère.

Le château de Puymartin


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Le château de Puymartin
Note

La Dame Blanche de Puymartin


Dame Blanche

Le château de Puymartin est un lieu connu pour avoir été témoin d'une étrange histoire ... Au XVIème siècle, Thérèse de Saint-Clar, surprise par son mari Jean de Saint-Clar dans les bras de son amant, fut enfermée quinze années durant dans une petite pièce de la plus haute tour du château. La pièce est étroite, la porte fut condamnée et Thérèse recevait sa pitance par une petite trappe percée dans le plafond, toujours visible. Jean de Saint-Clar n'était pas un homme de demi-mesure : lorsque sa femme mourut dans cette pièce, il lui refusa une sépulture consacrée et la fit enfouir dans la muraille de sa prison ... où elle se trouve probablement encore. Il va sans dire que l'amant avait été exécuté illico presto et dit-on, pendu à la branche d'un arbre de sorte que Thérèse pût le voir. Depuis ce temps, on rapporte qu'une belle jeune femme vêtue de blanc, évanescente et douce, apparait aux habitants de Puymartin, la nuit : ... la Dame Blanche.

La construction du château a débuté au XIIIème siècle. En 1357, le château devient possession anglaise. Les consuls de Sarlat rachètent le domaine aux anglais et l'abandonnent. Radulphe de Saint-Clar reconstruit le château en 1450. Au XVIème siècle, Raymond de Saint-Clar rachète le château et repousse les protestants. C'est lui qui reprend Sarlat aux huguenots sous le nom de Capitaine de Puymartin
Au XVIIème siècle, Jean de Saint-Clar et sa sœur Suzanne se disputent la possession du château pendant 40 ans. Suzanne en devient finalement propriétaire. Le château est abandonné au XVIIIème siècle.
Au XIXème siècle, le marquis Marc de Carbonnier de Marzac, grand-père du propriétaire actuel, restaure le château dans un style néogothique grâce à la dot de sa femme.
Le château est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 6 décembre 1948. L'une de ses chambres du XVIIème siècle, lambrissée et peinte, est classée monument historique le 1er mars 19771.
Après le décès du propriétaire, le comte Henri de Montbron, le 31 juillet 2002, sa femme et ses enfants en ont hérité en 2003

le château de Monbazillac

le château de Monbazillac<
Le château de Monbazillac

Connu surtout grâce à la qualité de son vin liquoreux le château de Monbazillac est un lieu incontournable de la Dordogne
Vers 1550, le château est construit d'un seul jet par Charles d'Aydie sur un plan très simple : un rectangle cantonné aux angles de quatre grosses tours circulaires. L'accès se fait par un pont fixe à deux arches. Des défenses sont prévues: mâchicoulis, meurtrières, créneaux et chemin de ronde. Un puits existe dans une des pièces.
Le huguenot Louis de Bouchard d'Aubeterre achète le château en 1607. En 1666, il devient la propriété de Pierre Barraud. En 1685 est signé l'édit de Fontainebleau, l'édit de Nantes est révoqué. La veuve de Pierre Barraud abjure le protestantisme pour devenir catholique.
En 1777, François Hilaire de Bacalan (1728-1804) achète le château. En 1790, il devient maire de Monbazillac et abandonne sa particule. Le château traverse la Révolution française sans dégâts.
En 1960, le château est acheté par la Cave coopérative de Monbazillac qui commercialise le vin de ses 25 hectares de vignes qui entourent le château. Le château devient un musée grâce au concours de Jean Secret (1904-1981).


Le château de jumilhac


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Le château de Jumilhac
Note

La Chambre de la Fileuse


La chambre de la Fileuse

La chambre de la Fileuse

Il existe dans une tour du château une pièce, appelée «La Chambre de la Fileuse» où sur les murs on peut voir encore les vestiges de peintures naïves, tracées d'une main malhabile sur l'enduit qui recouvre les murs.
On raconte que Louise de Hautefort passât ses journées à filer mélancoliquement auprès de sa fenêtre pendant les longues et fréquentes absences de son mari aux armées. Mais les fuseaux ; qu'elle maniait avec dextérité ; servaient aussi à dissimuler les billets qu'elle échangeait avec celui qu'elle avait aimé avant son mariage et qui, déguisé en berger, venait faire paitre ses moutons dans les prairies proches du château. Lorsque son mari surpris le manège, il incarcéra son épouse infidèle pendant de très longues années dans la pièce qui porte aujourd'hui son nom.

C'est dans la seconde moitié du XIIIème que la seigneurie de Jumilhac apparait dans l'histoire, mais c'est avec Antoine Chapelle que sa position s'affirme réellement. Au cours du XIVème cette seigneurie est partagée entre deux familles les La Porte et les Bruchard. Puis après leur extinction, elle passa aux Coignac et aux Crevand. Antoine Chapelle épousa la petite fille de François de Coignac, Marguerite de Vars et racheta aux Crevant leur part, devenant ainsi le seul seigneur de Jumilhac. Il était un puissant maitre de forges et un grand propriétaire foncier en haut et bas Limousin. Sa fortune lui permit de fournir des canons et des subsides à Henri de Navarre afin de l'aider à conquérir le trône de France. Après son ascension au trône et en remerciement Henri IV érigea en 1597 Jumilhac en comté, avec suzeraineté sur toute la région. Antoine Chapelle devenu comte de Jumilhac continua les importants travaux de restauration de son château tout en lui conservant les caractéristiques des demeures fortifiées de XIIIème Son fils ainé et héritier présomptif, Antoine, second de Jumilhac, épousa en 1610 Louise de Hautefort.


le château de Gurson

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Le château de Gurson

Du sommet du piton rocheux, que Michel de Montaigne comparait par sa hauteur au Monte Testaccio de Rome, et qui porte les ruines du Château Fort de Gurson, le regard embrasse un panorama féérique. Le Château de Gurson fut fortifié vers le XIème siècle et par son poste de vigie, fut le gardien de toute la contrée entre l'Isle au nord et la Dordogne au Sud. En 1224, le Château de Gurson devint la propriété d'Elie Rudel, Seigneur de Bergerac, par décision du Roi, Louis VII. Henri III d'Angleterre en ordonna la destruction en 1254, mais celle-ci ne fut que partielle car le Roi comprit vite que par sa position et dans un site aussi agréable, le château de Gurson devait être protégé. Le Château de Gurson revint par alliance à la famille des comtes de Foix et plus particulièrement au Comte Germain Gaston de Foix, marquis de Trans au XVIème siècle. En 1586, la famille de Gurson fut frappée par un terrible malheur : Louis de Foix et ses frères Gaston et François-Phoebus, trouvèrent la mort à la bataille de Moncrabeau (Lot et Garonne). Ces jeunes - hommes sont enterrés dans l'église de Carsac.



Le Périgord Noir

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Un élevage de canard dans le Périgord Noir

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Le Périgord partie intégrante de la Dordogne est surtout connu pour ses élevages de canards gras et aussi de ses plantation de chênes favorisant ainsi la culture de la perle noir du Périgord, la truffe. La Truffe est le nom vernaculaire donné à la fructification comestible d'un champignon ascomycète ectomycorhizien qui se présente sous une forme plus ou moins globuleuse. Le champignon peut produire plusieurs truffes. Certaines truffes sont particulièrement appréciées des gourmets depuis l'Antiquité, et la plupart des espèces de truffes sont très recherchées, mais le nom de truffe est aussi donné à des espèces qui n'ont que peu de saveur.




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