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Les Départements de la France

  • Données géographiques

Haut Rhin

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Le département du Haut-Rhin fait partie de la région Alsace. Il est limitrophe des départements du Bas-Rhin, des Vosges et du Territoire de Belfort, mais également de l'Allemagne à l'est, le long du Rhin, et des cantons suisses du Jura, de Soleure, de Bâle-Campagne et de Bâle-Ville au sud. Le point culminant du Haut-Rhin se situe au Grand Ballon, dans le massif des Vosges à 1 424 m d'altitude, et le plus bas à 79 m, le long du Rhin;
Le vignoble d'Alsace, omniprésent à l'ouest de la ville dans le piémont vosgien, bénéficie d'un climat particulièrement favorable. Colmar, située à proximité de la route des vins d'Alsace, dispose de son propre domaine viticole qui s'étend sur 25 ha Il fut fondé en 1895 par Chrétien Oberlin et exploite des vignes sur les terroirs de grands crus tels que Pfersigberg (à Eguisheim), Hengst (à Wintzenheim), Florimont (à Ingersheim) et Mambourg (à Sigolsheim). Le domaine propose une large gamme de vins de sélection, de réserve, de grands crus, de vendanges tardives, de cuvées spéciales, de crémants, de liqueurs et d'eaux-de-vie. Rappelons que si des AOC Alsace Grand Cru sont vendus dans ce domaine, la commune viticole de Colmar ne se situe pas sur l'aire géographique des Grands Crus, cependant elle a l'autorisation de produire uniquement les AOC Alsace et Crémant d'Alsace.

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Carte du Haut Rhin

Ce département est formé de la haute Alsace, du Sundgau et de la république de Mulhausen Il tire son nom du cours physique du Rhin, qui lui sert de limites du coté de l'Allemagne. Ses bornes sont : au nord, le département du Bas-Rhin, à l'est, le Rhin, qui. le sépare du grand duché de Bade; au sud, la Suisse; au sud ouest, le département du Doubs; à l'ouest, les départements de la Haute-Saône el des Vosges. La partie méridionale et occidentale de ce département est presque entièrement couverte de hautes montagnes qui se rattachent au mont Jura prennent leur direction vers le nord, forment la chaîne des Vosges et servent-de, limites à la partie du bassin du Rhin qui appartient à la France.
Les montagnes appartenant au Jura ne pénètrent dans le département que, par quelques embranchements, dont le sommet le plus élevé est la Chasserale qui a 1 618 mètres. au-dessus du niveau de la mer ; cette partie porte Je nom de bas Jura et ne présente d'autres vallées remarquables que celles, traversées par l’Ill et la Largue. Ces montagnes grandissent en général graduellement ; les plus hautes sont séparées des plaines par des élévations intermédiaires ; toutes sont accessibles et couvertes à peu près partout de terre végétale. Sur les plus hauts sommets, la neige séjourne presque toute l'année , mais nulle part la végétation ne disparaît ; les sommités et les pentes des montagnes inférieures sont couronnées de belles forêts de sapins, de chênes, de hêtres et de châtaigniers , entre lesquels on aperçoit des métairies et des fermes entourées de prairies el de champs fertiles. Les revers des hauteurs méridionales et orientales sont plantés de vignes partout où le sol le permet.

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Ancienne carte du Haut Rhin

Les Vosges donnent naissance à plusieurs belles vallées remarquables par les beautés de la nature qu'elles présentent et par l'industrie des hommes qui les vivifient. Les principales sont : le val de Liepvre ou de Sainte- Marie-aux-Mines ; la vallée de Ribeauvillé, vivifiée par de nombreuses manufactures ; la vallée de la Poutroie, riche en sites pittoresques ; la vallée de Munster ; la vallée de Soulzmatt, qui possède des eaux minérales ; la vallée de Florival; la vallée de Saint-Amarin, qui renferme, de, vastes établissements industriels et offre les sites les plus variés ; la vallée de Masevaux, riche en beaux pâturages, en vastes forêts, et au fond de laquelle s'élève le ballon d'Alsace; la vallée de Giromagny, renommée par ses richesses métalliques. Les montagnes s'abaissent insensiblement depuis le pied des Vosges jusqu'au bord dn Rhin, le long duquel s'élend un vaste et, fertile bassin traversé' par l’Ill, et 'divisé, dans le sens de sa longueur, en deux parties presque égales. Cette vaste plaine, qui constitue, environ les deux cinquièmes du département,. est généralement fertile et toujours bien cultivée. Le fond du sol est caillouteux , graveleux ou sablonneux, et assez ordinairement recouvert d'une couche de terre végétale, dont la profondeur varie de 50 c. à 1 m. "La région renfermée entre la rivière d'Ill et la chaîne des Vosges est la plus fertile et là plus importante par la variété et l'abondance de ses productions; la partie qu'on nommait autrefois le Suntgan approche de la première pour la fertilité ; celle comprise entre l’Ill et le Rhin, le long de la forêt de la Hart, produit peu, entre Béfort et Cernay, la fertilité du sol est moyenne.


Histoire du Haut Rhin


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Carte du Haut Rhin
Note

Carte d'identité

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Sur une maison de Colmar

Haut Rhin
Région :Alsace


Préfecture : Colmar
Sous préfectures :
Altkirch
Guebwiller
Mulhouse
Ribeauvillé
Thann

Conseil général
Office département du Tourisme
Archives départementales
Adresse des Offices du Tourisme
Patrimoine des communes

Note : ce site officiel du ministère de la culture vous donne toutes les informations relatives à tous les lieux et objets inscrits au patrimoine de chaque commune d'un département.

Gentilé : Bas-Rhinois, Bas-Rhinoise
Population : 1 152 662 hab. (2021)
Densité : 242 hab./km²
Superficie : 4 755 km²
Subdivisions :
Arrondissements : 5
Circonscriptions législatives: 9
Cantons : 23
Intercommunalités : 24
Communes : 514

L'histoire de la Haute-Alsace peut se diviser en trois parties :
La première partie va jusqu'à Louis XIV et comprend les temps antérieurs à la conquête romaine, la domination romaine elle-même, l'invasion et l'établissement de la monarchie franque jusqu'aux successeurs de Charlemagne, la période allemande depuis Othon jusqu'au Traité de Westphalie.
La deuxième partie commence à l'incorporation de l'Alsace à la France, sous Louis XIV et finit au Traité de Francfort (1874).
La troisième partie date du Traité de Francfort et se continue jusqu'à nos jours. Ce qu'on a pu recueillir de positif sur l'histoire du pays avant l'arrivée des Romains, c'est qu'il était habité par la race celtique. Les principales peuplades maitresses de la Haute-Alsace étaient les Rauraques, Rauraci, qui habitaient les collines du Sundgau et une portion des cantons suisses de Bâle et de Berne ; les Séquanes, Sequani, qui s'étendaient jusqu'au Rhin dans la Plaine d'Alsace et avaient pour voisins, du côté des Vosges, les Leuciens, Leuci, et les Lingons, Lingones.

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Le musée Auguste Bartholdi

Les bourgades existant à cette époque, et dont le nom est parvenu jusqu'à nous, sont : Gramatum, Offemont; Larga, Largitzen ; Arialbin, Binningen ; Mons Brisiacus, Vieux-Brisach, Olin, Edenbourg ; Argentonaria, Horbourg.
On croit avoir reconnu sur le sommet des Vosges quelques vestiges d'anciens Autels druidiques. Ce qui parait plus positif, c'est que, sous le nom de Krutzman, une espèce d'Hercule sauvage était adoré par les populations, et que le Rhin fut lui-même une des divinités du pays.
Les Rauraques, afin de se soustraire aux envahissements des peuplades germaniques qui traversaient continuellement le Rhin pour s'établir en Alsace, prirent le parti d'émigrer. Mais Jules César leur interdit de passer par la Province, nom donné au territoire gaulois du Dauphiné, de la Provence, du Languedoc, soumis aux Romains. Une autre occasion s'offrit à César, peu de temps après, pour intervenir en Alsace, lorsque les Séquanes, ayant à lutter contre les Éduens, appelèrent à leur secours Arioviste, chef germain renommé par sa valeur. Ce dernier vainquit les Éduens, mais il exigea des Séquanes le tiers de leur territoire pour prix de son assistance.

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La statue de la Liberté, à l'entrée de Colmar

Les Séquanes reconnurent alors qu'ils avaient commis une grande imprudence en appelant Arioviste, se rapprochèrent des Éduens, leurs anciens ennemis, et invoquèrent la médiation de César. Le général romain accourut avec ses légions, remporta une victoire éclatante sur les Germains et les força de repasser le Rhin. César n'eut pas le temps d'organiser sa conquête.
Mais, à partir du règne d'Auguste, les Romains y fondèrent des colonies et cherchèrent à protéger le pays contre de nouvelles incursions des Germains. Drusus fit élever plus de cinquante Fortins le long du Rhin et y envoya huit légions pour les garder
Des Routes furent percées pour relier entre elles les anciennes villes ou celles qui se formaient. Ces Routes militaires des Romains, admirablement établies, étaient formées par un lit de cailloux ou de moellons liés par un ciment indestructible, avec surface recouverte d'une couche de larges pierres, cimentées aussi dans leurs intervalles. La chaussée du milieu était garnie des deux côtés de trottoirs élevés qui servaient de montoirs aux cavaliers, parce que les Romains n'avaient pas d'étriers. Deux siècles de prospérité et de paix récompensèrent les intelligents efforts du génie colonisateur des Romains. Mais les deux siècles suivants, troublés par les révolutions impériales, par les ferments de discorde que l'incertitude du pouvoir développait, furent agités surtout par les menaces incessantes des hordes du Nord, qu'une invincible fatalité poussait vers les rives du Rhin, seule barrière qui les séparât de ces contrées occidentales, objet de leur ardente convoitise. 06 Malgré l'apaisement d'une première révolte suscitée en l'an 70 par Civilis, malgré les glorieux exploits de Crispus, sous Constantin, et les victoires de Julien, qui envoya prisonnier a Rome le roi barbare Chnodomar, malgré l'importante journée d'Argentomatum et la pacification momentanée de la province par Gratien, il fallut bientôt renoncer à la lutte. Stilicon, lieutenant d'Honorius, ayant retiré ses troupes, les Barbares se ruèrent sur le pays sans défense et en firent un désert. Aux Alains et aux Vandales succédèrent les Alamans, qui tentèrent de fonder quelques établissements en 407. Tout fut dispersé ou anéanti sous le passage d'Attila, en 451. En 496, la victoire de Tolbiac, près de Cologne, venait asseoir sur toute la contrée le pouvoir de Clovis et la domination des Francs. C'est environ 60 ans après la naissance de Jésus-Christ que commencèrent les premières prédications du Christianisme en Alsace. Saint Materne fut le premier révélateur de la foi nouvelle. Néanmoins, la nouvelle religion, à cause des nombreuses invasions de Barbares, ne commença à fleurir qu'après la victoire de Clovis. C'est ce roi qui, selon la tradition, jeta les premiers fondements de l'Église Notre-Dame de Strasbourg (504). La Haute-Alsace, ou Sundgau, comprise d'abord dans le duché d'Alemanie, forma ensuite, avec la Basse-Alsace ou Nordgau, un duché particulier du royaume d'Australie, jusqu'à la mort de Childebert II. En vertu du Traité de Verdun (843), elle fut alors incorporée dans le nouveau royaume te Lorraine. La division du territoire, à cette époque, en cantons, Gaue, administrés au nom du roi par des comtes, et en terres franches ou mundats, Immunitates, qui appartenaient à l'Église ou relevaient d'administrations particulières, explique, ainsi que l'éloignement du pouvoir central, le développement simultané de deux puissances celle des évêques, que nous verrons se soustraire plus tard, eux et leurs domaines, à toute domination; celle des seigneurs, devenant la souche de puissantes dynasties.

Note

Le sapin de Douglas de Ribeauville.


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Le sapin de Douglas de Ribeauville.

Le sapin de Douglas de Ribeauville.
D’une hauteur de 68 mètres avec un tronc de plus de 3 mètre de circonférence, ce conifère fait partie des arbres inscrit sur le livre des records de France. Planté dans le Haut-Rhin dans les année 1880, c’est arbre devait être abattu, étant destiné à devenir du bois de charpente, mais il n’a jamais été coupé. Il en devenu tellement immense qu’il bénéficie d’une protection officielle. C’est l’arbre le plus haut de France, presque aussi haut que les tours de Notre Dame de Paris

Parmi les cinq ducs qui représentèrent d'abord en Alsace l'autorité royale, Athic ou Adalric, plus connu encore sous le nom d'Éthico, est le personnage le plus illustre que Alsace puisse revendiquer. Sans parler de sa descendance immédiate, de son fils Adelbert et de son petit-fils Luilfrid qui, tous deux, héritèrent de sa dignité, la lignée masculine du duc Éthico embrasse les comtes d'Eguisheim, les ducs de Lorraine, la maison de Habsbourg, les comtes de Flandre, de Paris, de Roussillon, de Brisgau, d'Altenbourg, de Zaîhringen, de Bade et de Lentybourg; par les femmes, cette illustre famille tient aux empereurs d'Allemagne, et à Hugues Capet par Robert-le-Fort. Le gouvernement des ducs d'Alsace ne fut signalé par aucun événement politique important.
Sa fin nous conduit au règne de Charlemagne qui, respecté au dehors, obéi au dedans, continua l'ère de paix et d'organisation de l'administration précédente. Après la mort du grand empereur, l'Alsace fut troublée par les guerres qui eurent pour cause le partage de l'empire. Au Traité de Verdun, en 843, elle échut à Lothaire. A la mort du fils de celui-ci, Charles-le-Chauve et Louis-le-Germanique s'emparèrent de son héritage et se le partagèrent. Le dernier ayant obtenu l'Alsace, cette province fut ainsi détachée de l'empire franc. L'Alsace incorporée à l'empire germanique eut, en 910, une nouvelle série de ducs qui prirent alors le titre de ducs de Souabe et d'Alsace. On en compte vingt-six, dont les quinze premiers de différentes familles allemandes, et les onze autres appartenant tous à la maison impériale de Hohenstauffen. Le dernier duc, Conradin, envoyé en Italie à l'âge de seize ans, à la tête d'une armée, pour disputer à Charles d'Anjou le royaume de Pouille et de Sicile, fut vaincu à Tagliacozzo par Charles d'Anjou, pris et décapité à Naples le 20 octobre 1268. L'autorité des ducs n'était pas souveraine, et s'exerçait au nom de l'empereur. Mais le haut rang des princes qui en étaient revêtus, presque tous fils ou proches parents du souverain, rehaussa l'éclat de cette dignité, devenue en quelque sorte héréditaire. Les landgraves, qui succédèrent aux ducs, appartinrent sans exception à la maison Habsbourg-autrichienne.

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Une façade de Mulhouse

C'est à la longue possession du landgraviat par la même famille, à l'accumulation des richesses, à l'étendue des domaines et à l'influence qui en furent les conséquences naturelles, que Rodolphe I" de Habsbourg dut son élévation au trône impérial, en 1273. Il n'est sorte de faveurs, distinctions et privilèges, qui n'aient été constamment attaches à cette dignité de landgrave, devenue comme l'apanage héréditaire des fils puinés de la famille impériale, dont plusieurs, à l'exemple de Rodolphe, n'ont quitté le gouvernement de l'Alsace que pour aller s'assoir sur le trône des Césars.
Nous avons dû insister sur cette aride généalogie des princes d'Alsace, parce qu'elle nous semble résumer la partie la plus intime de l'histoire de la province. Les évènements, qui se déroulèrent pendant leur longue domination, appartiennent à un cadre plus général et plus vaste que le nôtre, et il nous suffira de les noter, ou rentrent dans les annales spéciales des villes de la contrée, que nous essayerons bientôt de faire connaitre.
Jusqu'au XVème siècle, outre les invasions normandes et anglaises, les revendication armées des rois de France et les démêlés avec la maison de Bourgogne, le pays fut presque continuellement déchiré par des discordes intestines. Tous les pouvoirs avaient grandi à la fois. Nous avons signalé l'origine de celui des évêques. La Féodalité avait acquis en Alsace les mêmes développements que dans le reste de la France. La grandeur et l'illustration des ducs et des landgraves, trop haut placés pour descendre aux détails de l'administration, avaient fait naitre d'autres seigneurs.
A côté, au-dessous de ces puissants souverains, s'étaient élevés les landvogt qui, laissant aux princes impériaux les apparences du pouvoir, s'attachaient à en conquérir les réalités.
La bourgeoisie des villes enfin opposait alternativement aux prétentions du clergé les immunités et privilèges de l'empire, puis aux réclamations de l'empire ses vieilles franchise épiscopales. De ce conflit perpétuel, de cette incertitude sur l'étendue et la légitimité de tous les pouvoirs, naquit une situation confuse dont les désordres devinrent souvent de véritables brigandages.
C'est dans ces circonstances qu'apparut Luther, dont la doctrine se répandit rapidement travers tout le pays.
Entre ses premières prédications et la fondation par Calvin d'une Église réformée à Strasbourg, en 1548, se placent le douloureux épisode de la guerre des Rustauds, lutte des paysans contre la noblesse, et le massacre des Anabaptistes, apôtres de l'égalité absolue. Après cette période sanglante, la guerre de Trente-Ans en fut comme le couronnement.
Colmar et Altkirch nous diront les exploits de Gustave-Adolphe et du général Horn. La victorieuse intervention de la France au Traité de Westphalie amène enfin la réunion de cette belle province au sol français. L'union de l'Alsace et de la France fut encore cimentée par la proclamation des principes de 1789, qui répondaient trop aux sentiments, aux souvenirs et aux espérances des habitants pour ne pas être favorablement accueillis. L'égalité des cultes était surtout une précieuse conquête pour une contrée où les dissidents formaient une forte minorité de la population. Aussi, quand la France républicaine fut menacée, l'Alsace se leva comme un seul homme et courut aux frontières. Exposée la première à toutes les attaques, à tous les assauts des puissances coalisées, jamais cette province, devenue le premier boulevard de la liberté, ne faillit aux devoirs que ses destinées nouvelles lui imposaient. Pas une plainte ne s'éleva du sein de cette brave contrée, pas un murmure n'échappa à cet héroïque pays, qui s'était fait, tout à coup et volontairement, le soldat de sa nouvelle patrie.
Pendant la guerre de 1870-1871, l'Alsace opposa une vigoureuse résistance aux Prussiens les sièges de Strasbourg, de Belfort, en font foi. Lorsque le Traité de Francfort fut signé, la députation nationale d'Alsace-Lorraine protesta devant l'Assemblée nationale de Bordeaux en ces termes « L'Alsace et la Lorraine ne veulent pas être aliénées. « Associées depuis près de deux siècles à la France, dans la bonne comme dans la mauvaise fortune, ces deux provinces, sans cesse exposées aux coups de l'ennemi, se sont constamment sacrifiées pour la grandeur nationale ; elles ont scellé de leur sang l'indissoluble pacte qui les rattache à l'unité française. Mises aujourd'hui en question par les prétentions étrangères, elles affirment, à travers tous les obstacles et les dangers, sous le joug même de l'envahisseur, leur inébranlable fidélité. « Tous unanimes, les citoyens demeurés dans leurs foyers comme les soldats accourus sous les drapeaux, les uns en votant, les autres en combattant, signifient à l'Allemagne et au monde l'immuable volonté de l'Alsace et de la Lorraine de rester terre française. »
Le 11 février 1874, la députation lorraine a protesté de nouveau au Reichstag contre l'annexion.
Mais ces manifestations n'ont aucune valeur aux yeux des Allemands qui prétendent occuper, comme étant une terre de la Germanie, des territoires primitivement habités par des tribus gauloises et faisant partie de la région géographique de la Gaule. Ils ont pris l'Alsace et la Lorraine de force et se soucient fort peu de ce qu'en pensent les habitants. Note : Ce département, comme son voisin, le Bas-Rhin était sous domination germanique, cette notice ayant été rédigée dans les années 1880.

Colmar


 
LA Liberté à l'Entrée de Colmar
Note
Auguste Bartholdi
Auguste Bartholdi

Auguste Bartholdi


Né à Colmar le 2 aout 1834, fils de Jean Charles Bartholdi (1791-1836), conseiller de préfecture, et d’Augusta Charlotte, née Beysser (1801-1891), fille d'un maire de Ribeauvillé. Sur leurs quatre enfants, seuls l'ainé, Jean-Charles (avocat-éditeur, puis interné pour maladie), et le cadet, Auguste, survivront. À la mort prématurée de son père, la mère, de condition aisée, décide d'aller vivre à Paris, tout en conservant la maison familiale du 30 rue des marchands, qui abrite, depuis 1922, le musée Bartholdi, (après avoir été léguée à la ville en 1907).
Après le lycée Louis-le-Grand à Paris, Auguste Bartholdi obtient son baccalauréat en 1852. Il continuera d'étudier l'architecture à l'École nationale supérieure des beaux-arts, ainsi que la peinture sous la direction d'Ary Scheffer dans son atelier de la rue Chaptal (aujourd'hui Musée de la Vie romantique qui y conserve deux bronzes, La Gravure et L'Orfèvrerie). Il rapporte des photographies d'un long voyage mémorable en Égypte, avec ses amis Édouard-Auguste Imer, Jean-Léon Gérôme et Léon Belly
Il commence son activité d'architecte à Bordeaux, avec son premier monument, dédié au général Rapp, en 1856.
Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, chef d'escadron des gardes nationales, il est aide de camp du général Giuseppe Garibaldi et agent de liaison du gouvernement, particulièrement chargé de s'occuper des besoins de l'armée des Vosges.
En 1871, à la demande d'Édouard Lefebvre de Laboulaye (dont Bartholdi a réalisé un buste en 1866) et de l'union franco-américaine, il effectue son premier voyage aux États-Unis pour sélectionner en personne le site où sera installée la Statue de la Liberté. Le projet ressemblera d'ailleurs beaucoup à un projet semblable qui aurait dû être installé à l'entrée du canal de Suez, si Ismaïl Pacha l'avait accepté en 1869.
Sa carrière prendra dès lors une ampleur internationale. Il devient un des sculpteurs les plus célèbres du XIXe siècle en Europe et en Amérique du Nord.
Franc-maçon depuis 1875, il adhéra à la Loge Alsace-Lorraine à Paris. C'est à partir de cette date qu'il commence la construction de la statue de la Liberté dans ses ateliers parisiens, rue Vavin.
La même année, le 15 décembre, il conclut un mariage « rocambolesque » avec Jeanne-Émilie Baheux de Puysieux, qui se serait rajeunie de 13 ans aux yeux de son mari, à l'hôtel de ville de Newport (Rhode Island) aux États-Unis. Leur mariage sera cependant heureux et sans enfants.
Il effectuera son dernier voyage aux États-Unis pour l'inauguration, le 28 octobre 1886, de la statue de la Liberté à New-York.
Il meurt à Paris le 4 octobre 19041 suite à une tuberculose.

Le premier document écrit mentionnant Colmar est daté de 823, quand Louis le Pieux fait don d’un domaine dans la région de Columbarium, à l’abbaye de Munster. La région est alors probablement occupée par quelques domaines fermiers. La commune se développe progressivement et accède au statut de ville au début du XIIIème siècle, sous la suzeraineté de l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen. C’est à cette époque que commence à s’installer diverses communautés religieuses, telles que les Franciscains, les Dominicains et les Augustins.
En 1354, naît la Décapole, association de dix villes impériales d’Alsace, qui a pour but de défendre les privilèges et le statut des villes d’Empire et d’assurer leur sécurité. Cette ligue a perdurée jusqu’à la Révolution française.

Le Château de Chambord

Cette demeure édifiée en 1609 pour le compte du marchand Anton Burger, devenu en 1626 stettmeister, l'équivalent de bourgmestre de la cité de Colmar s'appelle « La Maison des Têtes». Elle doit son nom, attesté depuis 174, au grand nombre de mascarons et de faces grimaçantes qui en décorent la façade. l'oriel, magnifiquement sculpté, s'élève sur trois étages. La statue du Tonnelier alsacien, exécutée par Auguste Bartholdi en 1902, a pris place au sommet du pignon après affectation de l'immeuble à la Bourse aux Vins de Colmar.

C’est aussi à cette époque que s’affirme la domination des bourgeois sur la gestion de la ville au détriment des nobles.
Les XVème et XVIème siècles sont l’âge d’or de la ville. Il s’y construit de magnifiques bâtiments et la ville connait la fortune par ses marchands, mais aussi par son activité agricole. La réforme s’installe sans heurts à Colmar en 1575.
La guerre de Trente Ans (1618-1648) est à l’origine de grands bouleversements. Elle ruine la ville, qui se met alors sous la protection de la Suède, puis de la France. Après la guerre, la ville cherche à retrouver son indépendance, mais Louis XIV maintient son emprise. Colmar doit céder et devient ville royale en 1678 par le traité de Nimègue, tout en gardant certains de ses privilèges. La ville devient peu à peu française….
La ville continue à croitre et devient préfecture du Haut-Rhin.
En 1870, la ville et la région sont cédées à l’Allemagne à l’issue de la guerre, avant de redevenir française en 1918. La ville refait un passage sous domination allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale


Mulhouse

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L'Hôtel de ville de Mulhouse

Note
Klapperstein
Le Klapperstein
Klapperstein
scène du Klapperstein

Klapperstein


Sur la façade ouest de la mairie de Mulhouse, on peut découvrir en levant les yeux, un curieuse sculpture accrochée par une chaine et représentant un visage grimaçant qui vous tire la langue.
Cette pierre qui en patois alsacien se nomme « Klapperstein » signifie la pierre des bavards. Au moyen âge, c’était la punition infligée à toute femme ayant dit du mal d’une personne. La femme promenée à travers la ville, accompagné de gardes et de trompettes, était assise à califourchon sur un âne le corps tourné vers le cul de l’animal. La personne qui avait été l’objet des médisances de la coupable avait le droit de la piquer avec un aiguillon pour la faire avancer à travers la ville où la malheureuse condamnée devait subir les quolibets et autres railleries de ses concitoyens qui trouvaient la chose fort divertissante.

Le site était probablement occupé de longue date, des vestiges Gallo Romains et antérieurs y ont été retrouvés. La première mention écrite du lieu remonte au IXème siècle sous le nom de Mühl Hausen (Maisons du Moulin). En effet la ville s'est construite dans une zone comprenant des cours d'eau importants, propices à l'installation de moulins. La ville est possession d'une abbaye avant de passer sous la tutelle des Evêques de Strasbourg. Les Hohenstaufen revendiquent la ville qui se place sous leur protection au XIIIème siècle. La ville prospère alors et devient ville libre d'Empire en 1308, un statut particulièrement avantageux elle est de fait une petite république.
La ville rejoint la Décapole l'association d'entraide de 10 villes d'Alsace. Au XVIème siècle elle s'associe aussi aux cantons suisses et entre dans la Confédération Helvétique. C'est aussi pendant cette période que Mulhouse adopte la Réforme. La guerre de Trente Ans (1618-1648) qui est particulièrement dévastatrice pour l'Alsace épargne Mulhouse qui est neutre, au même titre que la Suisse. L'Alsace devient française à l'issue de la guerre de Trente Ans et du traité de Westphalie mais Mulhouse reste indépendante.


Au XVIIIème siècle, la ville de Mulhouse s'industrialise et développe l'impression sur étoffe avec ses fameuses manufactures d'indiennes, peintes à la façon orientale. Lors de la révolution française, Mulhouse est une terre isolée, entourée par les terres françaises, qui lui imposent des tarifs douaniers dissuasifs. La ville économiquement étranglée et abandonnée par la Suisse, demande son rattachement à la France, ce qui est fait le 15 mars 1798. Ce rattachement tardif explique pourquoi Mulhouse, bien qu'étant la plus grande ville du Haut Rhin, n'en est pas la préfecture, le découpage administratif ayant été fait quelques années plus tôt. La ville connait alors un fort développement économique axé sur le textile et l'industrie qui en découle. En effet, des filatures de coton sont construites mais aussi des industries chimiques qui produisent des colorants, nécessaires à cette industrie textile. L'industrialisation se développe aussi dans les machines à vapeur et les locomotives.
L'annexion de l'Alsace en 1870 est un coup de frein à cette expansion mais Mulhouse retrouve rapidement sa prospérité. De même les années 20 et le retour à la France sont prospères, l'industrie des mines de Potasse se développe.

Altkirch


La région est habitée dès le paléolithique. Elle est colonisée par les Romains avant de subir les invasions des Alamans, puis des Francs. Le Sundgau fait dès lors partie du duché d’Alsace. Sous les Mérovingiens, la région est christianisée par des moines irlandais.
Le terme de Sundgau apparait en 750, lorsque le duché est divisé en deux comtés, le Nordgau et le Sundgau, englobant néanmoins une zone bien plus vaste qu’aujourd’hui.
La région passe sous l’autorité du Saint Empire Romain Germanique au Xème siècle avec un régime féodal. La région fait partie du comté de Ferrette (dont le titre est aujourd’hui porté par la famille Grimaldi, de Monaco) et qui au XIIème siècle appartient à la famille de Montbéliard et reste sous leur tutelle jusqu’en 1324. Cette période est marquée par de nombreux conflits locaux.
En 1324, Ulrich III meurt sans héritier mâle. Sa fille Anne apporte en dot le Sundgau à la famille des Habsbourg, famille régnante d’Autriche.
La région est touchée, tout au long des XIVème et XVème siècle, par la peste et les guerres. Mais c’est surtout la guerre de Trente Ans qui ravage la région. Les Suédois massacrent les paysans qui ont tenté de se révolter et détruisent un grand nombre de bâtiments. La région, comme le reste de l’Alsace est annexée à la France et connait alors une politique de repeuplement.
Du XVIIIème siècle à nos jours, le Sundgau suit le même destin que l’Alsace. Aujourd’hui, le Sundgau reste fortement agricole, très peu d’industries y étant implantées. Vous croiserez donc bon nombre de tracteurs sur ses petites routes….


Guebwiller


Le Château de Chambord
La Tour de l'Europe

La ville est mentionnée pour la première fois dans un acte de donation en faveur de l'abbaye de Murbach, du 10 avril 774, lorsqu'un certain Williarius ratifie un acte de donation dans laquelle apparait la forme primitive du nom de Guebwiller appelée alors villa Gebunvillare. Il s'agit alors d'un simple domaine agricole. La ville médiévale prendra forme au cours du XIIème siècle autour de l'église Saint-Léger et du château du Burgstall. La muraille d'enceinte est érigée entre 1270 et 1287. Guebwiller, capitale de la principauté de Murbach, prospère et compte 1 350 habitants en 1394. Au fil des ans la ville connait de nombreux évènements historiques : En février 1445, tentative d'assaut des Écorcheurs, après avoir ravagé le pays. Mais Guebwiller étant protégée par son enceinte fortifiée, les ennemis voulurent utiliser la ruse. La surveillance s'étant relâchée, ils placèrent leurs échelles sur la muraille mais une Guebwilléroise, Brigitte Schick, veillait en secret et donna l'alerte. Les assaillants, pris de panique par l'apparition miraculeuse de celle qu'ils prirent pour la Vierge Marie, abandonnèrent leurs échelles. Celles-ci furent conservées dans l'église Saint-Léger, en hommage à la Vierge qui avait protégé la cité. Révolte des habitants contre l'autorité des princes abbés de Murbach et leurs représailles.
Insurrection des Rustauds en 1525, mise à sac de la ville par les Suédois lors de la Guerre de Trente Ans ;
Guebwiller devient française en 1648 suite à la ratification du traité de Munster. En 1657 il ne reste plus que 176 habitants à Guebwiller; entre 1761 et 1764 a lieu la sécularisation du chapitre de Murbach qui s'installe en ville, dans le château de la Neuenbourg. La domination de l’abbaye de Murbach prend fin à la Révolution française ;
A l'aube du XIXème siècle apparaissent les premières entreprises textiles. C'est le début de la grande épopée de l'industrie textile dans la capitale du Florival qui devient le deuxième site textile d'Alsace après Mulhouse. On y fabrique des toiles peignées, du ruban, des indiennes. On y file de la laine et du coton ; 1er mai 1864 : premier concours gymnique de France ; en 1905, Guebwiller compte 13 294 habitants ; durant la Seconde Guerre mondiale, les Guebvillérois subissent le sort de tous les Alsaciens-lorrains par l'incorporation de force et l'occupation allemande. Ils sont libérés le 4 février 1945 par un groupe de blindés du 4ème régiment de spahis marocains ; l'industrie locale connait un nouvel essor dans les années 1946-1953 puis amorce un déclin irrémédiable.


Ribeauvillé


Ribeauvillé
Ribeauvillé

Cette ville est bâtie à l'entrée d'une vallée pittoresque et entourée de beaux Vignobles. La cime de la montagne qui s'élève à l'ouest est couronnée par les ruines du Château de Ribeaupierre ; plus bas , sur la pente de la montagne, on. aperçoit les ruines des deux châteaux de Giersberg et de Saint Ulric bâtis sur des rochers escarpés.
Ribeauvillé passe pour avoir été bâti au VIIème siècle. Cette ville a quatre portes et se divise en quatre quartiers : la cité supérieure, la jauge, le marché et la cité inférieure. A l'endroit le plus élevé de la ville était le château du Prince, démoli en 1819. Au-dessous de son emplacement s'élève une belle église paroissiale où l'on remarque plusieurs monuments et le caveau sépulcral des seigneurs de Ribeaupierre. Le centre de la ville est occupé par un beau bâtiment qui sert d'hôtel de ville. Hors de la porte inférieure est la belle promenade d'Herrengarten.
A 1 kilomètre de Ribeauvillé, dans la vallée à droite de la route de Ste-Marie-aux-Mines, un chemin bordé de peupliers conduit aux ruines de Notre-Dame de Tusenbach, trône des musiciens de l'Alsace, lieu de pèlerinage autrefois très fréquenté.


Thann


L'Eglise et le Château de d'Engelbourg
L'Eglise et le Château d'Engelbourg

Cette ville, située sur la Thur, et sur le chemin de fer de Strasbourg à Bâle, à l'entrée de la vallée de St- Amarin, est bâtie dans une position pittoresque, au pied d'une montagne couronnée par les ruines du château d'Engelbourg, détruit par les Français en 1674. Les Suédois s'emparèrent de Thann en 1632, et l'abandonnèrent presque aussitôt.
En 1634 et 1639, cette ville fut prise par le duc Bernard de Saxe-Weimar. En 1674, elle tomba au pouvoir de l'armée impériale brandebourgeoise, et fut prise peu de temps après par les Français.
On remarque à Thann l'église de St-Thibaut, magnifique édifice bâti dans le même style que la cathédrale de Strasbourg et classé au nombre des monuments historiques. La pierre fondamentale en a été posée en 1430, et la belle flèche pyramidale, haute de 100 mètres a été achevée en 1516


La Cité de l'automobile

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La Cité de l'automobile


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Mercedes Double Phaéton
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L'initiative de la collection revient à deux industriels du textile alsaciens du XXème siècle, les frères Schlumpf, Hans Schlumpf (1904-1989) et Fritz Schlumpf (1906-1992). Passionnés par leur collection, ils ont investi au moment de leur splendeur une bonne partie de leur fortune, dans les années 1960, pour acheter, aux quatre coins du monde, des voitures prestigieuses et rares des débuts de l'automobile qu'ils faisaient entièrement restaurer. Les 500 automobiles de prestige restaurées sont abritées dans des hangars industriels décorés par 500 répliques de candélabres du Pont Alexandre-III de Paris à trois endroits différents à Mulhouse, séparant les Rolls Royce, les Bugatti et les autres marques. En 1977, Fritz Schlumpf est à deux doigts d'ouvrir son musée au public. Les billets, les cadeaux souvenirs sont déjà en place. Mais les deux frères sombrent dans la faillite suite à la crise du pétrole et du textile de 1976. Le 7 mars 1977 les ouvriers licenciés économiques de l'empire textile des frères Schlumpf découvrent le stupéfiant musée en même temps que le monde entier par les médias, l'envahissent et en ouvrent l'accès au public. Le syndicat CFDT organise les visites gratuites du musée et le nomme « Musée des travailleurs ». Jean Panhard fonde L'Association du Musée national de l'automobile avec la ville de Mulhouse, le département du Haut-Rhin, la région Alsace, la chambre de commerce Sud Alsace et l'Automobile Club de France pour sauver cet exceptionnel patrimoine national et le maintenir en Alsace. 422 modèles sur 560 de la collection sont classés monuments historiques. La longue procédure judiciaire impose à l'État français de payer seulement 40 millions de francs au syndic de la liquidation Schlumpf pour se porter acquéreur de la collection des Frères Schlumpf, bien que la collection fût estimée par Christie's jusqu'à 325 millions de francs si elle avait été vendue aux enchères. En 1978 le Conseil d'État classe la collection monument historique puis la vend pour 44 millions de francs en 1981 à L'Association du Musée national de l'automobile qui acquiert collections, terrains et bâtiments. En 1982, l'association aménage un musée dans un lieu unique à Mulhouse et l'ouvre au public. En 1989, le musée est baptisé « Musée national de l'automobile — Collection Schlumpf ». En 2006 le musée est agrandi, restructuré, rénové et renommé Cité de l'automobile pour un montant de 20 millions d’euros. Il rouvre ses portes le 7 juillet 2006. Le 1er juillet 2011, un anneau d’évolution est inauguré pour le Festival automobile annuel de Mulhouse. Cet autodrome, long de 450 mètres, a été aménagé en remplacement d'un stade contigu au musée. Cet équipement, qui dispose de gradins, permettra de faire rouler des voitures de la collection pour le public.




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