C'est un loi votée le 10 juillet 1964 qui donne
le jour au département du Val-d'Oise ses limites sont fixées :
la
partie nord de l'ancien département de Seine-et-Oise, la totalité de
l'arrondissement de Montmorency, la presque totalité de l'arrondissement
de Pontoise et une petite partie de l'arrondissement de Mantes-la-Jolie.
Le Val-d'Oise fait partie de la région Île-de-France. Il est limitrophe
des départements de l'Oise au nord, de Seine-et-Marne à l'est, de la
Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, des Yvelines au sud et de l'Eure
à l'ouest. L'est est formé par l'essentiel de la plaine de France. Ce
territoire essentiellement rural présente un aspect particulièrement
contrasté, voyant cohabiter de la grande culture céréalière et des villages
au nord avec un paysage assez préservé, des cités populaires défavorisées
au sud, et l'aéroport international Roissy-Charles-de-Gaulle, dont l'emprise
au sol s'étend aussi sur les départements de Seine-et-Marne et de la
Seine-Saint-Denis. Le sud du Val-d'Oise est constitué de la vallée de
Montmorency et d'une partie de la vallée de la Seine. Le centre et le
sud-est du département sont très urbanisés et sont assimilés à l'agglomération
parisienne. L'ouest, formé d'une partie du Vexin français, est resté
largement rural. Le département possède par ailleurs 21 300 hectares
de bois et forêts, soit 21 % de son territoire, les principales étant
les forêts de Montmorency, de L'Isle-Adam et de Carnelle.
Note : ce site officiel
du ministère de la culture vous donne toutes
les informations relatives à tous les lieux
et objets inscrits au patrimoine de chaque commune
d'un département.
Superficie :124
600 ha
Population: 1 171 161 hab.(2009)
Dénsité :940 hab./km²
Nb de communes : 185
Les départements de la grande couronne de l’Ile de France - Essonne (91) - Hauts-de-Seine (92) - Seine-Saint-Denis (93) – Val de Marne (94) – Val d’Oise (95) -, crées par la loi du 10 juillet 1964, non pas d’histoire propre. En effet, ils sont tous issus du démembrement du département de la Seine et Oise. Une notice historique est disponible en consultant cet ancien département en cliquant sur l’icone ci-contre.
Cergy, ce petit bourg qui ne comptait que 970 habitants en 1835 en a aujourd’hui 59 000 et cette ville qui abrite la préfecture de du Val d’Oise, n’est en fait qu’une sous-préfecture alors que la préfecture est située à Pontoise et que les bâtiment n’en sont qu’une sous-préfecture !
Ville d'art et d'histoire, elle
fait partie de l'une des plus ancienne ville de la grande
ceinture parisiènne.
Briva Isaræ IVème
siècle du celtique briva « pont » et Isara nom celtique
de la rivière qui a donné « Oise », d'où la traduction
romane « Pontoise », attestée sous la forme pontem Hiserae
en 874. C'est peut-être une fondation antérieure à l'époque
romaine. Les habitants se sont d'abord concentrés au
confluent de l'Oise et de la Viosne à l'endroit même
où passait la Chaussée Jules-César sur une zone actuellement
boisée. Les invasions barbares puis la menace viking
incitent les habitants à se réfugier sur le Mont Bélien,
un piton rocheux surplombant l'Oise plus au nord qui
favorise ainsi la défense de la ville et et qui permet
aussi de contrôler le passage de la rivièrePontoise
est une ville très ancienne, regardée comme le Briva
Isarœ de l'Itinéraire d'Antonin et de la Table Théodosienne.
Une forteresse y fut construite en 885 , dont les Normands
s'emparèrent, y mirent le feu après avoir pillé les
objets précieux qui y étaient renfermés, et de là marchèrent
sur Paris.
Le château de Pontoise fut rétabli sous
les premiers rois de la troisième race. Plusieurs établissements
religieux y furent fondés au commencement du XIème
siècle. Le château et le pont bâti sur l'Oise, point
essentiel pour le passage des gens de guerre, donnèrent
de l'importance à Pontoise et le mirent au rang des
villes de cette époque. Les Anglais s'en emparèrent
en 1437; Charles VII le prit en 1441, après un siège
de trois mois. Henri III et Henri IV s'en rendirent
maîtres tour à tour pendant les guerres de la Ligue.
Les états généraux furent convoqués à Pontoise en
1561, au sujet des troubles de religion. Pendant les
troubles de la Fronde, le parlement fut réuni à Pontoise.
En 1720 et en 1755, le parlement y fut encore transféré.
Cette ville est située en amphithéâtre, dans une
position agréable , au confluent de la Viosne et de
l'Oise, que l'on y passe sur un beau pont. Elle est
assez bien bâtie; mais la plupart des rues sont étroites
et très escarpées : les anciennes murailles qui l’entouraient
autrefois existent encore en partie.
Bien que ce
soit la préfecture du département du Val d'Oise, elle
n'abrite qu'une sous préfecture. La préfecture étant
située dans la ville voisine de Cergy. Ce qui contitue
un cas uniqe en France.
Des traces de présence humaine
sur les hauteurs de la ville remontent à plus de 60
000 ans. Deux grandes sépultures collectives préhistoriques
et leur mobilier de la civilisation Seine-Oise-Marne
ont été mises au jour à Argenteuil.
Les hommes de
cette civilisation sont sédentaires et pratiquent l'élevage
et l'agriculture, mais les matériaux périssables utilisés
pour l'édification des habitations n'ont laissé subsister
que les allées couvertes funéraires. Celles d'Argenteuil
contenaient les ossements de plusieurs centaines d'individus.
Au IVème siècle, les romains apportent à
Argenteuil la culture de la vigne.
En 656, un monastère
de bénédictines y est fondé. C'est là que vint se retirer
Héloïse après le malheur d'Abélard. L'histoire raconte
que, sous Charlemagne, l'impératrice Irène envoya à
ce prince la robe sans couture de Notre Seigneur Jésus
Christ. L'empereur donna cette relique au prieuré d'Argenteuil,
parce que sa fille Théobrade en était abbesse. Lors
de l'invasion des Normands, les religieuses, pour soustraire
la robe de Jésus Christ à la profanation des barbares,
l'enfermèrent dans une muraille, où elle resta jusqu'en
1156.
Le nom d'Argenteuil apparaît
pour la toute première fois dans la charte de la fondation
de Childebert III en 665 qui accorde le droit d'élever
un monastère à Argentoialum. On ne connaît pas l'origine
étymologique du nom d'Argenteuil, les trois hypothèses
les plus courantes sont : Argent, couleur de gypse et
du plâtre affleurant (carrières), suivi du suffixe celtique
-ialo (clairière), ayant évolué en -euil ; Argent, dans
le sens de rivière (surface miroitante...) ; Ar Gen
Ti Eul, qui en langue celtique signifierait « la petite
maison blanche ». À cette époque, un bourg se développe
sur les rives de la Seine, grand axe commercial.Aux
IVème et Vème siècles, les invasions
germaniques ruinent la bourgade. Les premières traces
d'un réel développement urbain remontent aux XIIème
et XIIIème siècles. L'abbaye Notre-Dame,
qui apparaît pour la première fois dans les textes en
697, constitue le centre du bourg puis de la ville médiévale.
Le monastère est reconstruit au IXème siècle
; il occupe une vaste surface comparativement à la ville,
en bordure du fleuve
Argenteuil
est une seigneurie ecclésiastique sous le contrôle du prieur ; l'abbaye y possède de nombreuses terres qu'elle exploite ou qu'elle loue, et détient le pouvoir économique. Le marché ne s'y tient pas devant l'église paroissiale, mais devant l'église abbatiale, bien plus vaste. Durant tout le Moyen Âge, Argenteuil connaît un important développement qui n'est interrompu que par les guerres, la Grande Peste ou les famines. Héloïse fait ses études à l'abbaye vers 1110. Elle y acquiert une culture exceptionnelle, que remarque plus tard Abélard. Une fois le secret de leur mariage connu, elle se retire à l'abbaye et en devient l'abbesse. Mais elle en est chassée en 1129 lorsque Suger obtient du pape la rétrocession du monastère à l'abbaye de Saint-Denis. À cette époque, la culture de la vigne est très importante à Argenteuil et y fait vivre 1500 villageois.
On considérait alors le vin d’Argenteuil comme un très bon vin, apprécié par le roi François Ier que ce dernier envoyait aussi comme cadeaux diplomatiques. Cette qualité changera beaucoup par la suite. Pour faire circuler le vin, notamment, une activité portuaire importante apparaît. La ville possède la Sainte Tunique du Christ, offerte selon la légende par l'impératrice Irène de Byzance à Charlemagne en l'an 800, lors de son sacre comme empereur d'Occident. Ce dernier la confie au prieuré d'Argenteuil, dirigé par sa fille Théodrade qui en est la chanoinesse principale. C'est en 1129 peu après leur installation que des moines de Saint-Denis découvrent la relique dans un mur, probablement mise à l'abri lors des invasions normandes du IXème siècle. Le plus ancien texte évoquant l'existence de la Sainte Tunique remonte à 1156. Il s'agit de la 'Charte' dite d'Hugues d'Amiens, archevêque de Rouen dont la datation est d'ailleurs contestée et qui a disparu, de manière troublante, en 1984. Ce n'est qu'au XVIème siècle que les pèlerinages sont attestés. Ils connaissent leur essor durant le XVIIème siècle
C'est un bourg très-ancien où
les rois de France avaient un manoir royal vers le commencement
du IXème siècle.
Au XIXème
siècle, Sarcelles, comme de nombreuses communes environnantes,
vit essentiellement de la viticulture. La vigne occupe
alors la quasi-totalité de la surface cultivable. Mais
à la suite de l'épidémie de Phylloxéra de 1879 qui décima
les vignes, les Sarcellois se reconvertissent dans les
cultures légumières au tout début du XXème
siècle, en particulier dans la culture des petits-pois
qui nécessitaient une abondante main d'œuvre estivale,
les « cueilleux ». Au cours des mois de récolte (juin-juillet),
la population est multipliée par deux passant en 1902
par exemple de 2 380 à 4 800 habitants. La récolte était
alors expédiée vers les halles de Paris par wagons entiers
par sacs de 50 kg. L'arboriculture est également importante,
les poiriers en particulier, les vergers s'étendant
alors sur plusieurs communes de la plaine de France
et de la vallée de Montmorency après le conflit de 1870.
En 1870 et 1871, le village est occupé par les Prussiens
qui le laissent en ruines. Durant l'année 1892, le village
est victime d'une épidémie de choléra.
Ce petit bourg
de 1730 habitants en 1840 en comporte aujourd’hui plus
de 58 000 et est devenu une sous préfecture du département
du Val d’Oise.
On y voit les restes d'un château qui a appartenu au fameux contrôleur général des finances Law. Cette petite bourgade qui ne comportait en 1835 que 965 habitants abrite le plus grand aéroport de France et second en Europe par l’importance du trafic aérien avec plus de 60 millions de passager par an. L’Aéroport Charles de Gaule de Roissy en France couvre une superficie de 3 200 hectares et chaque jour 80 000 salariés viennent travailler dans cette commune qui ne compte à ce jour que 2 800 habitants
Le 25 juillet 2000, le Concorde opérant le vol 4590 d'Air France, un trajet de type charter à destination de New York, s'est écrasé sur un hôtel à Gonesse, une minute et vingt-huit secondes après son décollage de l'aéroport de Roissy tuant 113 personnes : les 100 passagers et les 9 membres d'équipage ainsi que 4 personnes se trouvant dans l'hôtel. Il s'agit du seul accident impliquant un Concorde.
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