Présentation


Voilà encore des lieux où la nature et l'homme ont lié un pacte de cohabitations heureuse. La nature sert d'écrin et l'homme à modelé son habitat en tenant compte des contraintes imposées par la nature. Le tout donnant un mariage harmonieux. Autre particularité, l'homme d'aujourd'hui s'engageant à conserver l'héritage que ses lointains ancêtres lui ont légué font que ces villages ont gardé le charme désuet qui en font les plus beaux villages de France.


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Note : Je n'ai hélas pas encore tous les visiter, ce qui est dommage mais au fils du temps j'espère pouvoir en découvrir encore et au fur et à mesure de mes pérégrinations, je vous livrerai mes nouvelles découvertes.
Panneau installé à l'entrée des villages appartenant à l'association Les plus beaux villages de France
En cliquant sur le logo vous pourrez consulter la liste complète des villages affiliés a l’association « Les Plus Beaux Villages de France », qui compte aujourd’hui 176 villagesu


Note : En cliquant sur le nom du village un lien vous conduit directement au site Internet du village. D'autre part, pour les villages que j'ai déjà visité, cliquez sur la note pour en avoir un descriptif sommaire et quelques photos.


Ainhoa (64)

C’est dans la première moitié du XIIIème siècle que les prémontrés décidèrent de créer à Ainhoa l’un de leurs cinq vicariats prévus sur la route de Saint Jacques de Compostelle, dans un zone de pâturages, coupés de bois de chênes, peuplée de berger transhumants, propriété de Juan Perez de Baztan, haut personnage de la cour de Navarre.
Ainhoa est un village tout particulier composé de 200 maisons. Aux heures des repas, tous les habitants siègent sur leurs portes, et l'on dirait d'autant mieux la communauté de Lacédémone que la grande rue, la seule de la bourgade possède aussi son gymnase. C’est une large arène pour la paume les Basques excellent à un jeu qui demande autant de vigueur que d'agilité ; ils charment par cet exercice le loisir des fêtes et des dimanches et tandis qu'ils reçoivent la balle de plomb sur un gant de fer, les filles se réunissent pour d'autres amusements sur l'esplanade située devant la principale hôtellerie.
Disputé entre l'Angleterre et la Navarre aux XIIIème et XIVème siècles puis terre indivise entre les deux royaumes, Ainhoa fut détruit pendant la guerre de 30 ans (1618 - 1648) puis reconstruit. Hormis l'église subsiste une maison datée de 1629. La révolution française fût marquée par la déportation des habitants d'Ainhoa et des villages voisins.


Aiguèze (30)


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Aiguèze

Situé sur un rocher, surplombant les gorges de l’Ardèche, le bourg d’Aiguèze dont les premières maisons datent du XIème siècle fut le théâtre de rivalité entre Barons d’Aiguèze, vassaux des comtes de Toulouse et les comtes évêques de Viviers. Ce n’est qu’après que les Albigeois furent exterminé que la concurrence entre ses deux maisons prit fin. Aux environs de 1350, les Grandes Compagnies et la révolte des Jacques Aiguèze fut prise par ruse par les Tuchins qui enivrèrent la garnison et purent ainsi prendre la cité. En 1384, les troupes du roi de France, reprirent Aiguèze et la forteresse fut rasé ainsi que la plupart des maisons du village. Ce n’est qu’au XIXème sicle et grâce à la générosité de Monseigneur Fuzet, évêque de Rouen et enfant du pays qu’Aiguère retrouvera sa prospérité, grace notamment par l’implantation à la Roque d’une filature et d’élevage de vers à soie.


Castelnou (66)


Village médiéval avec pour cadre un château vicomtal construit en 990 pour servir de capitale militaire et administrative à la vicomté de Vallespir. Le village est entouré par une muraille fortifiée flanquée de huit tours et quatre portes donnent accès à l'intérieur du village.


Capdenac le Haut (46)

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Capdenac le Haut

Ce bourg, situé sur la rive droite du Lot, est bâtie sur le sommet d'une montagne entourée presque de tous les côtés par le Lot. C'était jadis une place très-importante qui conserve encore des restes de fortifications.
Quelques archéologues y placent même l'antique Uxellodunum, citée dans le VII le livre des Commentaires, et sa position ,ainsi que l'a prouvé M. Champollion ainé, présente en effet la plupart des circonstances qui caractérisent ce dernier boulevard de la liberté des Gaules.
On y voit encore une porte à plein cintre, évidemment de construction romaine qui a conservé le nom du conquérant des Gaules, ainsi que l'emplacement de la fontaine détournée par lui pour obliger les habitants à se rendre.
Capdenac a été successivement occupé par les Visigoths, par les Francs, par les Anglais, et à plusieurs époques par des compagnies de partisans qui désolaient la contrée. C'était encore une ville importante sous le règne de Charles VIII. Sully s'y retira après la mort de Henri IV, et l'on y voit encore le château qu'il habitait, et qui a pris aujourd'hui une forme toute moderne. Les traces d'antiquités et de fortifications que présentait cette cité, commencent à disparaitre ; la plus grande partie des remparts ont été détruits, les fossés sont presque comblés, une seule tour de la citadelle et celles des portes sont restées debout, et cependant cette place présente encore un aspect menaçant, tant sa position était heureuse pour la défense.


Alet-les-Bains (11)

Alet-les bains remonte à l'antiquité et les vertus des eaux curatives sont connue et utilisé depuis la période gallo-romaine. Mais c'est l'établissement de abbaye Sainte Marie construite au VIIème siècle qui donnera au village un nouvel essor. Alet les Bains sera le siège de l'évêché en 1318 et jusqu'à la révolution.

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Saint Bertrand de Comminges


Angles-sur-l'Anglin (86)

Ce village bâti sur le cours de l'Anglin est une ancienne seigneurie construite par les Seigneurs de Lusignan au XIIème siècle. Deux parties distinctes caractérise ce village, la ville haute construite autour du château et la ville basse ramassé autour de son abbatiale Sainte Croix et de son moulin.


Apremont-sur-Allier (18)

Construit à la limite de la Bourgogne et du Berry, le village est un ancien fief seigneurial des comtes de Nevers qui reconstruisirent le château actuel au XVème siècle. Entre les deux guerres le châtelain d'Apremont, le maitre de forge Eugène Schneider, appartenant à la dynastie industrielle du Creusot aidé par Monsieur de Galéa, décorateur de son état, entreprirent une complète restauration et une mise en valeur du village.

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Les Gorges de l'Hérault


Ars-en-Ré (17)

Ce village fut crée au XIème siècle par des saunier qui en exploitaient le sel et qui l'exportaient vers les pays de la en échange du bois, ce qui favorisa l'essor de D'Ars en Ré.


Autoire (46)

Autoire est un village construit au fond d'un cirque naturel. Situé une dizaine de kilomètres du gouffre de Padirac, il à gardé le visage désuet de ces vieux village où le temps s'emble s'être arrêté.


Balazuc (07)

Ce village construit autour du château dont un certain Pons de Balazuc, seigneur du lieu fut tué au cour de la première croisade lors de la prise de Jérusalem, est situé sur dépression surplombant les gorges de l'Ardèche. Il garde encore les vestige de son château et ses remparts.


Barfleur (50)

Premier port de Normandie au temps de Guillaume le Conquérant, le village s'est construit autour de l'estuaire de la Planque. Un plaque commémorative rappelle le naufrage de la Blanche Nef dans laquelle périrent les petit fils de Guillaume le Conquérant.



Bargème(83)

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Bergème

Ce village de moins de 150 habitant est dominé par la masse imposante de son château construit au XIIème par la famille Sabran de Pontevès. Ce village est l'un des plus haut du Var


Baume-les-Messieurs (39)

Baume doit son surnom à une abbaye de bénédictins, qui était déjà du temps de Charlemagne mise au nombre des plus riches abbayes de son empire, et l'une de celles qui devaient service militaire à ce monarque.
Dans la suite, on n'y reçut que des gentilshommes qui prouvaient seize quartiers de noblesse.
L'église qui était fort riche, renferme les tombeaux des comtes de Bourgogne de Vienne, de Chalons et de Montbéliard des inscriptions des épitaphes, des statues, des bas-relief est des tableaux peints sur bois qui méritent d'être conservés. Le retable du grand autel est un triptyque ancien fort curieux, exécuté en 1563; le coffre en est divisé en plusieurs compartiments occupés par différents sujets qui représentent la vie et la mort de Jésus-Christ. L'ancienne abbaye de Baume-les-Messieurs est située au fond du précipice d'où sortent les deux affluents des sources de la Seille Elle est adossée à la pente méridionale de la montagne des Granges.
L’église date du XIIème siècle, sauf des restaurations postérieures. Le clocher est roman par sa tour, et de la renaissance sa flèche, construite en 1563. Le portail occidental qui est du XVIème siècle, est orné de diverses statues qui portent encore des traces évidentes de coloration. Le cloître est ogival et les chapiteaux des colonnes sont historié est décorés de feuillages.

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Baume les Messieurs

La ville de Baume est bâtie, au fond d'une fosse étroite, entre des montagnes immenses et d'arides rochers qui ne laissent apercevoir que la voûte des cieux; les rochers s'élèvent à plus de 200 mètres au-dessus des habitation. Ils sont à nu dans leur moitié la plus haute, et ont l'air de faire saillie par leur partie supérieure, qui paraît s'avancer pour menacer le vallon. On arrive à cet endroit agreste et sauvage par une charmante vallée que la Seille arrose, et qui développe à l'est, toute sa richesse.
Cette vallée, quoique profonde, est un vignoble de bonne qualité; le grand village de Névy, qui se trouve au tiers de sa longueur, lui conserve un air de vie, mais sa solitude commence ensuite à naître à mesure qu'on avance dans ses sinuosités. Elle se contourne plusieurs fois de Château-Châlons à Baume, qui n'en est qu'à la distance de 4 kilomètres. Dans la portion haute et nue du rocher qui borde la vallée, on remarque plusieurs baumes ou cavernes qui ont servi de retraite et de défense dans le temps des guerres du pays, celle qu'on nomme la Baume-à-Garry paraît être d'une grande étendue et mériterait d'être explorée avec soin. En remontant vers les sources de la Seille le vallon devient de plus en plus solitaire, sauvage, inculte; une seule prairie naturelle est l'unique partie du terrain qui rende quelque produit agricole ; des coteaux, couverts de rocailles, s'élèvent à 70 mètres de chaque côté,et par-dessus ces coteaux près de 100 mètres de rochers se montrent à nu dans une coupe aussi perpendiculaire que la muraille la mieux construite. Le vallon se termine en fer à cheval, et les sources de la Seille sont a droite, quand on est en face de la culée. La plus basse est au-dessus du coteau, à la naissance du rocher nu: c'est une masse d'eau de 2 mètres de large qui sort continuellement avec la même énergie entre des lits de rochers. A trente pas de cette source, on en voit une autre fort différente : celle-ci sort du milieu de la masse d'un lit de rocher par une fente longitudinale et circulaire à l'horizon. Cette ouverture paraît avoir environ 6 mètres de hauteurs elle est élevée au-dessus du coteau de la hauteur de 10 mètres ; par sa chute, l'eau s'est creusé, dans la roche et dans le coteau, un demi canal en forme de cheminée, de 15 à 20 mètres de profondeur, non compris la hauteur du point duquel elle sort c'est donc environ 20 à 25 mètres de chute, après laquelle cette eau serpente dans une masse du tuf de 150 pas de long et de 66 mètre de hauteur.
Le site de Baume est réellement extraordinaire et continuellement visité par les étrangers./p>


Beuvron-en-Auge(14)

Fiefs seigneurial des Harcourt, il ne subsiste plus du château ducal que le tertre et quelques ruines. La famille des Harcourt s'est illustrées pendant la guerre de Cents Ans et un certain Godefroy d'Harcourt, après avoir été un allié d'Edouard III d'Angleterre à la trop fameuse bataille de Crécy, c'est allié au roi de France Philippe VI qui le nomma capitaine souverain dans le baillage de Rouen au sud de la Seine et dans tout le baillage de Caen. Le Village de Beuvron-en-Auge est le type même du village du bocage du pays d'Auge.

Le Beaucet


Le Beaucet (50)

Blottit autour de son château, construit par les comtes de Toulouse, puis attribué à l'État pontificale, ce village, situé dans le Comtat Venaissin, terre papale pendant la période des Papes Français en Avignon, tire son nom de Baus, ce qui signifie falaise en provençal. Le Château résiste en 1573 aux attaques des troupes réformées, qui par dépit dévaste la chapelle Saint Etienne, située alors hors les murs. En 1690, en raison des couts d'entretien élevés de la bâtisse, le Cardinal Marcel de Duras cède le château à François de Gualtéri qui ajoute à son nom Beaucet. Le château perd alors se vocation militaire même si aucune troupe ne l'a occupé depuis plus de soixante ans. En 1783 Le château est frappé par la foudre au cours d'un orage. Celui-ci est entièrement détruit, il n'en reste plus que des ruines. Dans l'enceinte du château il existait des glacières sous forme de cavités creusées dans le sol dans lesquelles ont conservait la glace prélevée au mont Ventoux. Ces glacières permettaient de conserver les aliments.


Beynac-et-Cazenac (24)

La masse imposante du château des barons de Beynac domine les berges de la Dordogne, Occupé par Richard Cœur de Lyon en 1195, démantelé par Simon de Montfort en 1214 le château a été relevé de ses ruines et a été entièrement restauré au XXème siècle. Le village quant à lui semble s'être encastré dans la paroi rocheuse au pied du château. Des tour du château on peut entrevoir sur l'autre versant de la colline le château des Milandes qui fut la demeure de Joséphine Baker.


Blesle (43)

Le village s'est construit autour de l'abbaye construite par Ermengarde, comtesse d'Auvergne. Vers 1100 les puissants seigneurs de Mercœur, y établirent une belle demeure.


Bonneval-sur-Arc (73)

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Bonneval-sur-Arc

Le village tout en pierres et aux toits de lauzes est le type même de l'habitat de haute montagne. Village ramassé sur lui même avec ses petites ruelles étroites pour mieux conserver la chaleur lors des grands hivers où la neige et le froid viennent frapper à la porte. Ici la vie est lié aux climat. Vie de rudesse et de labeur où l'été les moutons viennent sonorisé la campagne par le tintement de leur clochette, et où l'hiver la famille vit blottie autour de l'âtre qui donne et chaleur et lumière.


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Le Marais poitevin

Camon (09)

Le village tout entier vécut pendant des siècles sous la protection de son imposant château construit au XIVème siècle. Une promenade longe les remparts érigés aux XVIème siècle par Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix. Le château ne se visite pas mais on à accès aux salles voutées de l'abbaye et au jardin de l'ancien cloitre.


Candes Saint-Martin (37)

Tout le monde connait l'histoire de ce soldat romain, qui déchirant son manteau en offrit la moitié à un pauvre. Saint Martin est mort dans ce bourg de l'Indre et Loir en l'an 397. Village blotti autour de sa collégiale et qui se mire dans les eaux de la Loire et de la Vienne qui viennent ici se rejoindre et se mélanger. Le nom de Cande viendrai du gaulois candate qui signifie confluent.


Cardiallac (46)

Ce village du Lot fut l'apanage du chevalier Bertrand qui pris le nom de Cardaillac lorsque que Pépin le Bref lui offrit la seigneurie de ce bourg. Place forte du Lot, ce village a conservé presque intact trois tours, érigées au XIIIème siècle, de la demeure de la puissante famille des baron de Cardillac.


Carennac (46)

C'est dans ce bourg que Fénelon, alors prieur de l'abbaye de Carennac de 1681 à 1685 rédigea son ouvrage Télémaque. L'abbaye et son cloitre restaurés à l'état primitifs sont les monument incontournables de cet hameau niché en bordure de la Dordogne.


Charroux(03)

Au Moyen-âge, ce bourg fortifier, avec ses privilèges et son administration, sa commanderie et ses couvents en faisait une ville prospère avant que la soldatesque du XVème siècle et les Huguenots ne viennent semer la mort et la désolation dans cette riche contré du Bourbonnais. Néanmoins ce village a gardé son allure de ville coquette avec ses maisons bourgeoises témoins d'un passé fastueux


Charroux (86)

Célèbre par son abbaye, construite sur l'emplacement d'un ancien monastère édifié au VIIIème siècle par Roger, comte de Limoges, sous la protection de Charlemagne, cette abbaye, gérée maintenant par Les Monuments de France fut l'une des plus puissante abbaye bénédictine du Moyen-âge.


Brouage (17)

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Plan de Brouage

Cette ville est située vis-à-vis de l'ile d'Oléron, sur un chenal que forment le flux et le reflux de l'Océan qui y forme un port profond ou les vaisseaux peuvent mouiller en sureté. Elle est près du canal de Brouage entrepris en 1782, dans le but de dessécher les marais des environs de Rochefort et rendu navigable en 1807.Ce canal est très-utile pour le transport des sels que produisent les immenses marais salants environnants. La ville de Brouage fut fondée par Jacques de Pons, en 1555 elle fut agrandie et fortifiée dans le siècle suivant par le cardinal de Richelieu, pour en faire un double boulevard contre les calvinistes et contre l'ennemie extérieur. Par ordre de ce ministre M, Dargencourt traça les plans des fortifications, lesquelles consistaient en rempart revêtu de maçonnerie, flanqué de sept bastions et défendu par des fossés larges et profonds. Un gouverneur, un hôpital, un arsenal et des magasins immenses furent établis; la ville fut percée de larges rues coupées à angle droit; quatre cents maisons y furent bâties; on y plaça un siège royal d'amirauté et un bureau de fermes mais l'insalubrité de cette places fit, en 1730, transporter tous les établissements à Marennes. Depuis lors, l'importance et la population de Brouage ont toujours été en diminuant.


Coaraze (06)

Situé sur le cite primitif de Rocasparviera, ce bourg à vue défilé les Ligures, les Celtes, ainsi que les Romains. Il fut acquis en 1325 par Robert le Sage et le fief fut érigé en Baronnie en 1629. Inféodé à l'Infant d'Espagne, il eu à sa tête, de 1744 à 1748, une administration espagnole. Village du Soleil, il est le type même du village méditerranéen.


Collonges la Rouge (19)

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Collonges la Rouge

Au VIIIème siècle les moines de l'abbaye de Charoux en Poitou y fonde un prieuré destiné à accueillir les pèlerins en route vers Rocamadour et Saint Jacques de Compostelle. Le village accueille alors des commerçants et artisans venus s'y installer, les pèlerins. générant une source durable de profits. En 1308, le vicomte de Turenne accorde à la ville une chartre de franchise ainsi que les droits de juridiction haute moyenne et basse. Cela donne naissance à une ligné de d'homme de loi et la ville s'agrandissant de plus en plus donne ainsi naissance au barris, faubourgs construits hors les murs d'enceinte A la révolution, le prieuré est détruit et la ville perd sa prospérité et sa population et devient au XIXème une carrière de pierre. C'est grâce à la persévérance de quelques habitants que Collonges a retrouvé un renouveau et a permis le classement du village en 1942.


Conques (12)

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Conques

Ce village doit sa grande renommé à son abbatiale construite sur l'emplacement d'un petit oratoire, détruit par les invasions sarrasines du VIIIème siècle. Au IXème siècle l'abbé Dadon éleva à cet emplacement un monastère appliquant les règles strictes de saint Benoit et celui réunissant d'importants domaines fonciers, le monastère prospéra rapidement. Entre 864 et 875, un moine dénommé Ariviscus réussit à subtilisé dans une église située près d'Agen, les reliques de Sainte Foy, jeune fille martyre morte à la douze ans. L'arrivée des reliques provoquât d'important miracle qui donnèrent à Conques une très grande notoriété et en fit une étape incontournable pour les pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle. La particularité de l'Abbaye de Conques réside dans la richesse de son trésor conservées intact malgré les vicissitudes du temps. Notamment pendant la révolution, le trésor a été soustrait à la convoitise des agents révolutionnaires qui envoyaient tout métal précieux, en possession des églises, à la refonte dans les ateliers de fabrications des monnaies.


Cordes (81)

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Cordes sur Ciel

Appelé également Cordes sur Ciel, le bourg de Cordes se dresse fièrement sur un promontoire à quelques kilomètre d'Albi. Bastide construite en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse, pour en faire un verrous militaire au Nord du comté, la cité a résisté à tous les assauts et n'a jamais été conquise. Que ce soit par les troupes de Humbert de Beaujeu, successeur de Simon de Montfort à la tête des croisées lors de l'hérésie Cathare. Cordes est à l'origine de la croisade contre les albigeois où trois moines inquisiteurs furent jeter dans un puits.


Coulon (79)

Situé au cœur du Marais Poitevin, Coulon est au centre de la Venise Verte. La cité crée sur les lieu d'habitat de peuples gallo romains s'est appelée Colunus, Colongia et enfin Coulon.


Domme (24)

Cette ville, située sur la Dordogne, doit son origine à Philippe le Hardi, qui en fit jeter les fondements en 1282, pour servir de retraite à ses gens de guerre. C'était jadis une place très forte et beaucoup plus considérable qu'elle ne l'est aujourd'hui, comme il est facile de s'en convaincre par l'intervalle qui la sépare de ses anciennes muraille est de ses fortifications.
Elle est bâtie dans une situation extrêmement remarquable sur une des collines les plus hautes et les plus escarpées du département. Son extrême élévation, la pente rapide de la montagne sur laquelle elle est construite, et la vue de la Dordogne qui semble saper ses fondements, lui donnent un aspect des plus pittoresques


La Couvertoirade

Situé sur le plateau aride du Larzac, La Couvertoirade est cité la première fois au XIème siècle dans la délimitation des terres appartenant à l'abbaye de Saint Guilhem le Désert. Au XIIème siècle les Templiers y fondent une commanderie destinée à accueillir les pèlerins en routes pour la Terre Sainte. Vivant de l'élevage de chevaux (pour la guerre), d'ovins pour la viande et de la culture du blé, le village s'agrandie peu à peu autour du château. A la dissolution de l'ordre du Temple en 1312, la Couvertoirade échut aux Hospitaliers.


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La fontaine du Vaucluse - résurgence de la Sorgue

La Fontaine du Vaucluse (84)

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Ce petit village situé a deux pas de la source de la Sorgue abrite un musée consacré à Pétrarque et un autre musée est dédié au père de la spéléologie, Norbert Casteret. La source de la Sorgue est la plus grande résurgence de France et est classé cinquième mondiale pour son débit moyen de 21 m/s. Ce lieu fut un lieu de culte des peuples vivant dans la région. Plus de 1100 pièces de monnaie datées entre le premier et le second siècle ont été découvertes lors de fouilles effectuées par des plongeurs spéléologues.
Le château des évêques.
Cette forteresse dressée, en 1030, à l'aplomb de la falaise avait pour vocation de protéger la Fontaine du Vaucluse, qui fut un lieu de pèlerinage. Elle appartenait aux évêques de Cavaillon avec la seigneurie du Vaucluse. Les comtes de Toulouse y introduisirent une garnison composée de 150 soldats d'origine italienne, ce qui posa quelques problèmes avec la population locale, mais protégeait ce lieu des compagnies de pillards et de brigands qui écumaient la région. Hérité des comtes de Toulouse en 1170, le château fut la résidence des évêques de Cavaillon. Le Cardinal de Cabassole, un ami de Pétrarque venait régulièrement séjourner au Château.

Moustier-Sainte Marie (04)

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Moustier-Sainte Marie

Les Gorges du Verdon, limite de territoire entre les Alpes de Hautes Provence et le Var, font parties de grands sites nationaux que comptent notre pays, tout comme les Gorges de l’Ardèche ou celles du Tarn, le parc des Volcan d’Auvergne où la réserve ornithologique de la baie de Somme, etc..
Des canyons profonds, des falaises abruptes, un lac couleur d’émeraude auréolé des lueurs éclatantes du soleil de Provence et parfumé aux senteurs de la Garigues. Voilà pour le décor. Juste à la limite du massif du Verdon, un curieux village vous invite à lui rendre une petite visite. Moustier-Sainte Marie. De loin, le regard est intrigué par ce minuscule point lumineux qui surplombe le bourg. Une fois à pied d’œuvre, on est surpris de voir tendu entre deux rochers cette chaine où est suspendu une étoile et la première question qui vous vient à l’esprit est pourquoi
Réponse : En 1220, le Duc de Blacas, prisonnier des Sarrazins au cours d’une croisade, jure devant la Vierge Marie qu’il lui offrira en «exvoto » les chaines qui lui lient les pieds s’il retrouve sa terre natale. Une fois libéré, il tient parole et le résultat en est cette fameuse chaine qui joint les deux massifs. La Chaine d’une longueur de 227 mètres et d’un poids de 400 kilogrammes soutien une étoile à dix branches de 80 centimètres de diamètre, elle est toujours allumée.
Ce qui fait également le charme de cette cité, qui fait partie des plus beaux villages de France, c’est les faïenceries qui jalonnent la cité. Au XVIIème siècle un artisan, Pierre Clérissy vint s’installer à Moustier et grâce à lui l’activité de la faïence se développera au point de faire de ce village le centre de la faïencerie d’art de toute la Provence. On dénombre aujourd'hui plus d'une quinzaine d'atelier et une trentaine de boutiques spécialisées dans la vente de faïence.


Salers (15)


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Le village de Salers (15)

Les origines de Salers ne sont pas connues à ce jour. Durant plusieurs siècles, les barons de Salers ont sciemment entretenu des origines italiennes, profitant des points communs qui existaient entre Salers et Salerne, notamment les reliques de saint Mathieu, saint patron des deux villes. Une seconde hypothèse ferait descendre les barons de Salers des vicomtes de Murat, plus crédible, elle n'en souffre pas moins également d'un manque de sources.
Au XIème siècle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les paroisses de Saint-Paul et de Saint-Bonnet.
La Maison de Salers participa à plusieurs croisades : le baron Séverin de Salers partit en 1095 à la première croisade, et un de ses descendants, Helme de Salers, prit part à la septième croisade en 1250 aux côtés de Saint Louis. À la suite de querelles familiales, la seigneurie fut partagée au XIVème siècle avec la famille Pesteil, plusieurs procédures amputèrent le primat de la Maison de Salers sur son fief.
À partir de 1428, la ville de Salers se fortifie dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de la Martille faisaient partie de ce système de défense qui comportait à l'origine quatre portes, une vers le chemin des Loups, une vers l'actuelle salle des fêtes.
La fortification était due à la lassitude des bourgeois d'être systématiquement pillés lors des incursions des routiers anglais commandés par Rodrigue de Villandrando. Ces murailles ne servirent jamais à leur fonction première mais furent salutaires un siècle plus tard. Elles furent néanmoins l'objet d'un procès, à l'initiative du baron de Salers, Jean II, invoquant le crime de lèse-seigneurie, qu'il perdit au profit des bourgeois de Salers, la couronne de France ordonnant que chaque bourgeois paya autant de muraille qu'il ne disposait d'arpents de terre.
À partir de 1550, la notoriété de Salers grandit grâce à la récupération par la ville du bailliage des monts d'Auvergne, retiré de Crévecœur à Saint-Martin-Valmeroux, un tribunal royal qui fait s'installer de nombreuses familles aisées. C'est à cette époque que sont construites la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise, va ainsi donner naissance à une noblesse administrative. La fin du XVIème siècle est marquée par les guerres de religion, Salers n'est pas épargnée et c'est lors de la nuit du 1er février 1586 que les Huguenots vont tenter de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coutera la vie à dix-neuf des membres des familles d'épée de Salers. La ville fut dédiée par la suite au Saint-Esprit.
En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le château fut alors rasé, selon l'expression « à trois pieds du sol », et les droits de la baronnie rachetés par la famille de Scorailles, qui tint cette charge jusqu'à la Révolution française.


Saint Bertrand de Comminges (31)

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Une Maison renaissance de Saint Bertrand de Comminges


L’actuelle bourgade de Saint Bertrand de Comminges n’est plus que le pâle reflet de l’importante la ville romaine qui marquait l’étape entre Luchon et Toulouse. La ville basse de Valcabrère s’étend sur l’emplacement d’une cité romaine destiné à rassembler les captifs ramenés d’Espagne ; elle était une importante ville de garnison et on peut encore voir, dans les fouilles, non terminées à ce jour, l’emplacement de la caserne, du forum, des termes et de son église. La ville haute abrite la superbe cathédrale dont l’évêque Bertrand entreprit la construction vers les années 1100. Si, de cette dernière il ne subside guère que la crypte, ont peut admirer les transformations importantes apportée, vers 1307, par l’évêque de la cité, Bertrand de Got; premier Pape français plus connu sous le nom de Clément V, et c’est à l’architecte Jean de Mauléon que l’on doit l’ensemble des extraordinaires boiseries qui ornent le cœurs et séparent les chanoines du public. Ne manquez pas d'admirer le superbe orgue d'angle et également en levant la tête les magnifiques clefs de voute.


Saint Guilhem le Désert(34)

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Saint Guilhem du Désert
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Ce petit village est un endroit merveilleux, les ruelles pimpantes grimpent à l’assaut de l’abbaye, le tout dans un écrin de verdure entouré des murailles du Larzac. Là, l’Hérault a tricoté les dentelles qui bordent son lit.
Lieu de pèlerinage depuis qu’en l’an 804; date à laquelle Guillaume de Gellone, dit Guillaume au Court Nez est né vers 742. Il est le petit-fils de Charles Martel par sa mère, et donc cousin de Charlemagne. Il porte les titres de duc de Toulouse et marquis de Septimanie. Il tient tête aux Basques, puis résiste aux incursions arabes mais est vaincu en 793. Par la suite, il reprend l'offensive, occupe Barcelone et devient comte de la marche d'Espagne en 801Comte de Toulouse*, décide de se retirer de la vie guerrière qu’il avait menée jusqu’alors, pour se faire pardonner des atrocités commises pendant sa vie. D’abord moine à l’abbaye d’Aniane, il fonde sur les conseils de Benoît, grand réformateur des ordres monastiques, un monastère dans le désert de Gellone qu’il dote richement le 15 décembre 804, il s’y retire en 806 et y meurt paisiblement en 812.
Au XIème siècle, Gellone devient Saint Guilhem le Désert et un important lieu de pèlerinage, il est fait obligation aux pèlerins empruntant la route de Toulouse pour Compostelle de « rendre visite au corps du bienheureux confesseur Guillaume ».
Le monument actuel date du XIème siècle, construction très dépouillée typique de l’art roman.
Dans le Cloitre, admirer ce curieux visage sculpté dans la pierre, au milieu d’un linteau d’une ouverture aujourd’hui murée. Et n'oublier pas de jeter une piécette dans la pièce d'eau. Même si ça ne nourrit pas les truites, ça porte bonheur.
Les orgues de l’église datent du XVIIIème siècle et sont l’œuvre du célèbre facteur d’orgue J.P. Cavalier. A la Révolution, des Sans Culottes voulurent démonter les tuyaux afin de les envoyer à la refonte pour en récupérer l’étain. Le sieur Laffond, titulaire des orgues se mit au clavier et en interprétant des chants révolutionnaires, réussit à les préserver.


Flavigny sur Ozerain (21)

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Le Lot

Cette villes située sur le sommet d'une montagne très élevée et escarpée de trois côtés, d'où l'on domine un charmant vallon arrosé par l’Ozerain, parait devoir son origine à une abbaye fondée vers la fin, du VIème siècle dont les bâtiments existent encore en partie. Elle; était autrefois divisée en trois parties : la cité, le bourg et le faubourg; les deux premières ont été' détruites ; il ne resté que la dernière, encore environnée de murailles, et où l'on entre par trois portes fortifiées, et par une quatrième porte sans fortifications. Celle qu'on nomme la Porte-du-Bourg est très-bien bâtie et double celle dite du Val est flanquée de deux tours avec créneaux, parapets, et est double aussi. Flavigny était anciennement une place importante. En 1360, les Anglais, après avoir vaincu les Bourguignons, s'en rendirent maitres, la brulèrent en partie, et s'y établirent pendant environ six semaines ; ils semèrent l'effroi dan la Bourgogne par des sortie qu’ils effectuaient de toutes parts, ce qui détermina les états du pays à conclure avec eux un traité par lequel, au moyen dé 200,000 moutons d'or, ils s'obligeaient de se retirer de la place et de la rendre au duc de Bourgogne.


Najac(12)

Najac Cette ville, bâtie sur la rive gauche de l'Aveyron, qu’on y passe sur un assez beau pont de pierre, ne consiste que dans une longue rue qui, du plateau de la colline, descend vers la rivière et se termine par une belle place. Elle est dominée par un ancien château d'une construction si solide, qu'une armée révolutionnaire qui avait juré de le raser, ne parvint, après beaucoup d'efforts, qu'à en détacher quelques pierres.


Saint Benoît du Sault (36)

Celle ville doit son origine à un monastère de bénédictins, fondé sous les règnes de Louis le Débonnaire et de Louis le Jeune: les protestants la saccagèrent en 1563; sous la révolution elle portait le nom de Mont-du-Sault.
Elle est assez bien bâtie, dans une situation très pittoresque les eaux du Portefeuille, retenue par une chaussée, au bas de l'église, forment un petit lac entouré de collines verdoyantes, tandis quelles s'échappent et se brisent en ondes écumeuses contre les roches qui hérissent le fond de la vallée. De la terrasse du collège, on jouit d'une vue charmante sur le petit castel de Montgarnaud aux environs duquel on admire la cascade de ce nom formée par les eaux du Portefeuille qui, s'irritant des obstacles que lui opposent les blocs de granit qui obstruent son cours, bondit, s'élance entre deux masses de rochers qui ne lui laissent qu'un étroit passage, et retombe en bouillonnant dans un large bassin creusé par l'impétuosité de ses eaux.


Sainte Eulalie d'Olt(12)

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Sainte Eulalie d'Olt

La tradition orale, qui se perd dans la nuit des temps, a fait que les habitants de Sainte Eulalie d’Olt on acquis leur nom officiel de « les Encaulas », qui signifie mangeurs ou planteurs de Choux Ce légume était jadis, cultivé dans les jardins et la plaine fertile.
En 1302, Sainte Eulalie d’Olt est administré par deux coseigneurs, l’évêque de Rodez et la famille de Curières, une des plus anciennes familles du Rouergue qui compte parmi ses membres des chevaliers, des croisés, des mousquetaires, de même que le Général de Castelnau qui sera un des adjoint de Maréchal Joffre pendant la Grande Guerre.

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Saint-Côme-d'Olt

Le château actuel, au cœur du village a été construit au XVème siècle sur l’emplacement de la « Grande Écurie », un dépendance de l’ancien Château. Le porche du château qui conduit au centre du Bourg marque l’emplacement des anciennes fortifications du Village.
L’église du bourg, de pure style Roman Languedocien, à été construite dans le courant du Xème.
Le bourg, situé sur la rive gauche du Lot, à une altitude de 420 mètres.
La tradition populaire raconte que les romains auraient établi un pont sur le Lot et qu’il aurait été emporté par une grande cru, seul subsisterait les vestiges d’une pile située au milieu du cours d’eau. Aux XIXème, le maire du village aurait opposé un refus catégorique à l’élaboration d’un nouveau pont et il faudra attendre 1978 pour qu’une passerelle soit jetée entre les deux rives du Lot. Patrimoine préservé, Sainte Eulalie d’Olt est un bourg charmant où des maisons datant du XVIème, construites, pour la plupart avec les galets du Lot, présentent leur façade fleurie à la vue du visiteur. De l’ancien couvent où sœur Julie Chauchard créa la congrégation « Marie du Bon Pasteur », du Moulin Raynal au château des Curières, tout le village n’est qu’un bouquet de fleurs, chaque maison, chaque rue, chaque recoin de ce bourg est fleurie. Sainte Eulalie d’Olt a été plusieurs fois primée dans sa catégorie au concours des « Villes et Villages Fleuris » et ce, depuis 1986.


Saint-Côme-d'Olt(12)

Curieusement, Olt est l’ancien nom du Lot, qui baigne les pieds de Saint Come, village construit en flan de colline que domine son curieux clocher en vrille. A découvrir également la curieuse porte sculptée de l’église ainsi que ses nombreuses ruelles tortueuses qui parcourent le bourg dans tous les sens.


La Roque sur Cèze(12)

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Le pont Charles Martel à La Roque sur Cèze
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Point de vue depuis la Roque sur Cèze

Ce petit village dominant la Cèze est situé sur un piton rocheux et domine la vallée paisible de la Cèze, avant que celle-ci ne s’engouffre dans les cascades du Sautadet, où à coup de marmites, la Cèze s’est frayée son chemin.
Ce village tout en pierre se visite en grimpant dans les ruelles qui vous amènent jusqu’au pied du château. De ce lieu on a un vaste point de vue sur le cours paisible de la Cèze et on aperçoit les maisons de Saint Michel d’Euzet, Saint Laurent de Carnols.


Les Baux de Provence(13)

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le château des Beaux de Provence

(Baucius, Balcius, Castrum de de Baucis), à 18 kilomètres au nord-est d'Arles et à 22 kilomètres de Tarascon, est un village qui compte à peine aujourd'hui 360 habitants. Ce fut jadis une ville importante. Après la prise d'Arles par Euric, roi des Wisigoths, les habitants des campagnes se réfugièrent sur les hauteurs, et le rocher des Baux, ainsi appelé du vieux mot ligurien baou, qui signifie escarpement, dut être choisi pour servir d'asile assuré à toute la population. Un seigneur de la cour d'Euric y construisit, en 485, un château fort et y fixa sa résidence. Les descendants prirent le nom de ce château et se montrèrent des plus ardents parmi la noblesse de Provence pour se rendre indépendants des souverains du pays, dont ils se croyaient au moins les égaux. Le château qui a environ onze siècles d’existence, couvre aujourd'hui de ses ruines l'extrémité nord-est du rocher sur lequel la ville s'élève.
Ces ruines consistent en restes de murs, en salles voutées, en une vieille tour, perchée sur la plus haute pointe, et qui porte le nom de Tour des bancs, et en une partie de la belle voute de l'église du château dite de Sainte-Catherine.


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Le château des Beaux de Provence

Ces ruines étonnent par leur masse imposante, et l'imagination est effrayée de ce qu'a dû couter de temps et de travail un si grand ouvrage. Toute la circonférence du château, excepté du côté de l'esplanade, est à pic et tout à fait inaccessible. De l'ancienne ville à peine reste-t-il trois tronçons de rues et emplacements couverts de décombres, qui ont encore conservé le nom de leurs anciennes destinations. L'église, qui est au sud-ouest, est très ancienne ; elle est dédiée à saint Vincent ; le temps et les malheurs de la guerre qui ont si rudement atteint la ville des Baux semblent avoir épargné son église ; elle a deux nefs et sept chapelles latérales, dans l'une desquelles se trouve un sarcophage antique.

Cette description du village de Baux de Provence a été rédigée il y a environ 150 ans et, de nos jours, ce village qui figure dans la liste des plus beaux villages de France offre un panorama unique sur la Provence. Haut lieu touristique du département des Bouches du Rhône, ce charmant village nous offre un parcourt pittoresque à travers ses nombreuses ruelles où sont installées des artisans d’art et des boutiques de produits locaux. Un lieu incontournable du pays de Crau.


La Garde Guérin(48)


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La Garde Guérin

La Garde est un nom dérivé de la langue germanique qui signifie Tour de garde, « Forteresse ». Ce n’est qu’au milieu du XIVème qu’apparait le Garde Garin ou Garde Guérin. Nom de famille commun aux baronnies de Randon, d’Apchier et de Tournel. C’est peut-être en hommage au Baron Guérin de Tournel que le village s’appelle ainsi.
Situé sur le chemin de Régordanne, qui au Moyen-Âge traversait les Cévennes, reliant ainsi la Méditerranée au Puy en Velay en passant par Nîmes. L’existence de cette voie est attestée dès le XIIème dans une chanson de geste « Le Charroi de Nîmes ». Il reprenait ainsi un tracé beaucoup plus ancien, une faille nord sud apparue à la fin de l’ère primaire à travers le massif montagneux des Cévennes. Une « draille » ou piste était empruntée par les troupeaux transhumant pour rejoindre les pâturages d’été. Plus tard, les romains aménagèrent cette voie qui reliait ainsi la région de Nîmes à Clermont Ferrant. Depuis les temps les plus reculés, hommes, marchandises et animaux empruntaient cet axe, à leur risques et périls.
Avec la dislocation de l’empire des Carolingiens, la sécurité des axes de circulation n’étant plus assuré, de nouveaux pouvoirs locaux se mirent en place et entre le Xème et le XIIIème siècle des seigneurs locaux construisirent des places fortes pour défendre et assurer la sécurité des voies de communications qui traversaient leur domaine.
C’est sans doute à la suite d’un accord entre l’évêque de Mande et le seigneur d’Anduze, dont le domaine était traversé par la voie Regordane que fut décidé la création d’un « Castrum » au cœur de ce plateau aride, à près de 900 mètres d’altitude. Ce village fortifié pris le nom de « La Guarda ».
Sous l’impulsion des Barons du Tournel, les chevaliers établis à la « Guarda » constituèrent une communauté économique et militaire et ils devaient l’hommage lige à l’évêque de Mende.
Appelé « Chevaliers Pariers » -du latin pares : égaux – En effet ces hommes, égaux en droits et en devoirs, possédaient le village fortifié en coseigneurie, ainsi que le chemin de la Régordane, depuis Villefort jusqu’à la Bastide. C’était la partie la plus difficile, la plus désolée et par conséquent la plus dangereuse de cette voie. Chaque chevalier Parier détenait une « parérie » de ce bien commun et il en assurait les charges et en percevait les revenus.
Le « Pariers » devait assurer le guidage et la protection des voyageurs, des animaux et des marchandises sur la portion du chemin de Régordane qu’il entretenait. En contrepartie il recevait des droits de péage et de guidage, un droit de cartelage pour les mesures de grains produits sur son domaine et un droit pulvérage sur les troupeaux de moutons en transhumance, à cause de la poussière qu’ils soulevaient sur leur passage. Dans la Garde Guérin, chaque chevalier Parier possédait une maison dans le village avec un puits. Ces maisons ne comportaient pas de murs mitoyens, car chacun voulait rester maitre chez soi. Ainsi chaque maison était séparée par un espace d’environ 30 centimètres de large que l’on désignait sous le terme de « Douplette » ou « pan du roi »
On peut voir sur au-dessus de certaines portes ou au dessus de certains porches un blason sur lequel est gravé les lettre « PG » pour « Parier de la Garde »


Monflanquin(47)

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Montflanquin

En 1252, un accord est signé entre Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse, frère de saint Louis et Guillaume Amanieu, seigneur de Calviac. Ce dernier cède la montagne de Monflanquin afin d’y construire une bastide. Les plans de la future cité sont définis et les revenus de celle-ci sont partagés entre les deux seigneuries. En 1269, la charte de fondation est confirmée. À la mort d'Alphonse de Poitiers après son épouse, Jeanne de Toulouse, fille de Raymond VII, sans héritier, ses terres entrent dans le domaine royal de Philippe III.
En 1279, Monflanquin devient un des douze bailliages de l'Agenais. L'archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, rend visite à la ville en 1304. Il est élu pape l'année suivante sous le nom de Clément V. La bastide étant passée dans la mouvance anglaise, le roi Édouard III confirme les privilèges de la ville en 1318. En 1374, les habitants de Monflanquin aident l'armée du roi de France qui se dirige vers Tonneins pour chasser les Anglais de l'Agenais. Le 31 août 1574, Guy de Montferrand , seigneur de Langoiran, gouverneur du Périgord « pour ceux de la religion réformée » et Geoffroy de Vivans prirent avec leurs 2000 hommes la ville et firent prisonniers 125 gentilshommes. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795. Comme toutes les bastides de l’Albret cette cite est élaboré à partir d’une place centrale de forme carrée, bordée de maison à arcade où sont installées les principaux commerces. Des rues perpendiculaires partent de cette place pour rejoindre les différents ilots de constructions.


Talmont sur Gironde (17)

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Talmont sur Gironde

Voici encore un lieu où l’homme a su tirer d’une particularité géographique pour l’adapter à ses besoins. Un promontoire rocheux sert de support à un ensemble fortifié afin de surveiller le trafic maritime dans l’estuaire de la Gironde. Dominé par l’Église Sainte Radegonde, ce charmant village au ruelles étroites, dont les bas cotés sont ornés de roses trémières, vous dévoile les petites maisons blanches à volet bleu. Avec une magnifique vue sur le fleuve et voici un lieu à découvrir pour tous ceux qui aiment le charme des vieux village d’autrefois.


Lavardin(17)

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Lavardin

Lavardin (Lavarzinum), canton de Montoire, arrondissement et à 15 kilomètres de Vendôme, village peuplé de 416 habitants, possédait autrefois un château dont les ruines actuelles constatent l'importance. Lavardin fut mêlé à toutes les luttes qui agitèrent le Vendômois la part que prirent les habitants aux derniers efforts de la Ligue déterminèrent Henri IV à ordonner la destruction de cette forteresse en même temps que le démantèlement de Vendôme. Lavardin est aujourd'hui un pacifique et gracieux village situé dans une contrée fertile et bien cultivée, non loin de la rive gauche du Loir. Les débris d'une tour antique du château, qui se dressent encore sur le penchant d'une colline au milieu de profonds ravins et de précipices affreux, offrent avec le reste du paysage un contraste plein de grandeur et de majesté.


Montrésor(83)

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Montrésor (37)

Le château de Montrésor, construit dès le XIe siècle, eut 1000 vies. Démoli dès le début du XIIIe siècle, il fût reconstruit 200 ans plus tard par le grand maître des arbalétriers de France, qui ajouta un mur d’enceinte et les communs actuels. Enfin, au XVIe siècle, le conseiller de plusieurs rois de France fit construire un château Renaissance ainsi que la collégiale Saint-Jean-Baptiste, tous deux symboles de sa richesse et de sa puissance.
Par la suite et pendant la Révolution, le château passe de main en main avant que le comte Xavier Branicki, exilé polonais, ne le rachète en 1849 et le restaure entièrement en style second empire. À l’intérieur de la demeure, est rassemblée une des plus importantes collections d'œuvres d’art polonaises en France.
Aux pieds du château, se trouve le village de Montrésor, nommé parmi les plus beaux villages de France en 2011. Petit par sa taille, il est parfait pour s’y promener dans les ruelles médiévales et découvrir la Halle des Cardeux qui, au XVIIIe siècle, était un centre textile où l’on cardait, filait et tissait la laine. À quelques pas des Halles, se trouve également la collégiale Saint Jean Baptiste, classée monument historique depuis 1840.



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