Voilà encore des lieux où la nature et l'homme ont lié un pacte de cohabitations heureuse. La nature sert d'écrin et l'homme à modelé son habitat en tenant compte des contraintes imposées par la nature. Le tout donnant un mariage harmonieux. Autre particularité, l'homme d'aujourd'hui s'engageant à conserver l'héritage que ses lointains ancêtres lui ont légué font que ces villages ont gardé le charme désuet qui en font les plus beaux villages de France.
Note : Je n'ai hélas pas encore tous
les visiter, ce qui est dommage mais au fils du temps j'espère
pouvoir en découvrir encore et au fur et à mesure de mes pérégrinations,
je vous livrerai mes nouvelles découvertes.
Panneau installé
à l'entrée des villages appartenant à l'association Les plus
beaux villages de France
Note : En cliquant sur le nom du village un lien vous conduit directement au site Internet du village. D'autre part, pour les villages que j'ai déjà visité, cliquez sur la note pour en avoir un descriptif sommaire et quelques photos.
C’est dans la première moitié du XIIIème
siècle que les prémontrés décidèrent de créer à Ainhoa l’un
de leurs cinq vicariats prévus sur la route de Saint Jacques
de Compostelle, dans un zone de pâturages, coupés de bois de
chênes, peuplée de berger transhumants, propriété de Juan Perez
de Baztan, haut personnage de la cour de Navarre.
Ainhoa
est un village tout particulier composé de 200 maisons. Aux
heures des repas, tous les habitants siègent sur leurs portes,
et l'on dirait d'autant mieux la communauté de Lacédémone que
la grande rue, la seule de la bourgade possède aussi son gymnase.
C’est une large arène pour la paume les Basques excellent à
un jeu qui demande autant de vigueur que d'agilité ; ils charment
par cet exercice le loisir des fêtes et des dimanches et tandis
qu'ils reçoivent la balle de plomb sur un gant de fer, les filles
se réunissent pour d'autres amusements sur l'esplanade située
devant la principale hôtellerie.
Disputé entre l'Angleterre
et la Navarre aux XIIIème et XIVème siècles
puis terre indivise entre les deux royaumes, Ainhoa fut détruit
pendant la guerre de 30 ans (1618 - 1648) puis reconstruit.
Hormis l'église subsiste une maison datée de 1629. La révolution
française fût marquée par la déportation des habitants d'Ainhoa
et des villages voisins.
Situé sur un rocher, surplombant les gorges de l’Ardèche, le bourg d’Aiguèze dont les premières maisons datent du XIème siècle fut le théâtre de rivalité entre Barons d’Aiguèze, vassaux des comtes de Toulouse et les comtes évêques de Viviers. Ce n’est qu’après que les Albigeois furent exterminé que la concurrence entre ses deux maisons prit fin. Aux environs de 1350, les Grandes Compagnies et la révolte des Jacques Aiguèze fut prise par ruse par les Tuchins qui enivrèrent la garnison et purent ainsi prendre la cité. En 1384, les troupes du roi de France, reprirent Aiguèze et la forteresse fut rasé ainsi que la plupart des maisons du village. Ce n’est qu’au XIXème sicle et grâce à la générosité de Monseigneur Fuzet, évêque de Rouen et enfant du pays qu’Aiguère retrouvera sa prospérité, grace notamment par l’implantation à la Roque d’une filature et d’élevage de vers à soie.
Village médiéval avec pour cadre un château vicomtal construit en 990 pour servir de capitale militaire et administrative à la vicomté de Vallespir. Le village est entouré par une muraille fortifiée flanquée de huit tours et quatre portes donnent accès à l'intérieur du village.
Ce bourg, situé sur la rive droite du
Lot, est bâtie sur le sommet d'une montagne entourée presque
de tous les côtés par le Lot. C'était jadis une place très-importante
qui conserve encore des restes de fortifications.
Quelques
archéologues y placent même l'antique Uxellodunum, citée dans
le VII le livre des Commentaires, et sa position ,ainsi que
l'a prouvé M. Champollion ainé, présente en effet la plupart
des circonstances qui caractérisent ce dernier boulevard de
la liberté des Gaules.
On y voit encore une porte à plein
cintre, évidemment de construction romaine qui a conservé le
nom du conquérant des Gaules, ainsi que l'emplacement de la
fontaine détournée par lui pour obliger les habitants à se rendre.
Capdenac a été successivement occupé par les Visigoths,
par les Francs, par les Anglais, et à plusieurs époques par
des compagnies de partisans qui désolaient la contrée. C'était
encore une ville importante sous le règne de Charles VIII. Sully
s'y retira après la mort de Henri IV, et l'on y voit encore
le château qu'il habitait, et qui a pris aujourd'hui une forme
toute moderne. Les traces d'antiquités et de fortifications
que présentait cette cité, commencent à disparaitre ; la plus
grande partie des remparts ont été détruits, les fossés sont
presque comblés, une seule tour de la citadelle et celles des
portes sont restées debout, et cependant cette place présente
encore un aspect menaçant, tant sa position était heureuse pour
la défense.
Alet-les bains remonte à l'antiquité et les vertus des eaux curatives sont connue et utilisé depuis la période gallo-romaine. Mais c'est l'établissement de abbaye Sainte Marie construite au VIIème siècle qui donnera au village un nouvel essor. Alet les Bains sera le siège de l'évêché en 1318 et jusqu'à la révolution.
Ce village bâti sur le cours de l'Anglin est une ancienne seigneurie construite par les Seigneurs de Lusignan au XIIème siècle. Deux parties distinctes caractérise ce village, la ville haute construite autour du château et la ville basse ramassé autour de son abbatiale Sainte Croix et de son moulin.
Construit à la limite de la Bourgogne et du Berry, le village est un ancien fief seigneurial des comtes de Nevers qui reconstruisirent le château actuel au XVème siècle. Entre les deux guerres le châtelain d'Apremont, le maitre de forge Eugène Schneider, appartenant à la dynastie industrielle du Creusot aidé par Monsieur de Galéa, décorateur de son état, entreprirent une complète restauration et une mise en valeur du village.
Ce village fut crée au XIème siècle par des saunier qui en exploitaient le sel et qui l'exportaient vers les pays de la en échange du bois, ce qui favorisa l'essor de D'Ars en Ré.
Autoire est un village construit au fond d'un cirque naturel. Situé une dizaine de kilomètres du gouffre de Padirac, il à gardé le visage désuet de ces vieux village où le temps s'emble s'être arrêté.
Ce village construit autour du château dont un certain Pons de Balazuc, seigneur du lieu fut tué au cour de la première croisade lors de la prise de Jérusalem, est situé sur dépression surplombant les gorges de l'Ardèche. Il garde encore les vestige de son château et ses remparts.
Premier port de Normandie au temps de Guillaume le Conquérant, le village s'est construit autour de l'estuaire de la Planque. Un plaque commémorative rappelle le naufrage de la Blanche Nef dans laquelle périrent les petit fils de Guillaume le Conquérant.
Ce village de moins de 150 habitant est dominé par la masse imposante de son château construit au XIIème par la famille Sabran de Pontevès. Ce village est l'un des plus haut du Var
Baume doit son surnom à une abbaye de
bénédictins, qui était déjà du temps de Charlemagne mise au
nombre des plus riches abbayes de son empire, et l'une de celles
qui devaient service militaire à ce monarque.
Dans la suite,
on n'y reçut que des gentilshommes qui prouvaient seize quartiers
de noblesse.
L'église qui était fort riche, renferme les
tombeaux des comtes de Bourgogne de Vienne, de Chalons et de
Montbéliard des inscriptions des épitaphes, des statues, des
bas-relief est des tableaux peints sur bois qui méritent d'être
conservés. Le retable du grand autel est un triptyque ancien
fort curieux, exécuté en 1563; le coffre en est divisé en plusieurs
compartiments occupés par différents sujets qui représentent
la vie et la mort de Jésus-Christ. L'ancienne abbaye de Baume-les-Messieurs
est située au fond du précipice d'où sortent les deux affluents
des sources de la Seille Elle est adossée à la pente méridionale
de la montagne des Granges.
L’église date du XIIème
siècle, sauf des restaurations postérieures. Le clocher est
roman par sa tour, et de la renaissance sa flèche, construite
en 1563. Le portail occidental qui est du XVIème
siècle, est orné de diverses statues qui portent encore des
traces évidentes de coloration. Le cloître est ogival et les
chapiteaux des colonnes sont historié est décorés de feuillages.
La ville de Baume est bâtie, au fond
d'une fosse étroite, entre des montagnes immenses et d'arides
rochers qui ne laissent apercevoir que la voûte des cieux; les
rochers s'élèvent à plus de 200 mètres au-dessus des habitation.
Ils sont à nu dans leur moitié la plus haute, et ont l'air de
faire saillie par leur partie supérieure, qui paraît s'avancer
pour menacer le vallon. On arrive à cet endroit agreste et sauvage
par une charmante vallée que la Seille arrose, et qui développe
à l'est, toute sa richesse.
Cette vallée, quoique profonde,
est un vignoble de bonne qualité; le grand village de Névy,
qui se trouve au tiers de sa longueur, lui conserve un air de
vie, mais sa solitude commence ensuite à naître à mesure qu'on
avance dans ses sinuosités. Elle se contourne plusieurs fois
de Château-Châlons à Baume, qui n'en est qu'à la distance de
4 kilomètres. Dans la portion haute et nue du rocher qui borde
la vallée, on remarque plusieurs baumes ou cavernes qui ont
servi de retraite et de défense dans le temps des guerres du
pays, celle qu'on nomme la Baume-à-Garry paraît être d'une grande
étendue et mériterait d'être explorée avec soin. En remontant
vers les sources de la Seille le vallon devient de plus en plus
solitaire, sauvage, inculte; une seule prairie naturelle est
l'unique partie du terrain qui rende quelque produit agricole
; des coteaux, couverts de rocailles, s'élèvent à 70 mètres
de chaque côté,et par-dessus ces coteaux près de 100 mètres
de rochers se montrent à nu dans une coupe aussi perpendiculaire
que la muraille la mieux construite. Le vallon se termine en
fer à cheval, et les sources de la Seille sont a droite, quand
on est en face de la culée. La plus basse est au-dessus du coteau,
à la naissance du rocher nu: c'est une masse d'eau de 2 mètres
de large qui sort continuellement avec la même énergie entre
des lits de rochers. A trente pas de cette source, on en voit
une autre fort différente : celle-ci sort du milieu de la masse
d'un lit de rocher par une fente longitudinale et circulaire
à l'horizon. Cette ouverture paraît avoir environ 6 mètres de
hauteurs elle est élevée au-dessus du coteau de la hauteur de
10 mètres ; par sa chute, l'eau s'est creusé, dans la roche
et dans le coteau, un demi canal en forme de cheminée, de 15
à 20 mètres de profondeur, non compris la hauteur du point duquel
elle sort c'est donc environ 20 à 25 mètres de chute, après
laquelle cette eau serpente dans une masse du tuf de 150 pas
de long et de 66 mètre de hauteur.
Le site de Baume est réellement
extraordinaire et continuellement visité par les étrangers./p>
Fiefs seigneurial des Harcourt, il ne subsiste plus du château ducal que le tertre et quelques ruines. La famille des Harcourt s'est illustrées pendant la guerre de Cents Ans et un certain Godefroy d'Harcourt, après avoir été un allié d'Edouard III d'Angleterre à la trop fameuse bataille de Crécy, c'est allié au roi de France Philippe VI qui le nomma capitaine souverain dans le baillage de Rouen au sud de la Seine et dans tout le baillage de Caen. Le Village de Beuvron-en-Auge est le type même du village du bocage du pays d'Auge.
Blottit autour de son château, construit par les comtes de Toulouse, puis attribué à l'État pontificale, ce village, situé dans le Comtat Venaissin, terre papale pendant la période des Papes Français en Avignon, tire son nom de Baus, ce qui signifie falaise en provençal. Le Château résiste en 1573 aux attaques des troupes réformées, qui par dépit dévaste la chapelle Saint Etienne, située alors hors les murs. En 1690, en raison des couts d'entretien élevés de la bâtisse, le Cardinal Marcel de Duras cède le château à François de Gualtéri qui ajoute à son nom Beaucet. Le château perd alors se vocation militaire même si aucune troupe ne l'a occupé depuis plus de soixante ans. En 1783 Le château est frappé par la foudre au cours d'un orage. Celui-ci est entièrement détruit, il n'en reste plus que des ruines. Dans l'enceinte du château il existait des glacières sous forme de cavités creusées dans le sol dans lesquelles ont conservait la glace prélevée au mont Ventoux. Ces glacières permettaient de conserver les aliments.
La masse imposante du château des barons de Beynac domine les berges de la Dordogne, Occupé par Richard Cœur de Lyon en 1195, démantelé par Simon de Montfort en 1214 le château a été relevé de ses ruines et a été entièrement restauré au XXème siècle. Le village quant à lui semble s'être encastré dans la paroi rocheuse au pied du château. Des tour du château on peut entrevoir sur l'autre versant de la colline le château des Milandes qui fut la demeure de Joséphine Baker.
Le village s'est construit autour de l'abbaye construite par Ermengarde, comtesse d'Auvergne. Vers 1100 les puissants seigneurs de Mercœur, y établirent une belle demeure.
Le village tout en pierres et aux toits de lauzes est le type même de l'habitat de haute montagne. Village ramassé sur lui même avec ses petites ruelles étroites pour mieux conserver la chaleur lors des grands hivers où la neige et le froid viennent frapper à la porte. Ici la vie est lié aux climat. Vie de rudesse et de labeur où l'été les moutons viennent sonorisé la campagne par le tintement de leur clochette, et où l'hiver la famille vit blottie autour de l'âtre qui donne et chaleur et lumière.
Le village tout entier vécut pendant des siècles sous la protection de son imposant château construit au XIVème siècle. Une promenade longe les remparts érigés aux XVIème siècle par Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix. Le château ne se visite pas mais on à accès aux salles voutées de l'abbaye et au jardin de l'ancien cloitre.
Tout le monde connait l'histoire de ce soldat romain, qui déchirant son manteau en offrit la moitié à un pauvre. Saint Martin est mort dans ce bourg de l'Indre et Loir en l'an 397. Village blotti autour de sa collégiale et qui se mire dans les eaux de la Loire et de la Vienne qui viennent ici se rejoindre et se mélanger. Le nom de Cande viendrai du gaulois candate qui signifie confluent.
Ce village du Lot fut l'apanage du chevalier Bertrand qui pris le nom de Cardaillac lorsque que Pépin le Bref lui offrit la seigneurie de ce bourg. Place forte du Lot, ce village a conservé presque intact trois tours, érigées au XIIIème siècle, de la demeure de la puissante famille des baron de Cardillac.
C'est dans ce bourg que Fénelon, alors prieur de l'abbaye de Carennac de 1681 à 1685 rédigea son ouvrage Télémaque. L'abbaye et son cloitre restaurés à l'état primitifs sont les monument incontournables de cet hameau niché en bordure de la Dordogne.
Au Moyen-âge, ce bourg fortifier, avec ses privilèges et son administration, sa commanderie et ses couvents en faisait une ville prospère avant que la soldatesque du XVème siècle et les Huguenots ne viennent semer la mort et la désolation dans cette riche contré du Bourbonnais. Néanmoins ce village a gardé son allure de ville coquette avec ses maisons bourgeoises témoins d'un passé fastueux
Célèbre par son abbaye, construite sur l'emplacement d'un ancien monastère édifié au VIIIème siècle par Roger, comte de Limoges, sous la protection de Charlemagne, cette abbaye, gérée maintenant par Les Monuments de France fut l'une des plus puissante abbaye bénédictine du Moyen-âge.
Cette ville est située vis-à-vis de l'ile d'Oléron, sur un chenal que forment le flux et le reflux de l'Océan qui y forme un port profond ou les vaisseaux peuvent mouiller en sureté. Elle est près du canal de Brouage entrepris en 1782, dans le but de dessécher les marais des environs de Rochefort et rendu navigable en 1807.Ce canal est très-utile pour le transport des sels que produisent les immenses marais salants environnants. La ville de Brouage fut fondée par Jacques de Pons, en 1555 elle fut agrandie et fortifiée dans le siècle suivant par le cardinal de Richelieu, pour en faire un double boulevard contre les calvinistes et contre l'ennemie extérieur. Par ordre de ce ministre M, Dargencourt traça les plans des fortifications, lesquelles consistaient en rempart revêtu de maçonnerie, flanqué de sept bastions et défendu par des fossés larges et profonds. Un gouverneur, un hôpital, un arsenal et des magasins immenses furent établis; la ville fut percée de larges rues coupées à angle droit; quatre cents maisons y furent bâties; on y plaça un siège royal d'amirauté et un bureau de fermes mais l'insalubrité de cette places fit, en 1730, transporter tous les établissements à Marennes. Depuis lors, l'importance et la population de Brouage ont toujours été en diminuant.
Situé sur le cite primitif de Rocasparviera, ce bourg à vue défilé les Ligures, les Celtes, ainsi que les Romains. Il fut acquis en 1325 par Robert le Sage et le fief fut érigé en Baronnie en 1629. Inféodé à l'Infant d'Espagne, il eu à sa tête, de 1744 à 1748, une administration espagnole. Village du Soleil, il est le type même du village méditerranéen.
Au VIIIème siècle les moines de l'abbaye de Charoux en Poitou y fonde un prieuré destiné à accueillir les pèlerins en route vers Rocamadour et Saint Jacques de Compostelle. Le village accueille alors des commerçants et artisans venus s'y installer, les pèlerins. générant une source durable de profits. En 1308, le vicomte de Turenne accorde à la ville une chartre de franchise ainsi que les droits de juridiction haute moyenne et basse. Cela donne naissance à une ligné de d'homme de loi et la ville s'agrandissant de plus en plus donne ainsi naissance au barris, faubourgs construits hors les murs d'enceinte A la révolution, le prieuré est détruit et la ville perd sa prospérité et sa population et devient au XIXème une carrière de pierre. C'est grâce à la persévérance de quelques habitants que Collonges a retrouvé un renouveau et a permis le classement du village en 1942.
Ce village doit sa grande renommé à son abbatiale construite sur l'emplacement d'un petit oratoire, détruit par les invasions sarrasines du VIIIème siècle. Au IXème siècle l'abbé Dadon éleva à cet emplacement un monastère appliquant les règles strictes de saint Benoit et celui réunissant d'importants domaines fonciers, le monastère prospéra rapidement. Entre 864 et 875, un moine dénommé Ariviscus réussit à subtilisé dans une église située près d'Agen, les reliques de Sainte Foy, jeune fille martyre morte à la douze ans. L'arrivée des reliques provoquât d'important miracle qui donnèrent à Conques une très grande notoriété et en fit une étape incontournable pour les pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle. La particularité de l'Abbaye de Conques réside dans la richesse de son trésor conservées intact malgré les vicissitudes du temps. Notamment pendant la révolution, le trésor a été soustrait à la convoitise des agents révolutionnaires qui envoyaient tout métal précieux, en possession des églises, à la refonte dans les ateliers de fabrications des monnaies.
Appelé également Cordes sur Ciel, le bourg de Cordes se dresse fièrement sur un promontoire à quelques kilomètre d'Albi. Bastide construite en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse, pour en faire un verrous militaire au Nord du comté, la cité a résisté à tous les assauts et n'a jamais été conquise. Que ce soit par les troupes de Humbert de Beaujeu, successeur de Simon de Montfort à la tête des croisées lors de l'hérésie Cathare. Cordes est à l'origine de la croisade contre les albigeois où trois moines inquisiteurs furent jeter dans un puits.
Situé au cœur du Marais Poitevin, Coulon est au centre de la Venise Verte. La cité crée sur les lieu d'habitat de peuples gallo romains s'est appelée Colunus, Colongia et enfin Coulon.
Cette ville, située sur la Dordogne,
doit son origine à Philippe le Hardi, qui en fit jeter les fondements
en 1282, pour servir de retraite à ses gens de guerre. C'était
jadis une place très forte et beaucoup plus considérable qu'elle
ne l'est aujourd'hui, comme il est facile de s'en convaincre
par l'intervalle qui la sépare de ses anciennes muraille est
de ses fortifications.
Elle est bâtie dans une situation
extrêmement remarquable sur une des collines les plus hautes
et les plus escarpées du département. Son extrême élévation,
la pente rapide de la montagne sur laquelle elle est construite,
et la vue de la Dordogne qui semble saper ses fondements, lui
donnent un aspect des plus pittoresques
Situé sur le plateau aride du Larzac, La Couvertoirade est cité la première fois au XIème siècle dans la délimitation des terres appartenant à l'abbaye de Saint Guilhem le Désert. Au XIIème siècle les Templiers y fondent une commanderie destinée à accueillir les pèlerins en routes pour la Terre Sainte. Vivant de l'élevage de chevaux (pour la guerre), d'ovins pour la viande et de la culture du blé, le village s'agrandie peu à peu autour du château. A la dissolution de l'ordre du Temple en 1312, la Couvertoirade échut aux Hospitaliers.
Il existe des lieux, où la nature
s’en donne à cœur joie pour modeler le paysage à sa guise
pour nous offrir, à nous pauvres mortels, des sites qui
sont de véritables festins pour nos yeux qui restent éblouie
devant tant de beauté. Les gorges de l’Ardèche, les gorges
de Tarn, le cirque de Gavarnie, le gouffre de Padirac, le
cirque de Navacelles, etc. etc. en sont quelques uns parmi
des milliers d’autres. Je viens d’en découvrir un nouveau
et je vous le dévoile uniquement pour le régal de vos yeux
et qui mérite une visite lorsqu’on se promène dans notre
belle France. Situé au cœur de la Provence, à deux pas d’Avignon,
la source de la Sorgue est un vrai régal oculaire. Une eau
sortie de terre dans une robe limpide s’étale devant nous
et joue avec les roches avoisinantes.
Voici pour le
site mais il faut aussi en connaitre la légende :
« Le vieux ménétrier Basile aimait faire danser les filles
de l’Isle sur Sorgue au son de son violon. Un jour il s’endormie
à l’ombre d'un vieux chêne menant à la caverne d’où jaillit
la Sorgue. Une nymphe, belle comme l’eau claire lui apparu
et prenant la main du dormeur le conduisit au bord de la
vasque d’où jaillit la Sorgue. Devant eux, l’eau s’entrouvrir
et les laissa descendre entre deux murs de cristal au fin
fond du gouffre. Après une longue promenade dans les méandres
de la cavité souterraine, ils arrivèrent dans une grande
prairie semée des fleurs surnaturelles. La nymphe conduisit
le ménétrier devant sept énormes diamants. Soulevant l’un
d’eux elle fit jaillir un puissant jet d’eau. Voilà, lui
dit-elle, je suis la gardienne de la source, c’est moi qui
en soulevant les diamants augmente le débit de la source.
Au septième diamant, l’eau attient « le figuier qui ne boit
de l’eau qu’une fois l’an ». Elle ramena Basile sous chêne,
le réveilla et disparu dans le gouffre.
Pétrarque,
vint séjourné à Fontaine du Vaucluse en 1332 et une colonne
dédié à cet humaniste a été dressé sur la place du bourg.
L'église, elle aussi abrite une belle légende relative à
Saint Véran qui aurait délivré la cité d'un étrange monstre,
mi serpent, mi dragon appelé la Couloubre qui terrorisait
la région au VIème siècle.
Ce petit village situé a deux pas de
la source de la Sorgue abrite un musée consacré à Pétrarque
et un autre musée est dédié au père de la spéléologie, Norbert
Casteret. La source de la Sorgue est la plus grande résurgence
de France et est classé cinquième mondiale pour son débit moyen
de 21 m/s. Ce lieu fut un lieu de culte des peuples vivant dans
la région. Plus de 1100 pièces de monnaie datées entre le premier
et le second siècle ont été découvertes lors de fouilles effectuées
par des plongeurs spéléologues.
Le château des évêques.
Cette forteresse dressée, en 1030, à l'aplomb de la falaise
avait pour vocation de protéger la Fontaine du Vaucluse, qui
fut un lieu de pèlerinage. Elle appartenait aux évêques de Cavaillon
avec la seigneurie du Vaucluse. Les comtes de Toulouse y introduisirent
une garnison composée de 150 soldats d'origine italienne, ce
qui posa quelques problèmes avec la population locale, mais
protégeait ce lieu des compagnies de pillards et de brigands
qui écumaient la région. Hérité des comtes de Toulouse en 1170,
le château fut la résidence des évêques de Cavaillon. Le Cardinal
de Cabassole, un ami de Pétrarque venait régulièrement séjourner
au Château.
Les Gorges du Verdon, limite de territoire
entre les Alpes de Hautes Provence et le Var, font parties de
grands sites nationaux que comptent notre pays, tout comme les
Gorges de l’Ardèche ou celles du Tarn, le parc des Volcan d’Auvergne
où la réserve ornithologique de la baie de Somme, etc..
Des canyons profonds, des falaises abruptes, un lac couleur
d’émeraude auréolé des lueurs éclatantes du soleil de Provence
et parfumé aux senteurs de la Garigues. Voilà pour le décor.
Juste à la limite du massif du Verdon, un curieux village vous
invite à lui rendre une petite visite. Moustier-Sainte Marie.
De loin, le regard est intrigué par ce minuscule point lumineux
qui surplombe le bourg. Une fois à pied d’œuvre, on est surpris
de voir tendu entre deux rochers cette chaine où est suspendu
une étoile et la première question qui vous vient à l’esprit
est pourquoi
Réponse : En 1220, le Duc de Blacas, prisonnier
des Sarrazins au cours d’une croisade, jure devant la Vierge
Marie qu’il lui offrira en «exvoto » les chaines qui lui lient
les pieds s’il retrouve sa terre natale. Une fois libéré, il
tient parole et le résultat en est cette fameuse chaine qui
joint les deux massifs. La Chaine d’une longueur de 227 mètres
et d’un poids de 400 kilogrammes soutien une étoile à dix branches
de 80 centimètres de diamètre, elle est toujours allumée.
Ce qui fait également le charme de cette cité, qui fait
partie des plus beaux villages de France, c’est les faïenceries
qui jalonnent la cité. Au XVIIème siècle un artisan,
Pierre Clérissy vint s’installer à Moustier et grâce à lui l’activité
de la faïence se développera au point de faire de ce village
le centre de la faïencerie d’art de toute la Provence. On dénombre
aujourd'hui plus d'une quinzaine d'atelier et une trentaine
de boutiques spécialisées dans la vente de faïence.
Les origines de Salers ne sont pas connues
à ce jour. Durant plusieurs siècles, les barons de Salers ont
sciemment entretenu des origines italiennes, profitant des points
communs qui existaient entre Salers et Salerne, notamment les
reliques de saint Mathieu, saint patron des deux villes. Une
seconde hypothèse ferait descendre les barons de Salers des
vicomtes de Murat, plus crédible, elle n'en souffre pas moins
également d'un manque de sources.
Au XIème siècle,
le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait sur la petite
cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les paroisses
de Saint-Paul et de Saint-Bonnet.
La Maison de Salers participa
à plusieurs croisades : le baron Séverin de Salers partit en
1095 à la première croisade, et un de ses descendants, Helme
de Salers, prit part à la septième croisade en 1250 aux côtés
de Saint Louis. À la suite de querelles familiales, la seigneurie
fut partagée au XIVème siècle avec la famille Pesteil,
plusieurs procédures amputèrent le primat de la Maison de Salers
sur son fief.
À partir de 1428, la ville de Salers se fortifie
dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de la Martille
faisaient partie de ce système de défense qui comportait à l'origine
quatre portes, une vers le chemin des Loups, une vers l'actuelle
salle des fêtes.
La fortification était due à la lassitude
des bourgeois d'être systématiquement pillés lors des incursions
des routiers anglais commandés par Rodrigue de Villandrando.
Ces murailles ne servirent jamais à leur fonction première mais
furent salutaires un siècle plus tard. Elles furent néanmoins
l'objet d'un procès, à l'initiative du baron de Salers, Jean
II, invoquant le crime de lèse-seigneurie, qu'il perdit au profit
des bourgeois de Salers, la couronne de France ordonnant que
chaque bourgeois paya autant de muraille qu'il ne disposait
d'arpents de terre.
À partir de 1550, la notoriété de Salers
grandit grâce à la récupération par la ville du bailliage des
monts d'Auvergne, retiré de Crévecœur à Saint-Martin-Valmeroux,
un tribunal royal qui fait s'installer de nombreuses familles
aisées. C'est à cette époque que sont construites la plupart
des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place
Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise,
va ainsi donner naissance à une noblesse administrative. La
fin du XVIème siècle est marquée par les guerres
de religion, Salers n'est pas épargnée et c'est lors de la nuit
du 1er février 1586 que les Huguenots vont tenter
de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coutera la vie
à dix-neuf des membres des familles d'épée de Salers. La ville
fut dédiée par la suite au Saint-Esprit.
En 1666, le baron
François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour
de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de
ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures
royales. Le château fut alors rasé, selon l'expression « à trois
pieds du sol », et les droits de la baronnie rachetés par la
famille de Scorailles, qui tint cette charge jusqu'à la Révolution
française.
L’actuelle bourgade de Saint Bertrand
de Comminges n’est plus que le pâle reflet de l’importante la
ville romaine qui marquait l’étape entre Luchon et Toulouse.
La ville basse de Valcabrère s’étend sur l’emplacement d’une
cité romaine destiné à rassembler les captifs ramenés d’Espagne
; elle était une importante ville de garnison et on peut encore
voir, dans les fouilles, non terminées à ce jour, l’emplacement
de la caserne, du forum, des termes et de son église. La ville
haute abrite la superbe cathédrale dont l’évêque Bertrand entreprit
la construction vers les années 1100. Si, de cette dernière
il ne subside guère que la crypte, ont peut admirer les transformations
importantes apportée, vers 1307, par l’évêque de la cité, Bertrand
de Got; premier Pape français plus connu sous le nom de Clément
V, et c’est à l’architecte Jean de Mauléon que l’on doit l’ensemble
des extraordinaires boiseries qui ornent le cœurs et séparent
les chanoines du public. Ne manquez pas d'admirer le superbe
orgue d'angle et également en levant la tête les magnifiques
clefs de voute.
Ce village, situé sur la rive droite
de l'Hérault, doit son origine à saint Guilhem, gouverneur
d'Aquitaine, qui y bâtit, en 804,une abbaye de l’Ordre de
Saint-Benoît, au milieu d'un désert environné de hautes
montagnes. Il est assez bien bâti; le plus grand nombre
de ses maisons sont gothiques et renferment des ornements
d'assez bon goût. En approchant de Saint Guilhem, en trouve
de petites prairies bien fraîches, qui paraissent d'autant
plus agréables qu'elles sont au milieu d'un paysage triste
et sévère. Un paysagiste doit passer au moins huit jours
à St-Guilhem, et certes il n'aura pas le temps de dessiner
tout ce qui mériterait d'être étudié. L'entrée du village,
le derrière de l'église et les ruines de l'abbaye,1a place
publique et le château de don Juan, les beaux rochers à
travers lesquels se précipite le ruisseau de Verdué, le
moulin qui est au-dessus du village, les bords de l'Hérault
et les montagnes , en font un des lieux les plus pittoresques
qui se puissent s’imaginé.
On voit sur l'Hérault, dont
en cet endroit la largeur est de 40 mètres un pont de corde
fort ingénieux qui existe à St-Guilhem de temps immémorial.
Une corde est solidement attachée aux deux rives ; elle
traverse une manivelle creusé, un manchon de bois auquel
est suspendu un bâton par son milieu, ce qui le maintient
dans une position à peu près horizontale. Oh passe les jambes
sur les deux bouts du bâton de manière à y être assis; ayant
devant soi la corde qui l'attache au manchon ; celui-ci,
placé sous l'aisselle du bras gauche, agit comme dans les
trailles et court sur la corde principale, le poids du corps
suffit pour faire remonter une partie de la courbure opposée
de la corde mais, pour arriver, il faut se tirer soi même
de la main droite. Quelque embarrassant que paraisse un
tel passage, on le voit journellement exécuter par des femmes,
des enfants , portant sur la tête de lourds fagots qu'ils
apportent de la rive opposée.A environ 4 km de St-Guilhem
on remarque une vaste grotte renfermant de belles stalactites.
Dans l'intérieur, un énorme-rocher, détaché de la voûte,
forme une arcade naturelle; sous laquelle les curieux ne
passent pas sans éprouver une certaine crainte; mais cette
grotte le cède en beautés à la magnifique grotte des Demoiselles
de St-Bauzille-du-Putois, près de Ganges
Ce petit village est un endroit merveilleux,
les ruelles pimpantes grimpent à l’assaut de l’abbaye, le tout
dans un écrin de verdure entouré des murailles du Larzac. Là,
l’Hérault a tricoté les dentelles qui bordent son lit.
Lieu
de pèlerinage depuis qu’en l’an 804; date à laquelle Guillaume
de Gellone, dit Guillaume au Court Nez est né vers 742. Il est
le petit-fils de Charles Martel par sa mère, et donc cousin
de Charlemagne. Il porte les titres de duc de Toulouse et marquis
de Septimanie. Il tient tête aux Basques, puis résiste aux incursions
arabes mais est vaincu en 793. Par la suite, il reprend l'offensive,
occupe Barcelone et devient comte de la marche d'Espagne en
801Comte de Toulouse*, décide de se retirer de la vie guerrière
qu’il avait menée jusqu’alors, pour se faire pardonner des atrocités
commises pendant sa vie. D’abord moine à l’abbaye d’Aniane,
il fonde sur les conseils de Benoît, grand réformateur des ordres
monastiques, un monastère dans le désert de Gellone qu’il dote
richement le 15 décembre 804, il s’y retire en 806 et y meurt
paisiblement en 812.
Au XIème siècle, Gellone
devient Saint Guilhem le Désert et un important lieu de pèlerinage,
il est fait obligation aux pèlerins empruntant la route de Toulouse
pour Compostelle de « rendre visite au corps du bienheureux
confesseur Guillaume ».
Le monument actuel date du XIème
siècle, construction très dépouillée typique de l’art roman.
Dans le Cloitre, admirer ce curieux visage sculpté dans la pierre,
au milieu d’un linteau d’une ouverture aujourd’hui murée. Et
n'oublier pas de jeter une piécette dans la pièce d';eau. Même
si ça ne nourrit pas les truites, ça porte bonheur
Les orgues
de l’église datent du XVIIIème siècle et sont l’œuvre
du célèbre facteur d’orgue J.P. Cavalier. A la Révolution, des
Sans Culottes voulurent démonter les tuyaux afin de les envoyer
à la refonte pour en récupérer l’étain. Le sieur Laffond, titulaire
des orgues se mit au clavier et en interprétant des chants révolutionnaires,
réussit à les préserver.
Cette villes située sur le sommet d'une montagne très élevée et escarpée de trois côtés, d'où l'on domine un charmant vallon arrosé par l’Ozerain, parait devoir son origine à une abbaye fondée vers la fin, du VIème siècle dont les bâtiments existent encore en partie. Elle; était autrefois divisée en trois parties : la cité, le bourg et le faubourg; les deux premières ont été' détruites ; il ne resté que la dernière, encore environnée de murailles, et où l'on entre par trois portes fortifiées, et par une quatrième porte sans fortifications. Celle qu'on nomme la Porte-du-Bourg est très-bien bâtie et double celle dite du Val est flanquée de deux tours avec créneaux, parapets, et est double aussi. Flavigny était anciennement une place importante. En 1360, les Anglais, après avoir vaincu les Bourguignons, s'en rendirent maitres, la brulèrent en partie, et s'y établirent pendant environ six semaines ; ils semèrent l'effroi dan la Bourgogne par des sortie qu’ils effectuaient de toutes parts, ce qui détermina les états du pays à conclure avec eux un traité par lequel, au moyen dé 200,000 moutons d'or, ils s'obligeaient de se retirer de la place et de la rendre au duc de Bourgogne.
Najac Cette ville, bâtie sur la rive gauche de l'Aveyron, qu’on y passe sur un assez beau pont de pierre, ne consiste que dans une longue rue qui, du plateau de la colline, descend vers la rivière et se termine par une belle place. Elle est dominée par un ancien château d'une construction si solide, qu'une armée révolutionnaire qui avait juré de le raser, ne parvint, après beaucoup d'efforts, qu'à en détacher quelques pierres.
Celle ville doit son origine à un monastère
de bénédictins, fondé sous les règnes de Louis le Débonnaire
et de Louis le Jeune: les protestants la saccagèrent en 1563;
sous la révolution elle portait le nom de Mont-du-Sault.
Elle est assez bien bâtie, dans une situation très pittoresque
les eaux du Portefeuille, retenue par une chaussée, au bas de
l'église, forment un petit lac entouré de collines verdoyantes,
tandis quelles s'échappent et se brisent en ondes écumeuses
contre les roches qui hérissent le fond de la vallée. De la
terrasse du collège, on jouit d'une vue charmante sur le petit
castel de Montgarnaud aux environs duquel on admire la cascade
de ce nom formée par les eaux du Portefeuille qui, s'irritant
des obstacles que lui opposent les blocs de granit qui obstruent
son cours, bondit, s'élance entre deux masses de rochers qui
ne lui laissent qu'un étroit passage, et retombe en bouillonnant
dans un large bassin creusé par l'impétuosité de ses eaux.
La tradition orale, qui se perd dans
la nuit des temps, a fait que les habitants de Sainte Eulalie
d’Olt on acquis leur nom officiel de « les Encaulas », qui signifie
mangeurs ou planteurs de Choux Ce légume était jadis, cultivé
dans les jardins et la plaine fertile.
En 1302, Sainte Eulalie
d’Olt est administré par deux coseigneurs, l’évêque de Rodez
et la famille de Curières, une des plus anciennes familles du
Rouergue qui compte parmi ses membres des chevaliers, des croisés,
des mousquetaires, de même que le Général de Castelnau qui sera
un des adjoint de Maréchal Joffre pendant la Grande Guerre.
Le château actuel, au cœur du village
a été construit au XVème siècle sur l’emplacement
de la « Grande Écurie », un dépendance de l’ancien Château.
Le porche du château qui conduit au centre du Bourg marque l’emplacement
des anciennes fortifications du Village.
L’église du bourg,
de pure style Roman Languedocien, à été construite dans le courant
du Xème.
Le bourg, situé sur la rive gauche du
Lot, à une altitude de 420 mètres.
La tradition populaire
raconte que les romains auraient établi un pont sur le Lot et
qu’il aurait été emporté par une grande cru, seul subsisterait
les vestiges d’une pile située au milieu du cours d’eau. Aux
XIXème, le maire du village aurait opposé un refus
catégorique à l’élaboration d’un nouveau pont et il faudra attendre
1978 pour qu’une passerelle soit jetée entre les deux rives
du Lot. Patrimoine préservé, Sainte Eulalie d’Olt est un bourg
charmant où des maisons datant du XVIème, construites,
pour la plupart avec les galets du Lot, présentent leur façade
fleurie à la vue du visiteur. De l’ancien couvent où sœur Julie
Chauchard créa la congrégation « Marie du Bon Pasteur », du
Moulin Raynal au château des Curières, tout le village n’est
qu’un bouquet de fleurs, chaque maison, chaque rue, chaque recoin
de ce bourg est fleurie. Sainte Eulalie d’Olt a été plusieurs
fois primée dans sa catégorie au concours des « Villes et Villages
Fleuris » et ce, depuis 1986.
Curieusement, Olt est l’ancien nom du Lot, qui baigne les pieds de Saint Come, village construit en flan de colline que domine son curieux clocher en vrille. A découvrir également la curieuse porte sculptée de l’église ainsi que ses nombreuses ruelles tortueuses qui parcourent le bourg dans tous les sens.
Ce petit village dominant la Cèze est
situé sur un piton rocheux et domine la vallée paisible de la
Cèze, avant que celle-ci ne s’engouffre dans les cascades du
Sautadet, où à coup de marmites, la Cèze s’est frayée son chemin.
Ce village tout en pierre se visite en grimpant dans les ruelles
qui vous amènent jusqu’au pied du château. De ce lieu on a un
vaste point de vue sur le cours paisible de la Cèze et on aperçoit
les maisons de Saint Michel d’Euzet, Saint Laurent de Carnols.
(Baucius, Balcius, Castrum de de Baucis),
à 18 kilomètres au nord-est d'Arles et à 22 kilomètres de Tarascon,
est un village qui compte à peine aujourd'hui 360 habitants.
Ce fut jadis une ville importante. Après la prise d'Arles par
Euric, roi des Wisigoths, les habitants des campagnes se réfugièrent
sur les hauteurs, et le rocher des Baux, ainsi appelé du vieux
mot ligurien baou, qui signifie escarpement, dut être choisi
pour servir d'asile assuré à toute la population. Un seigneur
de la cour d'Euric y construisit, en 485, un château fort et
y fixa sa résidence. Les descendants prirent le nom de ce château
et se montrèrent des plus ardents parmi la noblesse de Provence
pour se rendre indépendants des souverains du pays, dont ils
se croyaient au moins les égaux. Le château qui a environ onze
siècles d’existence, couvre aujourd'hui de ses ruines l'extrémité
nord-est du rocher sur lequel la ville s'élève.
Ces ruines
consistent en restes de murs, en salles voutées, en une vieille
tour, perchée sur la plus haute pointe, et qui porte le nom
de Tour des bancs, et en une partie de la belle voute de l'église
du château dite de Sainte-Catherine.
Ces ruines étonnent par leur masse imposante,
et l'imagination est effrayée de ce qu'a dû couter de temps
et de travail un si grand ouvrage. Toute la circonférence du
château, excepté du côté de l'esplanade, est à pic et tout à
fait inaccessible. De l'ancienne ville à peine reste-t-il trois
tronçons de rues et emplacements couverts de décombres, qui
ont encore conservé le nom de leurs anciennes destinations.
L'église, qui est au sud-ouest, est très ancienne ; elle est
dédiée à saint Vincent ; le temps et les malheurs de la guerre
qui ont si rudement atteint la ville des Baux semblent avoir
épargné son église ; elle a deux nefs et sept chapelles latérales,
dans l'une desquelles se trouve un sarcophage antique.
Cette description du village de Baux de Provence a été rédigée
il y a environ 150 ans et, de nos jours, ce village qui figure
dans la liste des plus beaux villages de France offre un panorama
unique sur la Provence. Haut lieu touristique du département
des Bouches du Rhône, ce charmant village nous offre un parcourt
pittoresque à travers ses nombreuses ruelles où sont installées
des artisans d’art et des boutiques de produits locaux. Un lieu
incontournable du pays de Crau.
La Garde est un nom dérivé de la langue
germanique qui signifie Tour de garde, « Forteresse ». Ce n’est
qu’au milieu du XIVème qu’apparait le Garde Garin
ou Garde Guérin. Nom de famille commun aux baronnies de Randon,
d’Apchier et de Tournel. C’est peut-être en hommage au Baron
Guérin de Tournel que le village s’appelle ainsi.
Situé sur
le chemin de Régordanne, qui au Moyen-Âge traversait les Cévennes,
reliant ainsi la Méditerranée au Puy en Velay en passant par
Nîmes. L’existence de cette voie est attestée dès le XIIème
dans une chanson de geste « Le Charroi de Nîmes ». Il
reprenait ainsi un tracé beaucoup plus ancien, une faille nord
sud apparue à la fin de l’ère primaire à travers le massif montagneux
des Cévennes. Une « draille » ou piste était empruntée par les
troupeaux transhumant pour rejoindre les pâturages d’été. Plus
tard, les romains aménagèrent cette voie qui reliait ainsi la
région de Nîmes à Clermont Ferrant. Depuis les temps les plus
reculés, hommes, marchandises et animaux empruntaient cet axe,
à leur risques et périls.
Avec la dislocation de l’empire
des Carolingiens, la sécurité des axes de circulation n’étant
plus assuré, de nouveaux pouvoirs locaux se mirent en place
et entre le Xème et le XIIIème siècle
des seigneurs locaux construisirent des places fortes pour défendre
et assurer la sécurité des voies de communications qui traversaient
leur domaine.
C’est sans doute à la suite d’un accord entre
l’évêque de Mande et le seigneur d’Anduze, dont le domaine était
traversé par la voie Regordane que fut décidé la création d’un
« Castrum » au cœur de ce plateau aride, à près de 900 mètres
d’altitude. Ce village fortifié pris le nom de « La Guarda ».
Sous l’impulsion des Barons du Tournel, les chevaliers établis
à la « Guarda » constituèrent une communauté économique et militaire
et ils devaient l’hommage lige à l’évêque de Mende.
Appelé
« Chevaliers Pariers » -du latin pares : égaux – En effet ces
hommes, égaux en droits et en devoirs, possédaient le village
fortifié en coseigneurie, ainsi que le chemin de la Régordane,
depuis Villefort jusqu’à la Bastide. C’était la partie la plus
difficile, la plus désolée et par conséquent la plus dangereuse
de cette voie. Chaque chevalier Parier détenait une « parérie
» de ce bien commun et il en assurait les charges et en percevait
les revenus.
Le « Pariers » devait assurer le guidage et
la protection des voyageurs, des animaux et des marchandises
sur la portion du chemin de Régordane qu’il entretenait. En
contrepartie il recevait des droits de péage et de guidage,
un droit de cartelage pour les mesures de grains produits sur
son domaine et un droit pulvérage sur les troupeaux de moutons
en transhumance, à cause de la poussière qu’ils soulevaient
sur leur passage. Dans la Garde Guérin, chaque chevalier Parier
possédait une maison dans le village avec un puits. Ces maisons
ne comportaient pas de murs mitoyens, car chacun voulait rester
maitre chez soi. Ainsi chaque maison était séparée par un espace
d’environ 30 centimètres de large que l’on désignait sous le
terme de « Douplette » ou « pan du roi »
On peut voir sur
au-dessus de certaines portes ou au dessus de certains porches
un blason sur lequel est gravé les lettre « PG » pour « Parier
de la Garde »
En 1252, un accord est signé entre Alphonse
de Poitiers, comte de Toulouse, frère de saint Louis et Guillaume
Amanieu, seigneur de Calviac. Ce dernier cède la montagne de
Monflanquin afin d’y construire une bastide. Les plans de la
future cité sont définis et les revenus de celle-ci sont partagés
entre les deux seigneuries. En 1269, la charte de fondation
est confirmée. À la mort d'Alphonse de Poitiers après son épouse,
Jeanne de Toulouse, fille de Raymond VII, sans héritier, ses
terres entrent dans le domaine royal de Philippe III.
En
1279, Monflanquin devient un des douze bailliages de l'Agenais.
L'archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, rend visite à la
ville en 1304. Il est élu pape l'année suivante sous le nom
de Clément V. La bastide étant passée dans la mouvance anglaise,
le roi Édouard III confirme les privilèges de la ville en 1318.
En 1374, les habitants de Monflanquin aident l'armée du roi
de France qui se dirige vers Tonneins pour chasser les Anglais
de l'Agenais. Le 31 août 1574, Guy de Montferrand , seigneur
de Langoiran, gouverneur du Périgord « pour ceux de la religion
réformée » et Geoffroy de Vivans prirent avec leurs 2000 hommes
la ville et firent prisonniers 125 gentilshommes. Elle fut chef-lieu
de district de 1790 à 1795. Comme toutes les bastides de l’Albret
cette cite est élaboré à partir d’une place centrale de forme
carrée, bordée de maison à arcade où sont installées les principaux
commerces. Des rues perpendiculaires partent de cette place
pour rejoindre les différents ilots de constructions.
Voici encore un lieu où l’homme a su tirer d’une particularité géographique pour l’adapter à ses besoins. Un promontoire rocheux sert de support à un ensemble fortifié afin de surveiller le trafic maritime dans l’estuaire de la Gironde. Dominé par l’Église Sainte Radegonde, ce charmant village au ruelles étroites, dont les bas cotés sont ornés de roses trémières, vous dévoile les petites maisons blanches à volet bleu. Avec une magnifique vue sur le fleuve et voici un lieu à découvrir pour tous ceux qui aiment le charme des vieux village d’autrefois.
Lavardin (Lavarzinum), canton de Montoire, arrondissement et à 15 kilomètres de Vendôme, village peuplé de 416 habitants, possédait autrefois un château dont les ruines actuelles constatent l'importance. Lavardin fut mêlé à toutes les luttes qui agitèrent le Vendômois la part que prirent les habitants aux derniers efforts de la Ligue déterminèrent Henri IV à ordonner la destruction de cette forteresse en même temps que le démantèlement de Vendôme. Lavardin est aujourd'hui un pacifique et gracieux village situé dans une contrée fertile et bien cultivée, non loin de la rive gauche du Loir. Les débris d'une tour antique du château, qui se dressent encore sur le penchant d'une colline au milieu de profonds ravins et de précipices affreux, offrent avec le reste du paysage un contraste plein de grandeur et de majesté.
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