Voilà encore des lieux où la nature et l'homme ont lié un pacte de cohabitations heureuse. La nature sert d'écrin et l'homme à modelé son habitat en tenant compte des contraintes imposées par la nature. Le tout donnant un mariage harmonieux. Autre particularité, l'homme d'aujourd'hui s'engageant à conserver l'héritage que ses lointains ancêtres lui ont légué font que ces villages ont gardé le charme désuet qui en font les plus beaux villages de France.
Note : Je n'ai hélas pas encore tous les visiter,
ce qui est dommage mais au fils du temps j'espère pouvoir en découvrir
encore et au fur et à mesure de mes pérégrinations, je vous livrerai
mes nouvelles découvertes.
Panneau installé à l'entrée des villages
appartenant à l'association Les plus beaux villages de France
En
cliquant sur le logo vous pourrez consulter la liste complète des villages
affiliés a l’association « Les Plus Beaux Villages de France », qui
compte aujourd’hui 176 villagesu
Note : En cliquant sur le nom du village un lien vous conduit directement au site Internet du village. D'autre part, pour les villages que j'ai déjà visité, cliquez sur la note pour en avoir un descriptif sommaire et quelques photos.
C’est dans la première moitié du XIIIème
siècle que les prémontrés décidèrent de créer à Ainhoa l’un de leurs
cinq vicariats prévus sur la route de Saint Jacques de Compostelle,
dans un zone de pâturages, coupés de bois de chênes, peuplée de berger
transhumants, propriété de Juan Perez de Baztan, haut personnage de
la cour de Navarre.
Ainhoa est un village tout particulier composé
de 200 maisons. Aux heures des repas, tous les habitants siègent sur
leurs portes, et l'on dirait d'autant mieux la communauté de Lacédémone
que la grande rue, la seule de la bourgade possède aussi son gymnase.
C’est une large arène pour la paume les Basques excellent à un jeu qui
demande autant de vigueur que d'agilité ; ils charment par cet exercice
le loisir des fêtes et des dimanches et tandis qu'ils reçoivent la balle
de plomb sur un gant de fer, les filles se réunissent pour d'autres
amusements sur l'esplanade située devant la principale hôtellerie.
Disputé entre l'Angleterre et la Navarre aux XIIIème
et XIVème siècles puis terre indivise entre les deux royaumes,
Ainhoa fut détruit pendant la guerre de 30 ans (1618 - 1648) puis reconstruit.
Hormis l'église subsiste une maison datée de 1629. La révolution française
fût marquée par la déportation des habitants d'Ainhoa et des villages
voisins.
Situé sur un rocher, surplombant les gorges de l’Ardèche, le bourg d’Aiguèze dont les premières maisons datent du XIème siècle fut le théâtre de rivalité entre Barons d’Aiguèze, vassaux des comtes de Toulouse et les comtes évêques de Viviers. Ce n’est qu’après que les Albigeois furent exterminé que la concurrence entre ses deux maisons prit fin. Aux environs de 1350, les Grandes Compagnies et la révolte des Jacques Aiguèze fut prise par ruse par les Tuchins qui enivrèrent la garnison et purent ainsi prendre la cité. En 1384, les troupes du roi de France, reprirent Aiguèze et la forteresse fut rasé ainsi que la plupart des maisons du village. Ce n’est qu’au XIXème sicle et grâce à la générosité de Monseigneur Fuzet, évêque de Rouen et enfant du pays qu’Aiguère retrouvera sa prospérité, grace notamment par l’implantation à la Roque d’une filature et d’élevage de vers à soie.
Village médiéval avec pour cadre un château vicomtal construit en 990 pour servir de capitale militaire et administrative à la vicomté de Vallespir. Le village est entouré par une muraille fortifiée flanquée de huit tours et quatre portes donnent accès à l'intérieur du village.
Ce bourg, situé sur la rive droite du Lot, est
bâtie sur le sommet d'une montagne entourée presque de tous les côtés
par le Lot. C'était jadis une place très-importante qui conserve encore
des restes de fortifications.
Quelques archéologues y placent même
l'antique Uxellodunum, citée dans le VII le livre des Commentaires,
et sa position ,ainsi que l'a prouvé M. Champollion ainé, présente en
effet la plupart des circonstances qui caractérisent ce dernier boulevard
de la liberté des Gaules.
On y voit encore une porte à plein cintre,
évidemment de construction romaine qui a conservé le nom du conquérant
des Gaules, ainsi que l'emplacement de la fontaine détournée par lui
pour obliger les habitants à se rendre.
Capdenac a été successivement
occupé par les Visigoths, par les Francs, par les Anglais, et à plusieurs
époques par des compagnies de partisans qui désolaient la contrée. C'était
encore une ville importante sous le règne de Charles VIII. Sully s'y
retira après la mort de Henri IV, et l'on y voit encore le château qu'il
habitait, et qui a pris aujourd'hui une forme toute moderne. Les traces
d'antiquités et de fortifications que présentait cette cité, commencent
à disparaitre ; la plus grande partie des remparts ont été détruits,
les fossés sont presque comblés, une seule tour de la citadelle et celles
des portes sont restées debout, et cependant cette place présente encore
un aspect menaçant, tant sa position était heureuse pour la défense.
Alet-les bains remonte à l'antiquité et les vertus des eaux curatives sont connue et utilisé depuis la période gallo-romaine. Mais c'est l'établissement de abbaye Sainte Marie construite au VIIème siècle qui donnera au village un nouvel essor. Alet les Bains sera le siège de l'évêché en 1318 et jusqu'à la révolution.
Ce village bâti sur le cours de l'Anglin est une ancienne seigneurie construite par les Seigneurs de Lusignan au XIIème siècle. Deux parties distinctes caractérise ce village, la ville haute construite autour du château et la ville basse ramassé autour de son abbatiale Sainte Croix et de son moulin.
Construit à la limite de la Bourgogne et du Berry, le village est un ancien fief seigneurial des comtes de Nevers qui reconstruisirent le château actuel au XVème siècle. Entre les deux guerres le châtelain d'Apremont, le maitre de forge Eugène Schneider, appartenant à la dynastie industrielle du Creusot aidé par Monsieur de Galéa, décorateur de son état, entreprirent une complète restauration et une mise en valeur du village.
Ce village fut crée au XIème siècle par des saunier qui en exploitaient le sel et qui l'exportaient vers les pays de la en échange du bois, ce qui favorisa l'essor de D'Ars en Ré.
Autoire est un village construit au fond d'un cirque naturel. Situé une dizaine de kilomètres du gouffre de Padirac, il à gardé le visage désuet de ces vieux village où le temps s'emble s'être arrêté.
Ce village construit autour du château dont un certain Pons de Balazuc, seigneur du lieu fut tué au cour de la première croisade lors de la prise de Jérusalem, est situé sur dépression surplombant les gorges de l'Ardèche. Il garde encore les vestige de son château et ses remparts.
Premier port de Normandie au temps de Guillaume le Conquérant, le village s'est construit autour de l'estuaire de la Planque. Un plaque commémorative rappelle le naufrage de la Blanche Nef dans laquelle périrent les petit fils de Guillaume le Conquérant.
Ce village de moins de 150 habitant est dominé par la masse imposante de son château construit au XIIème par la famille Sabran de Pontevès. Ce village est l'un des plus haut du Var
Baume doit son surnom à une abbaye de bénédictins,
qui était déjà du temps de Charlemagne mise au nombre des plus riches
abbayes de son empire, et l'une de celles qui devaient service militaire
à ce monarque.
Dans la suite, on n'y reçut que des gentilshommes
qui prouvaient seize quartiers de noblesse.
L'église qui était fort
riche, renferme les tombeaux des comtes de Bourgogne de Vienne, de Chalons
et de Montbéliard des inscriptions des épitaphes, des statues, des bas-relief
est des tableaux peints sur bois qui méritent d'être conservés. Le retable
du grand autel est un triptyque ancien fort curieux, exécuté en 1563;
le coffre en est divisé en plusieurs compartiments occupés par différents
sujets qui représentent la vie et la mort de Jésus-Christ. L'ancienne
abbaye de Baume-les-Messieurs est située au fond du précipice d'où sortent
les deux affluents des sources de la Seille Elle est adossée à la pente
méridionale de la montagne des Granges.
L’église date du XIIème
siècle, sauf des restaurations postérieures. Le clocher est roman par
sa tour, et de la renaissance sa flèche, construite en 1563. Le portail
occidental qui est du XVIème siècle, est orné de diverses
statues qui portent encore des traces évidentes de coloration. Le cloître
est ogival et les chapiteaux des colonnes sont historié est décorés
de feuillages.
La ville de Baume est bâtie, au fond d'une fosse
étroite, entre des montagnes immenses et d'arides rochers qui ne laissent
apercevoir que la voûte des cieux; les rochers s'élèvent à plus de 200
mètres au-dessus des habitation. Ils sont à nu dans leur moitié la plus
haute, et ont l'air de faire saillie par leur partie supérieure, qui
paraît s'avancer pour menacer le vallon. On arrive à cet endroit agreste
et sauvage par une charmante vallée que la Seille arrose, et qui développe
à l'est, toute sa richesse.
Cette vallée, quoique profonde, est un
vignoble de bonne qualité; le grand village de Névy, qui se trouve au
tiers de sa longueur, lui conserve un air de vie, mais sa solitude commence
ensuite à naître à mesure qu'on avance dans ses sinuosités. Elle se
contourne plusieurs fois de Château-Châlons à Baume, qui n'en est qu'à
la distance de 4 kilomètres. Dans la portion haute et nue du rocher
qui borde la vallée, on remarque plusieurs baumes ou cavernes qui ont
servi de retraite et de défense dans le temps des guerres du pays, celle
qu'on nomme la Baume-à-Garry paraît être d'une grande étendue et mériterait
d'être explorée avec soin. En remontant vers les sources de la Seille
le vallon devient de plus en plus solitaire, sauvage, inculte; une seule
prairie naturelle est l'unique partie du terrain qui rende quelque produit
agricole ; des coteaux, couverts de rocailles, s'élèvent à 70 mètres
de chaque côté,et par-dessus ces coteaux près de 100 mètres de rochers
se montrent à nu dans une coupe aussi perpendiculaire que la muraille
la mieux construite. Le vallon se termine en fer à cheval, et les sources
de la Seille sont a droite, quand on est en face de la culée. La plus
basse est au-dessus du coteau, à la naissance du rocher nu: c'est une
masse d'eau de 2 mètres de large qui sort continuellement avec la même
énergie entre des lits de rochers. A trente pas de cette source, on
en voit une autre fort différente : celle-ci sort du milieu de la masse
d'un lit de rocher par une fente longitudinale et circulaire à l'horizon.
Cette ouverture paraît avoir environ 6 mètres de hauteurs elle est élevée
au-dessus du coteau de la hauteur de 10 mètres ; par sa chute, l'eau
s'est creusé, dans la roche et dans le coteau, un demi canal en forme
de cheminée, de 15 à 20 mètres de profondeur, non compris la hauteur
du point duquel elle sort c'est donc environ 20 à 25 mètres de chute,
après laquelle cette eau serpente dans une masse du tuf de 150 pas de
long et de 66 mètre de hauteur.
Le site de Baume est réellement extraordinaire
et continuellement visité par les étrangers./p>
Fiefs seigneurial des Harcourt, il ne subsiste plus du château ducal que le tertre et quelques ruines. La famille des Harcourt s'est illustrées pendant la guerre de Cents Ans et un certain Godefroy d'Harcourt, après avoir été un allié d'Edouard III d'Angleterre à la trop fameuse bataille de Crécy, c'est allié au roi de France Philippe VI qui le nomma capitaine souverain dans le baillage de Rouen au sud de la Seine et dans tout le baillage de Caen. Le Village de Beuvron-en-Auge est le type même du village du bocage du pays d'Auge.
Blottit autour de son château, construit par les comtes de Toulouse, puis attribué à l'État pontificale, ce village, situé dans le Comtat Venaissin, terre papale pendant la période des Papes Français en Avignon, tire son nom de Baus, ce qui signifie falaise en provençal. Le Château résiste en 1573 aux attaques des troupes réformées, qui par dépit dévaste la chapelle Saint Etienne, située alors hors les murs. En 1690, en raison des couts d'entretien élevés de la bâtisse, le Cardinal Marcel de Duras cède le château à François de Gualtéri qui ajoute à son nom Beaucet. Le château perd alors se vocation militaire même si aucune troupe ne l'a occupé depuis plus de soixante ans. En 1783 Le château est frappé par la foudre au cours d'un orage. Celui-ci est entièrement détruit, il n'en reste plus que des ruines. Dans l'enceinte du château il existait des glacières sous forme de cavités creusées dans le sol dans lesquelles ont conservait la glace prélevée au mont Ventoux. Ces glacières permettaient de conserver les aliments.
La masse imposante du château des barons de Beynac domine les berges de la Dordogne, Occupé par Richard Cœur de Lyon en 1195, démantelé par Simon de Montfort en 1214 le château a été relevé de ses ruines et a été entièrement restauré au XXème siècle. Le village quant à lui semble s'être encastré dans la paroi rocheuse au pied du château. Des tour du château on peut entrevoir sur l'autre versant de la colline le château des Milandes qui fut la demeure de Joséphine Baker.
Le village s'est construit autour de l'abbaye construite par Ermengarde, comtesse d'Auvergne. Vers 1100 les puissants seigneurs de Mercœur, y établirent une belle demeure.
Le village tout en pierres et aux toits de lauzes est le type même de l'habitat de haute montagne. Village ramassé sur lui même avec ses petites ruelles étroites pour mieux conserver la chaleur lors des grands hivers où la neige et le froid viennent frapper à la porte. Ici la vie est lié aux climat. Vie de rudesse et de labeur où l'été les moutons viennent sonorisé la campagne par le tintement de leur clochette, et où l'hiver la famille vit blottie autour de l'âtre qui donne et chaleur et lumière.
Le village tout entier vécut pendant des siècles sous la protection de son imposant château construit au XIVème siècle. Une promenade longe les remparts érigés aux XVIème siècle par Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix. Le château ne se visite pas mais on à accès aux salles voutées de l'abbaye et au jardin de l'ancien cloitre.
Tout le monde connait l'histoire de ce soldat romain, qui déchirant son manteau en offrit la moitié à un pauvre. Saint Martin est mort dans ce bourg de l'Indre et Loir en l'an 397. Village blotti autour de sa collégiale et qui se mire dans les eaux de la Loire et de la Vienne qui viennent ici se rejoindre et se mélanger. Le nom de Cande viendrai du gaulois candate qui signifie confluent.
Ce village du Lot fut l'apanage du chevalier Bertrand qui pris le nom de Cardaillac lorsque que Pépin le Bref lui offrit la seigneurie de ce bourg. Place forte du Lot, ce village a conservé presque intact trois tours, érigées au XIIIème siècle, de la demeure de la puissante famille des baron de Cardillac.
C'est dans ce bourg que Fénelon, alors prieur de l'abbaye de Carennac de 1681 à 1685 rédigea son ouvrage Télémaque. L'abbaye et son cloitre restaurés à l'état primitifs sont les monument incontournables de cet hameau niché en bordure de la Dordogne.
Au Moyen-âge, ce bourg fortifier, avec ses privilèges et son administration, sa commanderie et ses couvents en faisait une ville prospère avant que la soldatesque du XVème siècle et les Huguenots ne viennent semer la mort et la désolation dans cette riche contré du Bourbonnais. Néanmoins ce village a gardé son allure de ville coquette avec ses maisons bourgeoises témoins d'un passé fastueux
Célèbre par son abbaye, construite sur l'emplacement d'un ancien monastère édifié au VIIIème siècle par Roger, comte de Limoges, sous la protection de Charlemagne, cette abbaye, gérée maintenant par Les Monuments de France fut l'une des plus puissante abbaye bénédictine du Moyen-âge.
Cette ville est située vis-à-vis de l'ile d'Oléron, sur un chenal que forment le flux et le reflux de l'Océan qui y forme un port profond ou les vaisseaux peuvent mouiller en sureté. Elle est près du canal de Brouage entrepris en 1782, dans le but de dessécher les marais des environs de Rochefort et rendu navigable en 1807.Ce canal est très-utile pour le transport des sels que produisent les immenses marais salants environnants. La ville de Brouage fut fondée par Jacques de Pons, en 1555 elle fut agrandie et fortifiée dans le siècle suivant par le cardinal de Richelieu, pour en faire un double boulevard contre les calvinistes et contre l'ennemie extérieur. Par ordre de ce ministre M, Dargencourt traça les plans des fortifications, lesquelles consistaient en rempart revêtu de maçonnerie, flanqué de sept bastions et défendu par des fossés larges et profonds. Un gouverneur, un hôpital, un arsenal et des magasins immenses furent établis; la ville fut percée de larges rues coupées à angle droit; quatre cents maisons y furent bâties; on y plaça un siège royal d'amirauté et un bureau de fermes mais l'insalubrité de cette places fit, en 1730, transporter tous les établissements à Marennes. Depuis lors, l'importance et la population de Brouage ont toujours été en diminuant.
Situé sur le cite primitif de Rocasparviera, ce bourg à vue défilé les Ligures, les Celtes, ainsi que les Romains. Il fut acquis en 1325 par Robert le Sage et le fief fut érigé en Baronnie en 1629. Inféodé à l'Infant d'Espagne, il eu à sa tête, de 1744 à 1748, une administration espagnole. Village du Soleil, il est le type même du village méditerranéen.
Au VIIIème siècle les moines de l'abbaye de Charoux en Poitou y fonde un prieuré destiné à accueillir les pèlerins en route vers Rocamadour et Saint Jacques de Compostelle. Le village accueille alors des commerçants et artisans venus s'y installer, les pèlerins. générant une source durable de profits. En 1308, le vicomte de Turenne accorde à la ville une chartre de franchise ainsi que les droits de juridiction haute moyenne et basse. Cela donne naissance à une ligné de d'homme de loi et la ville s'agrandissant de plus en plus donne ainsi naissance au barris, faubourgs construits hors les murs d'enceinte A la révolution, le prieuré est détruit et la ville perd sa prospérité et sa population et devient au XIXème une carrière de pierre. C'est grâce à la persévérance de quelques habitants que Collonges a retrouvé un renouveau et a permis le classement du village en 1942.
Ce village doit sa grande renommé à son abbatiale construite sur l'emplacement d'un petit oratoire, détruit par les invasions sarrasines du VIIIème siècle. Au IXème siècle l'abbé Dadon éleva à cet emplacement un monastère appliquant les règles strictes de saint Benoit et celui réunissant d'importants domaines fonciers, le monastère prospéra rapidement. Entre 864 et 875, un moine dénommé Ariviscus réussit à subtilisé dans une église située près d'Agen, les reliques de Sainte Foy, jeune fille martyre morte à la douze ans. L'arrivée des reliques provoquât d'important miracle qui donnèrent à Conques une très grande notoriété et en fit une étape incontournable pour les pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle. La particularité de l'Abbaye de Conques réside dans la richesse de son trésor conservées intact malgré les vicissitudes du temps. Notamment pendant la révolution, le trésor a été soustrait à la convoitise des agents révolutionnaires qui envoyaient tout métal précieux, en possession des églises, à la refonte dans les ateliers de fabrications des monnaies.
Appelé également Cordes sur Ciel, le bourg de Cordes se dresse fièrement sur un promontoire à quelques kilomètre d'Albi. Bastide construite en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse, pour en faire un verrous militaire au Nord du comté, la cité a résisté à tous les assauts et n'a jamais été conquise. Que ce soit par les troupes de Humbert de Beaujeu, successeur de Simon de Montfort à la tête des croisées lors de l'hérésie Cathare. Cordes est à l'origine de la croisade contre les albigeois où trois moines inquisiteurs furent jeter dans un puits.
Situé au cœur du Marais Poitevin, Coulon est au centre de la Venise Verte. La cité crée sur les lieu d'habitat de peuples gallo romains s'est appelée Colunus, Colongia et enfin Coulon.
Cette ville, située sur la Dordogne, doit son
origine à Philippe le Hardi, qui en fit jeter les fondements en 1282,
pour servir de retraite à ses gens de guerre. C'était jadis une place
très forte et beaucoup plus considérable qu'elle ne l'est aujourd'hui,
comme il est facile de s'en convaincre par l'intervalle qui la sépare
de ses anciennes muraille est de ses fortifications.
Elle est bâtie
dans une situation extrêmement remarquable sur une des collines les
plus hautes et les plus escarpées du département. Son extrême élévation,
la pente rapide de la montagne sur laquelle elle est construite, et
la vue de la Dordogne qui semble saper ses fondements, lui donnent un
aspect des plus pittoresques
Situé sur le plateau aride du Larzac, La Couvertoirade est cité la première fois au XIème siècle dans la délimitation des terres appartenant à l'abbaye de Saint Guilhem le Désert. Au XIIème siècle les Templiers y fondent une commanderie destinée à accueillir les pèlerins en routes pour la Terre Sainte. Vivant de l'élevage de chevaux (pour la guerre), d'ovins pour la viande et de la culture du blé, le village s'agrandie peu à peu autour du château. A la dissolution de l'ordre du Temple en 1312, la Couvertoirade échut aux Hospitaliers.
Ce petit village situé a deux pas de la source
de la Sorgue abrite un musée consacré à Pétrarque et un autre musée
est dédié au père de la spéléologie, Norbert Casteret. La source de
la Sorgue est la plus grande résurgence de France et est classé cinquième
mondiale pour son débit moyen de 21 m/s. Ce lieu fut un lieu de culte
des peuples vivant dans la région. Plus de 1100 pièces de monnaie datées
entre le premier et le second siècle ont été découvertes lors de fouilles
effectuées par des plongeurs spéléologues.
Le château des évêques.
Cette forteresse dressée, en 1030, à l'aplomb de la falaise avait pour
vocation de protéger la Fontaine du Vaucluse, qui fut un lieu de pèlerinage.
Elle appartenait aux évêques de Cavaillon avec la seigneurie du Vaucluse.
Les comtes de Toulouse y introduisirent une garnison composée de 150
soldats d'origine italienne, ce qui posa quelques problèmes avec la
population locale, mais protégeait ce lieu des compagnies de pillards
et de brigands qui écumaient la région. Hérité des comtes de Toulouse
en 1170, le château fut la résidence des évêques de Cavaillon. Le Cardinal
de Cabassole, un ami de Pétrarque venait régulièrement séjourner au
Château.
Les Gorges du Verdon, limite de territoire entre
les Alpes de Hautes Provence et le Var, font parties de grands sites
nationaux que comptent notre pays, tout comme les Gorges de l’Ardèche
ou celles du Tarn, le parc des Volcan d’Auvergne où la réserve ornithologique
de la baie de Somme, etc..
Des canyons profonds, des falaises abruptes,
un lac couleur d’émeraude auréolé des lueurs éclatantes du soleil de
Provence et parfumé aux senteurs de la Garigues. Voilà pour le décor.
Juste à la limite du massif du Verdon, un curieux village vous invite
à lui rendre une petite visite. Moustier-Sainte Marie. De loin, le regard
est intrigué par ce minuscule point lumineux qui surplombe le bourg.
Une fois à pied d’œuvre, on est surpris de voir tendu entre deux rochers
cette chaine où est suspendu une étoile et la première question qui
vous vient à l’esprit est pourquoi
Réponse : En 1220, le Duc de Blacas,
prisonnier des Sarrazins au cours d’une croisade, jure devant la Vierge
Marie qu’il lui offrira en «exvoto » les chaines qui lui lient les pieds
s’il retrouve sa terre natale. Une fois libéré, il tient parole et le
résultat en est cette fameuse chaine qui joint les deux massifs. La
Chaine d’une longueur de 227 mètres et d’un poids de 400 kilogrammes
soutien une étoile à dix branches de 80 centimètres de diamètre, elle
est toujours allumée.
Ce qui fait également le charme de cette cité,
qui fait partie des plus beaux villages de France, c’est les faïenceries
qui jalonnent la cité. Au XVIIème siècle un artisan, Pierre
Clérissy vint s’installer à Moustier et grâce à lui l’activité de la
faïence se développera au point de faire de ce village le centre de
la faïencerie d’art de toute la Provence. On dénombre aujourd'hui plus
d'une quinzaine d'atelier et une trentaine de boutiques spécialisées
dans la vente de faïence.
Les origines de Salers ne sont pas connues à
ce jour. Durant plusieurs siècles, les barons de Salers ont sciemment
entretenu des origines italiennes, profitant des points communs qui
existaient entre Salers et Salerne, notamment les reliques de saint
Mathieu, saint patron des deux villes. Une seconde hypothèse ferait
descendre les barons de Salers des vicomtes de Murat, plus crédible,
elle n'en souffre pas moins également d'un manque de sources.
Au
XIème siècle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait
sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les
paroisses de Saint-Paul et de Saint-Bonnet.
La Maison de Salers participa
à plusieurs croisades : le baron Séverin de Salers partit en 1095 à
la première croisade, et un de ses descendants, Helme de Salers, prit
part à la septième croisade en 1250 aux côtés de Saint Louis. À la suite
de querelles familiales, la seigneurie fut partagée au XIVème
siècle avec la famille Pesteil, plusieurs procédures amputèrent le primat
de la Maison de Salers sur son fief.
À partir de 1428, la ville de
Salers se fortifie dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de
la Martille faisaient partie de ce système de défense qui comportait
à l'origine quatre portes, une vers le chemin des Loups, une vers l'actuelle
salle des fêtes.
La fortification était due à la lassitude des bourgeois
d'être systématiquement pillés lors des incursions des routiers anglais
commandés par Rodrigue de Villandrando. Ces murailles ne servirent jamais
à leur fonction première mais furent salutaires un siècle plus tard.
Elles furent néanmoins l'objet d'un procès, à l'initiative du baron
de Salers, Jean II, invoquant le crime de lèse-seigneurie, qu'il perdit
au profit des bourgeois de Salers, la couronne de France ordonnant que
chaque bourgeois paya autant de muraille qu'il ne disposait d'arpents
de terre.
À partir de 1550, la notoriété de Salers grandit grâce
à la récupération par la ville du bailliage des monts d'Auvergne, retiré
de Crévecœur à Saint-Martin-Valmeroux, un tribunal royal qui fait s'installer
de nombreuses familles aisées. C'est à cette époque que sont construites
la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place
Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise,
va ainsi donner naissance à une noblesse administrative. La fin du XVIème
siècle est marquée par les guerres de religion, Salers n'est pas épargnée
et c'est lors de la nuit du 1er février 1586 que les Huguenots
vont tenter de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coutera la
vie à dix-neuf des membres des familles d'épée de Salers. La ville fut
dédiée par la suite au Saint-Esprit.
En 1666, le baron François
de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de
Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres,
sans avoir eu recours aux procédures royales. Le château fut alors rasé,
selon l'expression « à trois pieds du sol », et les droits de la baronnie
rachetés par la famille de Scorailles, qui tint cette charge jusqu'à
la Révolution française.
L’actuelle bourgade de Saint Bertrand de
Comminges n’est plus que le pâle reflet de l’importante la ville romaine
qui marquait l’étape entre Luchon et Toulouse. La ville basse de Valcabrère
s’étend sur l’emplacement d’une cité romaine destiné à rassembler les
captifs ramenés d’Espagne ; elle était une importante ville de garnison
et on peut encore voir, dans les fouilles, non terminées à ce jour,
l’emplacement de la caserne, du forum, des termes et de son église.
La ville haute abrite la superbe cathédrale dont l’évêque Bertrand entreprit
la construction vers les années 1100. Si, de cette dernière il ne subside
guère que la crypte, ont peut admirer les transformations importantes
apportée, vers 1307, par l’évêque de la cité, Bertrand de Got; premier
Pape français plus connu sous le nom de Clément V, et c’est à l’architecte
Jean de Mauléon que l’on doit l’ensemble des extraordinaires boiseries
qui ornent le cœurs et séparent les chanoines du public. Ne manquez
pas d'admirer le superbe orgue d'angle et également en levant la tête
les magnifiques clefs de voute.
Ce petit village est un endroit merveilleux,
les ruelles pimpantes grimpent à l’assaut de l’abbaye, le tout dans
un écrin de verdure entouré des murailles du Larzac. Là, l’Hérault a
tricoté les dentelles qui bordent son lit.
Lieu de pèlerinage depuis
qu’en l’an 804; date à laquelle Guillaume de Gellone, dit Guillaume
au Court Nez est né vers 742. Il est le petit-fils de Charles Martel
par sa mère, et donc cousin de Charlemagne. Il porte les titres de duc
de Toulouse et marquis de Septimanie. Il tient tête aux Basques, puis
résiste aux incursions arabes mais est vaincu en 793. Par la suite,
il reprend l'offensive, occupe Barcelone et devient comte de la marche
d'Espagne en 801Comte de Toulouse*, décide de se retirer de la vie guerrière
qu’il avait menée jusqu’alors, pour se faire pardonner des atrocités
commises pendant sa vie. D’abord moine à l’abbaye d’Aniane, il fonde
sur les conseils de Benoît, grand réformateur des ordres monastiques,
un monastère dans le désert de Gellone qu’il dote richement le 15 décembre
804, il s’y retire en 806 et y meurt paisiblement en 812.
Au XIème
siècle, Gellone devient Saint Guilhem le Désert et un important lieu
de pèlerinage, il est fait obligation aux pèlerins empruntant la route
de Toulouse pour Compostelle de « rendre visite au corps du bienheureux
confesseur Guillaume ».
Le monument actuel date du XIème
siècle, construction très dépouillée typique de l’art roman.
Dans
le Cloitre, admirer ce curieux visage sculpté dans la pierre, au milieu
d’un linteau d’une ouverture aujourd’hui murée. Et n'oublier pas de
jeter une piécette dans la pièce d'eau. Même si ça ne nourrit pas les
truites, ça porte bonheur.
Les orgues de l’église datent du XVIIIème
siècle et sont l’œuvre du célèbre facteur d’orgue J.P. Cavalier. A la
Révolution, des Sans Culottes voulurent démonter les tuyaux afin de
les envoyer à la refonte pour en récupérer l’étain. Le sieur Laffond,
titulaire des orgues se mit au clavier et en interprétant des chants
révolutionnaires, réussit à les préserver.
Cette villes située sur le sommet d'une montagne très élevée et escarpée de trois côtés, d'où l'on domine un charmant vallon arrosé par l’Ozerain, parait devoir son origine à une abbaye fondée vers la fin, du VIème siècle dont les bâtiments existent encore en partie. Elle; était autrefois divisée en trois parties : la cité, le bourg et le faubourg; les deux premières ont été' détruites ; il ne resté que la dernière, encore environnée de murailles, et où l'on entre par trois portes fortifiées, et par une quatrième porte sans fortifications. Celle qu'on nomme la Porte-du-Bourg est très-bien bâtie et double celle dite du Val est flanquée de deux tours avec créneaux, parapets, et est double aussi. Flavigny était anciennement une place importante. En 1360, les Anglais, après avoir vaincu les Bourguignons, s'en rendirent maitres, la brulèrent en partie, et s'y établirent pendant environ six semaines ; ils semèrent l'effroi dan la Bourgogne par des sortie qu’ils effectuaient de toutes parts, ce qui détermina les états du pays à conclure avec eux un traité par lequel, au moyen dé 200,000 moutons d'or, ils s'obligeaient de se retirer de la place et de la rendre au duc de Bourgogne.
Najac Cette ville, bâtie sur la rive gauche de l'Aveyron, qu’on y passe sur un assez beau pont de pierre, ne consiste que dans une longue rue qui, du plateau de la colline, descend vers la rivière et se termine par une belle place. Elle est dominée par un ancien château d'une construction si solide, qu'une armée révolutionnaire qui avait juré de le raser, ne parvint, après beaucoup d'efforts, qu'à en détacher quelques pierres.
Celle ville doit son origine à un monastère de
bénédictins, fondé sous les règnes de Louis le Débonnaire et de Louis
le Jeune: les protestants la saccagèrent en 1563; sous la révolution
elle portait le nom de Mont-du-Sault.
Elle est assez bien bâtie,
dans une situation très pittoresque les eaux du Portefeuille, retenue
par une chaussée, au bas de l'église, forment un petit lac entouré de
collines verdoyantes, tandis quelles s'échappent et se brisent en ondes
écumeuses contre les roches qui hérissent le fond de la vallée. De la
terrasse du collège, on jouit d'une vue charmante sur le petit castel
de Montgarnaud aux environs duquel on admire la cascade de ce nom formée
par les eaux du Portefeuille qui, s'irritant des obstacles que lui opposent
les blocs de granit qui obstruent son cours, bondit, s'élance entre
deux masses de rochers qui ne lui laissent qu'un étroit passage, et
retombe en bouillonnant dans un large bassin creusé par l'impétuosité
de ses eaux.
La tradition orale, qui se perd dans la nuit
des temps, a fait que les habitants de Sainte Eulalie d’Olt on acquis
leur nom officiel de « les Encaulas », qui signifie mangeurs ou planteurs
de Choux Ce légume était jadis, cultivé dans les jardins et la plaine
fertile.
En 1302, Sainte Eulalie d’Olt est administré par deux coseigneurs,
l’évêque de Rodez et la famille de Curières, une des plus anciennes
familles du Rouergue qui compte parmi ses membres des chevaliers, des
croisés, des mousquetaires, de même que le Général de Castelnau qui
sera un des adjoint de Maréchal Joffre pendant la Grande Guerre.
Le château actuel, au cœur du village a été construit
au XVème siècle sur l’emplacement de la « Grande Écurie »,
un dépendance de l’ancien Château. Le porche du château qui conduit
au centre du Bourg marque l’emplacement des anciennes fortifications
du Village.
L’église du bourg, de pure style Roman Languedocien,
à été construite dans le courant du Xème.
Le bourg, situé
sur la rive gauche du Lot, à une altitude de 420 mètres.
La tradition
populaire raconte que les romains auraient établi un pont sur le Lot
et qu’il aurait été emporté par une grande cru, seul subsisterait les
vestiges d’une pile située au milieu du cours d’eau. Aux XIXème,
le maire du village aurait opposé un refus catégorique à l’élaboration
d’un nouveau pont et il faudra attendre 1978 pour qu’une passerelle
soit jetée entre les deux rives du Lot. Patrimoine préservé, Sainte
Eulalie d’Olt est un bourg charmant où des maisons datant du XVIème,
construites, pour la plupart avec les galets du Lot, présentent leur
façade fleurie à la vue du visiteur. De l’ancien couvent où sœur Julie
Chauchard créa la congrégation « Marie du Bon Pasteur », du Moulin Raynal
au château des Curières, tout le village n’est qu’un bouquet de fleurs,
chaque maison, chaque rue, chaque recoin de ce bourg est fleurie. Sainte
Eulalie d’Olt a été plusieurs fois primée dans sa catégorie au concours
des « Villes et Villages Fleuris » et ce, depuis 1986.
Curieusement, Olt est l’ancien nom du Lot, qui baigne les pieds de Saint Come, village construit en flan de colline que domine son curieux clocher en vrille. A découvrir également la curieuse porte sculptée de l’église ainsi que ses nombreuses ruelles tortueuses qui parcourent le bourg dans tous les sens.
Ce petit village dominant la Cèze est situé sur
un piton rocheux et domine la vallée paisible de la Cèze, avant que
celle-ci ne s’engouffre dans les cascades du Sautadet, où à coup de
marmites, la Cèze s’est frayée son chemin.
Ce village tout en pierre
se visite en grimpant dans les ruelles qui vous amènent jusqu’au pied
du château. De ce lieu on a un vaste point de vue sur le cours paisible
de la Cèze et on aperçoit les maisons de Saint Michel d’Euzet, Saint
Laurent de Carnols.
(Baucius, Balcius, Castrum de de Baucis), à 18
kilomètres au nord-est d'Arles et à 22 kilomètres de Tarascon, est un
village qui compte à peine aujourd'hui 360 habitants. Ce fut jadis une
ville importante. Après la prise d'Arles par Euric, roi des Wisigoths,
les habitants des campagnes se réfugièrent sur les hauteurs, et le rocher
des Baux, ainsi appelé du vieux mot ligurien baou, qui signifie escarpement,
dut être choisi pour servir d'asile assuré à toute la population. Un
seigneur de la cour d'Euric y construisit, en 485, un château fort et
y fixa sa résidence. Les descendants prirent le nom de ce château et
se montrèrent des plus ardents parmi la noblesse de Provence pour se
rendre indépendants des souverains du pays, dont ils se croyaient au
moins les égaux. Le château qui a environ onze siècles d’existence,
couvre aujourd'hui de ses ruines l'extrémité nord-est du rocher sur
lequel la ville s'élève.
Ces ruines consistent en restes de murs,
en salles voutées, en une vieille tour, perchée sur la plus haute pointe,
et qui porte le nom de Tour des bancs, et en une partie de la belle
voute de l'église du château dite de Sainte-Catherine.
Ces ruines étonnent par leur masse imposante,
et l'imagination est effrayée de ce qu'a dû couter de temps et de travail
un si grand ouvrage. Toute la circonférence du château, excepté du côté
de l'esplanade, est à pic et tout à fait inaccessible. De l'ancienne
ville à peine reste-t-il trois tronçons de rues et emplacements couverts
de décombres, qui ont encore conservé le nom de leurs anciennes destinations.
L'église, qui est au sud-ouest, est très ancienne ; elle est dédiée
à saint Vincent ; le temps et les malheurs de la guerre qui ont si rudement
atteint la ville des Baux semblent avoir épargné son église ; elle a
deux nefs et sept chapelles latérales, dans l'une desquelles se trouve
un sarcophage antique.
Cette description du village de Baux de
Provence a été rédigée il y a environ 150 ans et, de nos jours, ce village
qui figure dans la liste des plus beaux villages de France offre un
panorama unique sur la Provence. Haut lieu touristique du département
des Bouches du Rhône, ce charmant village nous offre un parcourt pittoresque
à travers ses nombreuses ruelles où sont installées des artisans d’art
et des boutiques de produits locaux. Un lieu incontournable du pays
de Crau.
La Garde est un nom dérivé de la langue germanique
qui signifie Tour de garde, « Forteresse ». Ce n’est qu’au milieu du
XIVème qu’apparait le Garde Garin ou Garde Guérin. Nom de
famille commun aux baronnies de Randon, d’Apchier et de Tournel. C’est
peut-être en hommage au Baron Guérin de Tournel que le village s’appelle
ainsi.
Situé sur le chemin de Régordanne, qui au Moyen-Âge traversait
les Cévennes, reliant ainsi la Méditerranée au Puy en Velay en passant
par Nîmes. L’existence de cette voie est attestée dès le XIIème
dans une chanson de geste « Le Charroi de Nîmes ». Il reprenait
ainsi un tracé beaucoup plus ancien, une faille nord sud apparue à la
fin de l’ère primaire à travers le massif montagneux des Cévennes. Une
« draille » ou piste était empruntée par les troupeaux transhumant pour
rejoindre les pâturages d’été. Plus tard, les romains aménagèrent cette
voie qui reliait ainsi la région de Nîmes à Clermont Ferrant. Depuis
les temps les plus reculés, hommes, marchandises et animaux empruntaient
cet axe, à leur risques et périls.
Avec la dislocation de l’empire
des Carolingiens, la sécurité des axes de circulation n’étant plus assuré,
de nouveaux pouvoirs locaux se mirent en place et entre le Xème
et le XIIIème siècle des seigneurs locaux construisirent
des places fortes pour défendre et assurer la sécurité des voies de
communications qui traversaient leur domaine.
C’est sans doute à
la suite d’un accord entre l’évêque de Mande et le seigneur d’Anduze,
dont le domaine était traversé par la voie Regordane que fut décidé
la création d’un « Castrum » au cœur de ce plateau aride, à près de
900 mètres d’altitude. Ce village fortifié pris le nom de « La Guarda
».
Sous l’impulsion des Barons du Tournel, les chevaliers établis
à la « Guarda » constituèrent une communauté économique et militaire
et ils devaient l’hommage lige à l’évêque de Mende.
Appelé « Chevaliers
Pariers » -du latin pares : égaux – En effet ces hommes, égaux en droits
et en devoirs, possédaient le village fortifié en coseigneurie, ainsi
que le chemin de la Régordane, depuis Villefort jusqu’à la Bastide.
C’était la partie la plus difficile, la plus désolée et par conséquent
la plus dangereuse de cette voie. Chaque chevalier Parier détenait une
« parérie » de ce bien commun et il en assurait les charges et en percevait
les revenus.
Le « Pariers » devait assurer le guidage et la protection
des voyageurs, des animaux et des marchandises sur la portion du chemin
de Régordane qu’il entretenait. En contrepartie il recevait des droits
de péage et de guidage, un droit de cartelage pour les mesures de grains
produits sur son domaine et un droit pulvérage sur les troupeaux de
moutons en transhumance, à cause de la poussière qu’ils soulevaient
sur leur passage. Dans la Garde Guérin, chaque chevalier Parier possédait
une maison dans le village avec un puits. Ces maisons ne comportaient
pas de murs mitoyens, car chacun voulait rester maitre chez soi. Ainsi
chaque maison était séparée par un espace d’environ 30 centimètres de
large que l’on désignait sous le terme de « Douplette » ou « pan du
roi »
On peut voir sur au-dessus de certaines portes ou au dessus
de certains porches un blason sur lequel est gravé les lettre « PG »
pour « Parier de la Garde »
En 1252, un accord est signé entre Alphonse de
Poitiers, comte de Toulouse, frère de saint Louis et Guillaume Amanieu,
seigneur de Calviac. Ce dernier cède la montagne de Monflanquin afin
d’y construire une bastide. Les plans de la future cité sont définis
et les revenus de celle-ci sont partagés entre les deux seigneuries.
En 1269, la charte de fondation est confirmée. À la mort d'Alphonse
de Poitiers après son épouse, Jeanne de Toulouse, fille de Raymond VII,
sans héritier, ses terres entrent dans le domaine royal de Philippe
III.
En 1279, Monflanquin devient un des douze bailliages de l'Agenais.
L'archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, rend visite à la ville en
1304. Il est élu pape l'année suivante sous le nom de Clément V. La
bastide étant passée dans la mouvance anglaise, le roi Édouard III confirme
les privilèges de la ville en 1318. En 1374, les habitants de Monflanquin
aident l'armée du roi de France qui se dirige vers Tonneins pour chasser
les Anglais de l'Agenais. Le 31 août 1574, Guy de Montferrand , seigneur
de Langoiran, gouverneur du Périgord « pour ceux de la religion réformée
» et Geoffroy de Vivans prirent avec leurs 2000 hommes la ville et firent
prisonniers 125 gentilshommes. Elle fut chef-lieu de district de 1790
à 1795. Comme toutes les bastides de l’Albret cette cite est élaboré
à partir d’une place centrale de forme carrée, bordée de maison à arcade
où sont installées les principaux commerces. Des rues perpendiculaires
partent de cette place pour rejoindre les différents ilots de constructions.
Voici encore un lieu où l’homme a su tirer d’une particularité géographique pour l’adapter à ses besoins. Un promontoire rocheux sert de support à un ensemble fortifié afin de surveiller le trafic maritime dans l’estuaire de la Gironde. Dominé par l’Église Sainte Radegonde, ce charmant village au ruelles étroites, dont les bas cotés sont ornés de roses trémières, vous dévoile les petites maisons blanches à volet bleu. Avec une magnifique vue sur le fleuve et voici un lieu à découvrir pour tous ceux qui aiment le charme des vieux village d’autrefois.
Lavardin (Lavarzinum), canton de Montoire, arrondissement et à 15 kilomètres de Vendôme, village peuplé de 416 habitants, possédait autrefois un château dont les ruines actuelles constatent l'importance. Lavardin fut mêlé à toutes les luttes qui agitèrent le Vendômois la part que prirent les habitants aux derniers efforts de la Ligue déterminèrent Henri IV à ordonner la destruction de cette forteresse en même temps que le démantèlement de Vendôme. Lavardin est aujourd'hui un pacifique et gracieux village situé dans une contrée fertile et bien cultivée, non loin de la rive gauche du Loir. Les débris d'une tour antique du château, qui se dressent encore sur le penchant d'une colline au milieu de profonds ravins et de précipices affreux, offrent avec le reste du paysage un contraste plein de grandeur et de majesté.
Le château de Montrésor, construit dès le XIe siècle, eut 1000 vies.
Démoli dès le début du XIIIe siècle, il fût reconstruit 200 ans plus
tard par le grand maître des arbalétriers de France, qui ajouta un mur
d’enceinte et les communs actuels. Enfin, au XVIe siècle, le conseiller
de plusieurs rois de France fit construire un château Renaissance ainsi
que la collégiale Saint-Jean-Baptiste, tous deux symboles de sa richesse
et de sa puissance.
Par la suite et pendant la Révolution, le château
passe de main en main avant que le comte Xavier Branicki, exilé polonais,
ne le rachète en 1849 et le restaure entièrement en style second empire.
À l’intérieur de la demeure, est rassemblée une des plus importantes
collections d'œuvres d’art polonaises en France.
Aux pieds du château,
se trouve le village de Montrésor, nommé parmi les plus beaux villages
de France en 2011. Petit par sa taille, il est parfait pour s’y promener
dans les ruelles médiévales et découvrir la Halle des Cardeux qui, au
XVIIIe siècle, était un centre textile où l’on cardait, filait et tissait
la laine. À quelques pas des Halles, se trouve également la collégiale
Saint Jean Baptiste, classée monument historique depuis 1840.
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