Caen - Préfecture du Calvados
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Caen (Cadetopolis, Cadomus, Cadetum). Le
premier témoignage historique qui constate l'existence de cette
ville est de 1026 ; c'est un acte qui mentionne son église, son
marché, son port, etc., et prouve que cette ville avait dès lors
une certaine importance. Par cet acte, le duc de Normandie, Richard
II, assurait la dime des produits de la douane de Caen à l'abbaye
de Fécamp. Les vaisseaux stationnaient alors sur l'Odon, et nous
voyons plus tard un duc de Normandie améliorer ce port en y amenant
une branche de l'Orne en 1104. Déjà, à cette date, Caen n'était
plus seulement un de ces lieux de péage si fréquents à l'époque
féodale ; c'était une ville fortifiée, pourvue d'un château, de
deux riches abbayes et d'un hôpital elle devait tous ces avantages
à Guillaume le Conquérant, qui montra toujours pour Caen une sorte
de prédilection: c'est là qu'il fut enterré.
Un peu plus tard,
nous voyons établi à Caen l'Échiquier de Normandie, cour suprême
chargée de rendre la justice et d'administrer les revenus du duc
de Normandie. Pour remplir cette double fonction, cette cour était
divisée en deux chambres, échiquier des causes et échiquier
des comptes. Sous Jean sans Terre, Caen fut érigée en commune,
le maire était nommé par le roi, sur une liste de trois candidats
présentés par les bourgeois les six jurés ou échevins étaient nommés
directement par les membres de la commune. Malgré ces concessions
que Jean sans Terre prodiguait alors aux principales villes de Normandie
pour les attacher à sa cause, Caen n'essaya point de résister à
Philippe-Auguste, lorsque celui-ci réunit la Normandie au royaume
de France.
Cette cité vit du reste ses privilèges confirmés par
son nouveau maitre et sa prospérité alla toujours croissant jusqu'à
l'époque de la guerre de Cent ans. Le roi d'Angleterre Édouard III
vint assiéger Caen avec une armée nombreuse. Les bourgeois résistèrent
vaillamment. Forcés dans leurs murailles, ils défendirent successivement
chaque rue, chaque maison avec une bravoure désespérée. Le comte
d'Eu, connétable de France, et le comte de Tancarville, chambellan
de Normandie, que Philippe de Valois avait envoyés pour défendre
la ville, s'étaient pressés, au contraire, de rendre leur épée aux
assaillants. Édouard, furieux de la résistance des bourgeois, venait
d'ordonner le massacre général de la population et l'incendie de
la ville, lorsque Geoffroy d'Harcourt lui représenta que de pareils
ordres prolongeraient la résistance des bourgeois et lui couteraient
sans doute la perte d'un grand nombre de soldats. La ville fut épargnée,
mais le pillage dura trois jours trois cents bourgeois et soixante
chevaliers, faits prisonniers, furent envoyés en Angleterre et enfermés
à la Tour de Londres en attendant leur rançon vingt-deux vaisseaux,
qui furent trouvés dans le port, furent emmenés par les Anglais,
qui en chargèrent, dit-on, quatre-vingts autres, à Ouistreham, du
butin fait par eux au pillage de Caen. On évalua à 40,000 aunes
la quantité de draps de toute espèce qu'ils avaient enlevés dans
la ville. Le château n'avait pas été forcé. Caen, aussitôt après
le départ des Anglais, demanda à Philippe de Valois l'autorisation
de relever ses fortifications. La ville obtint de compléter à ses
frais ces remparts témoins de son dévouement patriotique, tandis
que le roi, qui ne trouvait rien dans son trésor pour venir en aide
à la pauvre ville épuisée, accordait des indemnités aux seigneurs
dont les terres avaient souffert de l'invasion.
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Ravagée par la peste noire, agitée par les
dissensions intestines qu'y suscita, sous le règne de Jean, Charles
le Mauvais, roi de Navarre, la ville vit une seconde fois les Anglais
paraitre devant ses murailles. Débarqué à l'embouchure de la Touques,
Henri V, roi d'Angleterre, vint assiéger Caen. Les bourgeois résistèrent
avec une bravoure qu'animaient les souvenirs terribles de l'invasion
précédente et la crainte d'un sort pareil: tout fut inutile. Plus
de 1,800 bourgeois périrent pendant l'assaut le massacre, le viol,
le pillage, signalèrent la victoire des Anglais. Le butin, cette
fois encore, fut immense, et le vainqueur ne respecta pas même les
vases sacrés et les ornements des églises en 1431. Les Anglais semblent
avoir voulu cependant effacer la mémoire de ces atrocités, en confirmant
les privilèges de la ville et nous les voyons, peu d'années après,
y installer avec grande pompe une université, qui devait bientôt
devenir importante en 1431. Caen ne prit aucune part au soulèvement
des paysans de la Normandie contre les Anglais.
Elle vécut tranquille
sous la domination étrangère, jusqu'à l'époque où Charles VII vint
t l'assiéger, accompagné de Dunois, de Richmond et d'une nombreuse
armée. Le duc de Sommerset, qui y commandait, rendit la ville au
roi de France, lequel y fit une entrée solennelle le 6 juillet 1450.
Depuis cette époque jusqu'aux guerres de religion, Caen jouit de
quelque repos.
Son université avait accru son importance; une
bibliothèque y fut instituée, et tel était le prix que l'on attachait
aux livres qu'elle contenait, qu'ils étaient tenus enchainés. On
comptait dès lors à Caen plusieurs collèges ; et l'on trouve à cette
époque les traces d'une institution qui n'a pas été sans influence
sur les destinées littéraires de cette ville. L'université était
dans l'usage de célébrer tous les ans la fête de la Conception de
la sainte Vierge par des cérémonies religieuses, avec une harangue
latine adressée au public et une distribution de vin faite aux professeurs.
En 1527, Jean Le Mercier, avocat, se trouvant désigné pour rendre
le pain bénit le jour de cette fête, proposa à l'université d'accroitre
chaque année la solennité du jour par un concours de poésie. Ce
projet fut accueilli avec faveur, et l'institution subsista, malgré
quelques interruptions, jusqu'en 1791. On voit figurer dans ces
concours la plupart des gens de lettres distingués, qui ont valu
à Caen la renommée d'un vrai centre littéraire. Cette institution
prit le nom de Puy de Palinod.
Une imprimerie s'établit à Caen
en 1480, et, au même siècle, cette ville donnait naissance à un
poète dont la renommée serait restée plus éclatante si elle n’avait
été effacée par celle de son fils, Jean père de Clément Marot.
Là, comme ailleurs, les préoccupations savantes furent favorables
aux progrès du protestantisme Les ministres de la religion réformée
y tinrent un synode en 1560 ; dès lors les sectaires étaient ardents
et nombreux. En 1562, excités par la nouvelle des troubles religieux
qui agitaient alors Rouen, ils se soulevèrent, détruisirent les
images, les vitraux, etc., qui ornaient les églises de Caen, et
brisèrent les tombeaux de Guillaume le Conquérant et de la reine
Mathilde. L'année suivante, battu à Dreux, Coligny se retira à Caen,
et força le château, qui était resté au pouvoir des catholiques.
Cependant la pacification d'Amboise rétablit l'ordre, et la ville
ne prit qu'une part indirecte aux mouvements qui agitèrent plus
tard la province. Les deux partis furent contenus par la fermeté
du gouverneur Jacques de Matignon, et les horreurs de la Saint-
Barthélemy n'atteignirent pas la ville de Caen.
Plus tard, Caen
se prononça de bonne heure en faveur de Henri IV, et le Béarnais
vainqueur l'en récompensa en y transférant les cours souveraines
de Normandie. L'histoire de Caen au XVIIème siècle est
presque exclusivement littéraire. Elle donna le jour au poète Malherbe,
dont la venue devait être célébrée plus tard par Boileau comme le
véritable point de départ de notre poésie.
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L'abbé de Boisrobert, le favori et un peu
le bouffon du cardinal de Richelieu, que son médecin guérissait
en lui recommandant de prendre «deux once de Boisrobert »
; Sarrasin, poète spirituel, trop oublié de nos jours. Huet, le
savant évêque d'Avranches ; Segrais, auquel on attribua longtemps
les romans de Madame de La Fayette ; tous ces écrivains contribuèrent
à donner à Caen le renom d'une ville favorable aux lettres; et,
quand s'émut à Paris la querelle qui partagea tous les beaux esprits
du temps sur la valeur relative des deux sonnets de Job et d'Uranie,
œuvres de Benserade et de Voiture, Madame de Longueville, l'ennemie
la plus illustre des Jacobins, fit déférer à l'Académie de Caen
le jugement définitif de cette querelle. Au XVIIIème
siècle, Caen vit naitre dans ses murs un poète mort jeune, après
avoir donné de brillantes espérances, Malfilatre.
Pendant les
deux derniers siècles jusqu'à la Révolution, le rôle de Caen n'est
guère marqué que dans notre histoire littéraire.
La révocation
de l'édit de Nantes exposa la ville à d'odieuses scènes de violence
un grand nombre de protestants furent emprisonnés, 1 600 soldats
furent logés chez eux. Louis XIV supprima les derrières franchises
municipales de Caen. Les échevins cessèrent d'être nommés par les
habitants leur fonction devint, en 1704, un office vénal.
En
1789, une émeute, excitée par la disette, agita la ville ; le major
de Belzunce fut tué. Caen sembla, depuis ce moment, se ranger du
côté de la contre-révolution ; son université protesta en 1791 contre
la constitution civile du clergé ; elle fut dissoute. Plus tard
elle se hâta de protester également contre le 31 mai ce fut cette
initiative, prise par cette ville, qui détermina les députés girondins
restés libres à s'y réfugier, et à en faire le centre du fédéralisme
insurgé contre la Convention. Dix-huit d'entre eux s'y installèrent
; on y remarquait Barbaroux, Buzot, Guadet, Louvet, Péthion. On
leva des troupes, dont le commandement fut confié à Vimpfen, ancien
député constitutionnel, et on fit arrêter Romme et Prieur, les deux
commissaires de la Convention. Ils furent enfermés au château ce
fut pendant sa captivité que Romme médita le plan du calendrier
républicain, adopté un peu plus tard.
La faiblesse de cette insurrection,
facilement comprimée en Normandie, tenait surtout à la divergence
d'opinions qui éclata entre ses chefs, réunis uniquement par une
haine commune contre la Convention. Entre ces députés qui avaient
voté la mort du roi et les généraux qu'ils furent obligés de mettre
à la tête des troupes, il ne pouvait y avoir de véritable entente.
De là des incertitudes, des hésitations qui rendirent leur défaite
si facile. L'avant-garde de l'armée insurrectionnelle, composée
de volontaires et des débris de quelques régiments que l'insurrection
avait entrainés en partie, fut mise sous le commandement d'un émigré,
le marquis de Puisaye, devenu depuis célèbre dans les guerres de
la Bretagne. Puisaye se laissa surprendre près de Vernon par les
troupes de la Convention ses soldats se dispersèrent aux premiers
coups de canon. Robert Lindet, commissaire de la Convention, rentra
à Caen sans trouver de résistance ; les députés girondins s'en étaient
éloignés.
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Mais l'émotion excitée par eux vivait encore
dans l'âme d'une jeune fille, Charlotte Corday. Née près d'Arbentan,
alliée à la famille du grand Corneille, elle demeurait alors à Caen
elle s'était passionnée pour les girondins, réfugiés à Caen, qu'elle
eut occasion de fréquenter, et résolut de les venger. Le 9 juillet
1793 elle part pour Paris ; quelques jours après, Marat était frappé
par elle le 17 juillet, elle-même montait sur l'échafaud. Depuis
cette époque la ville de Caen n'a plus été le théâtre d'aucun évènement
qui puisse intéresser notre histoire.
Sous le consulat, on entreprit
d'importants travaux pour la canalisation de l'Orne. On fit quelques
embellissements ; le cours Caffarelli fut planté à cette époque,
et reçut le nom du préfet sous l'administration duquel ces travaux
furent exécutés. Caen est aujourd'hui une grande et belle ville
de 418 148 habitants (2015), située dans une riante vallée, au confluent
de l'Orne et de l'Odon. Elle est entourée de belles promenades,
et à l'ouest verdoie une admirable prairie ; elle renferme plusieurs
édifices dignes de fixer l'attention du voyageur. L'église de Saint-Pierre
est un monument remarquable on admire la hardiesse et l'élégance
de sa tour, dont la construction date de 1308, la beauté de l'abside,
qui ne fut bâtie que deux siècles plus tard. Les bas-reliefs qui
ornent cette église représentent des sujets qu'on s'étonne de trouver
figurés dans un édifice religieux on y voit, par exemple, Aristote
marchant à quatre pattes et portant une femme sur son dos d'autres
sujets sont empruntés aux romans de chevalerie. Celte église a été
exposée à de grandes dévastations à l'époque des guerres de la Réforme.
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En 1563, Coligny ayant placé dans le clocher des arquebusiers pour tirer sur les catholiques qui défendaient le château, ceux-ci ripostèrent par des coups de canon qui entamèrent la tour cette brèche ne fut réparée que plus d'un siècle après. L'abbaye de Saint-Étienne, ou l'abbaye aux Hommes, doit sa fondation à Guillaume le Conquérant, qui lui assigna une dotation splendide, composée de nombreux domaines situés en Normandie et même en Angleterre. Il légua à cette abbaye son sceptre, sa couronne, et les autres attributs de la royauté. Il y fut inhumé. Au XVIème siècle, son tombeau fut détruit par les calvinistes, qui espéraient, dit-on, y découvrir un trésor; ils n'y trouvèrent que quelques ossements qu'ils dispersèrent. Ceux que l'on put retrouver reposent aujourd'hui au milieu du sanctuaire, sous une dalle de marbre noir. Après ces dévastations, l'église resta longtemps abandonnée ; ce ne fut qu'en 1626 qu'elle fut rendue au culte ; c'est aujourd'hui la cathédrale; elle appartient à trois styles différents le chœur date de la fin du XIIIème siècle et la nef est d'un effet grandiose. Les anciens bâtiments de l'abbaye attenant à l'église sont occupés aujourd'hui par le lycée, qui est un des plus beaux de France. L'église de la Sainte-Trinité, ou l'abbaye aux Dames, fondée à la même époque par Mathilde, femme de Guillaume le Conquérant, reçut aussi le corps de sa fondatrice. Ses restes y reposèrent jusqu'à la Réforme; son tombeau fut alors renversé par les protestants. Mais quelques fragments de son corps furent recueillis par l'abbesse Anne de Montmorency, et replacés dans son tombeau. Un mausolée, qui lui fut élevé au commencement du XVIIIème siècle, fut détruit pendant la Révolution; mais cette fois on ne toucha point au cercueil, qui fut placé, en 1819, sous un troisième monument, subsistant encore aujourd'hui.
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Citons encore l'église Saint-Jean, qui appartient
au style ogival flamboyant, et qui possède de beaux vitraux ; l'église
Saint-Sauveur, autrefois l'église Notre-Dame, qui a été gâtée par
ses restaurateurs ; l'église de la Gloriette ou des Jésuites, bâtie
en 1684, et l'église du faubourg de Vaucelles dont le clocher est
roman. Signalons, parmi les églises distraites du culte, la vieille
église Saint-Étienne, l'église Saint-Nicolas, l'église collégiale
du Sépulcre, etc. Parmi les édifices civils, nous citerons l'hôtel
de ville, qui occupe l'ancien séminaire des Eudistes et qui renferme
un des plus beaux musées de province, et une bibliothèque de plus
de 70,000 volumes et 300 manuscrits ; l'hôtel de la préfecture,
bâtiment moderne entouré de beaux jardins ; le théâtre, qui date
de 1838, mais qui ne peut contenir que 1,200 spectateurs ; l'hôtel
de la gendarmerie ; l'académie ; l'école normale des instituteurs
; l'Hôtel-Dieu, qui occupe les bâtiments de l'ancienne abbaye aux
Dames ; l'hôpital Saint-Louis et l'hospice des aliénés du Bon-Sauveur.
De l'ancien château fondé par Guillaume le Conquérant et qui domine
au nord la ville, il ne reste qu'une enceinte fermée de hautes murailles
et un donjon quadrangulaire, flanqué aux anales de tours rondes,
qui sert aujourd'hui de dépôt d'artillerie. On rencontre encore
à Caen quelques anciennes maisons d'apparence remarquable dans la
grande rue Saint-Pierre sont des maisons en bois qui datent du XVème
siècle; la maison des Quatrans, dans la rue de la Geôle, était au
XIVème siècle le manoir d'une famille de ce nom ; l'hôtel
de Nollent ou la Maison des Gendarmes, que l'on nommait anciennement
Manoir des Talbotières, au quartier Saint-Gilles, hameau de Calix,
est la plus curieuse, c'est un édifice de la Renaissance qui fut
construit pour habitation de plaisance par Gérard de Nollent, sous
le règne de Louis XII. Il a tout à la fois l'aspect guerrier d'un
château fortifié et l'élégance d'une habitation destinée aux jouissances
de la paix. Il doit son nom de Maison des des Gendarmes à deux statues
en pierre placées sur la plate-forme d'une des deux tours, représentant
des soldats ou des gens d'armes dans une attitude menaçante l'un
est armé d'une hallebarde, et l'autre d'un arc, ils paraissent vouloir
défendre l'approche du logis. L'hôtel de Valois ou d'Écoville, place
Saint-Pierre, où se tient la Bourse ; l'hôtel des Monnaies et l'hôtel
d'Étienne Duval, dans la cour des Halles ou de la Monnaie ; les
hôtels de Paraille, de Colomby, d'Aubigny, de Beuvron et de Chan;
ce dernier, qui a été restauré, offre un beau spécimen de l'architecture
du XVIème siècle.
Enfin, parmi les maisons historiques,
signalons, à l'angle gauche des rues de l'Odon et de Notre-Dame,
la maison où naquit le poète Malherbe; dans la cour du Grand-Manoir,
la maison où naquit Daniel Huet, le savant évêque d'Avranches ;
la maison de Segrais, rue de Langannerie ; enfin, au milieu de la
rue Saint-Jean, la maison qu'habita
Charlotte
Corday, chez sa tante, et où elle recevait Buzot, Péthion, Louvet,
Barbaroux et Guadet, réfugiés à Caen.
Note :
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Caen perd environ 68 % de son volume bâti durant la Seconde Guerre mondiale car elle s'est trouvée sur une ligne de front très disputée lors du débarquement en Normandie le 6 juin 1944 (Jour J). Les bombardements anglo-américains du 6 juin au 19 juillet 1944 font de 2 000 à 3 000 victimes parmi les habitants de la ville. Elle est libérée par les forces canadiennes qui ont combattu pendant un mois les troupes SS. Quelques-uns de ses principaux monuments ont néanmoins été sauvegardés. La reconstruction de Caen a officiellement duré de 1947 à 1963 avec de larges avenues rectilignes bordées par des immeubles de pierre de Caen d'environ cinq étages, ce qui lui confère une certaine unité architecturale dans certaines parties de la ville. De nombreux immeubles qui avaient un toit plat ont été chapeautés d'un toit à pentes traditionnel. La ville, profondément meurtrie par la guerre, a été décorée de la Légion d'honneur en 1948.
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