Histoire du Val de Marne



Les départements de la grande couronne de l’Ile de France - Essonne (91) - Hauts-de-Seine (92) - Seine-Saint-Denis (93) – Val de Marne (94) – Val d’Oise (95) -, crées par la loi du 10 juillet 1964, non pas d’histoire propre. En effet, ils sont tous issus du démembrement du département de la Seine et Oise. Une notice historique est disponible en consultant cet ancien département en cliquant sur l’icone ci-contre.
Créteil
Créteil est sutué près de la Marne, sur la grande route de Paris à Provins. Sous les Mérovingiens c'était une petite ville qui avait un atelier monétaire on en a la preuve matérielle dans un tiers de sou d'or qui porte son nom. L'église paroissiale est un ancien édifice surmonté d'une tour placée sur le milieu du portail, qui parait être du règne de Henri Ier ; le chœur est du XIIIème siècle. Cette église est vaste et accompagnée de bas-côtés. On y voit des châsses en bois doré, qui contiennent, dit-on, les reliques des saints Agoard et Aglibert les vitraux représentent les mêmes saints armés de pied en cap et couverts de fer.

Sur le territoire de Créteil, au hameau
du Buisson, Charles VI avait fait bâtir une maison pour sa maîtresse,
qu'on appelait la petite Reine. Sauvai, en parlant de cette
petite Reine raconte que Charles VI, dans ses accès de fureur,
battait souvent la reine Isabeau de Bavière, son épouse. Pour
éviter ces mauvais traitements, Isabeau introduisait à sa place
dans le lit conjugal la petite Reine, qui par sa douceur, son
humeur enjoué, e et surtout sa fraîcheur et sa beauté, plaisait
beaucoup au roi et n'en était point battue. La reine de son
côté allait tenir compagnie à son beau-frère, le duc d'Orléans
qui, plus galant que Charles, ne s'amusait point à la battre.
.
Si dans les années 1830, Créteil est un village de moins
de 1500 habitants, aujourd’hui ce modeste bourg est devenu la
préfecture du nouveau département du Val de Marne et sa population
dépasse les 90 000 habitants. Particularité de Créteil, elle
possède quatre fleurs et a été récompensée par un grand prix
au concours national des villes fleuries.

L'Haÿ-les-Roses
L'Haÿ-les Roses doit son nom au latin Lagiacum, domaine d'un certain Lagius, ce qui a donné Lahy, puis L'Haÿ. Ce fut la propriété du chapitre de Notre Dame de Paris. Elle fut érigée en paroisse au 13ème siècle. Mathieu de Marly, Guillaume de Pontoise, Jean Le Blanc en furent les seigneurs. Dunois, le célèbre compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, dit le "Bâtard d'Orléans", car il était le fils naturel de Louis d'Orléans, frère du roi Charles VI, et de Mariette d'Enghien, y mourut en 1468 au château des Tournelles. Lors de la guerre de 1870 L'Haÿ fut le théâtre de luttes acharnées. Une remarquable roseraie y fut créée en 1910 par Jules Gravereaux, qui fut, avec Aristide Boucicaut, le créateur du "Bon Marché", le célèbre grand magasin.